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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Touche pas à ma prostate !

Depuis un bon moment déjà les hommes de plus de cinquante ans sont soumis à un véritable matraquage médiatique les incitant à faire procéder à un dépistage systématique du cancer de la prostate. Ce petit billet à pour but de vous informer qu'il y a peut être lieu de s'interroger sur le bien fondé d'un tel dépistage systématique.



Touche pas à ma prostate !
Par expérience personnelle (j'ai 62 ans) je peux vous dire que passé 50 ans lorsque vous allez voir votre médecin vous avez toutes le chances de ressortir avec une ordonnance prescrivant un test de P.SA, examen de laboratoire permettant de détecter certains marqueurs du cancer de la prostate. Si le test est positif cela ne veut pas dire que vous avez le cancer. Cela veut sure qu'il y a des probabilités que vous ayez des cellules cancéreuses dans la prostate. Ce qui n'est pas du tout la même chose.

Si comme moi vous avez eu dans le passé une prostatite aigüe votre test sera plus que positif et vous serez bon pour une visite chez l'urologue avec l'inévitable, et très désagréable, toucher rectal. Enfin, cela peut se poursuivre par une biopsie, intervention consistant à littéralement vous grignoter quelques petits bouts de prostate pour les examiner en labo ensuite. Et si on ne trouve toujours rien, on vous évitera tout soulagement en vous disant que le fait que les morceaux prélevés n'étaient pas cancéreux ne préjuge en rien de l'état des morceaux que l'on n'a pas examinés ! En effet, avant de se généraliser, une tumeur peut être très localisée. Et comme les prélèvements sont pratiqués au hasard....

En me promenant sur Internet j'ai trouvé un site très intéressant à ce sujet. Cela s'appelle "Touche pas à ma prostate" C'est une pétition de 80 médecins généralistes contre le dépistage systématique de la prostate. Cette pétition s'insurge en outre contre le "lobby" des urologues, à l'origine du dépistage systématique du cancer de la prostate, et largement épaulé par l'industrie pharmaceutique.

Je ne suis pas médecin mais j'avoue que les articles et la vidéo ci-dessous m'ont persuadé de laisser désormais ma prostate en paix. D'autant qu'elle fonctionne parfaitement (voir mon récent billet sur le point G masculin) et que j'aurais beaucoup de peine à m'en séparer.

Ce que j'ai retenu des documents ci-dessous :

  • Le cancer de la prostate représente 3% des décès, seulement !

  • Il a un développement généralement très lent (des dizaines d'années)

  • La moitié des hommes de plus de 50 ans ont des cellules cancéreuses dans la prostate. Nous fabriquons tous les jours des cellules cancéreuses, qui sont normalement éliminés par notre organisme. Le cancer c'est quand ce développement devient anarchique.

  • Il y a autant de décès dûs au cancer de la prostate parmi les hommes opérés que parmi ceux qui n'ont pas été opérés.

  • L'Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que la Haute Autorité de Santé en France, mettent en garde contre le dépistage systématique du cancer de la prostate.

  • Les dommages collatéraux du dépistage systématique ne sont pas négligeables

  • Les urologues disposent d'un lobby puissant et d'appuis conséquents dans l'industrie pharmaceutique.





La vidéo


Documents à consulter


Moralité : Je veux bien comme Miterrand mourir à 80 ans du cancer de la prostate, si je puis profiter de ma prostate jusque là. Je comprends très bien que certains hommes, s'ils ont le choix, préfèrent vivre, zen et sans prostate, le plus longtemps possible.

Chacun ses choix, c'est évident. Encore faut il que ces choix soient exercés en connaissance de cause.

N.B

Les urologues, toujours à l'affut (Ha Ha !) ont trouvé un autre os à ronger : le dépistage systématique du cancer du colon. Ben voyons ! Vous avez été certainement inondés, comme moi, d'émails comminatoires nous alertant sur les dangers du cancer du colon et sur la nécessité de faire procéder, de toute urgence, à un dépistage systématique.

Je me suis souvent demandé : Comment peut on être proctologue ? Je commence à comprendre.

Lundi 23 Mars 2009

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1.Posté par idoin le 06/05/2009 21:51
Opéré de la prostate il y a un an et sans récidive pour l'instant, je trouve ces différentes remarques totalement absurdes : cela revient à peu près à dire : pour ne pas troubler le confort des patients qui auront la chance de ne pas avoir de résultat positif aux examens faisant suite à un PSA anormal, ne généralisons pas le dépistage du cancer de la prostate. On préfère laisser mourir tous ceux qui ont bel et bien un cancer opérable et guérissable. Si j'avais écouté mon généraliste, en effet, je n'aurais pas dépisté un cancer avancé... Je n'arrive pas à comprendre ce type d'approche qui préfère le confort d'une majorité de gens sains pour qui le dépistage sera effectivement inutile pour laisser mourir les cas positifs.

2.Posté par Pierre Mairé le 19/09/2012 15:00
Ce cancer a un développement très lent et, pour l'heure, aucun traitement n'a pu démontrer qu'il augmentait significativement la survie : cela pose effectivement question.

3.Posté par DURAND CLAIRE le 15/11/2012 19:58
Mon mari, il y a 3 ans, pour la première fois c'est fait faire un taux de PSA, qui était de 9, trés affolée par ce taux en faisant une recharche sur le NET, je suis tombée par hasard sur la vidéo du Docteur Dupagne, qui à l'époque, nous a beaucoup rassurée, mais maintenant nous ne sommes plus du tout rassurés car mon mari est à un taux de 185, donc c'est trop tard pour une opération de la prostate, donc je suis trés furieuse aprés tout ces gens qui sont contre le dépistage du taux de PSA, messieurs faites vous controler à 50 ans, avant qu'il ne soit trop tard comme mon mari.

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