Finalement Macron a bien reporté les décisions à venir mais il en a profité tout de même pour venir chercher avec l'incendie de Notre-Dame de Paris, et l'émotion légitime qu'il a suscité dans le pays et ailleurs, une amélioration probable de sa cote de popularité.
Tous les politiques savent qu'après un grand drame national comme celui-ci, ou une grande réussite nationale comme les jeux olympiques, les hommes politiques qui savent bien se placer, voient leur cote de popularité monter, ou en ce qui concerne Macron, remonter.
Néanmoins, il s'est arrangé pour que ses futures dispositions fassent l'objet d'une fuite. Ce qui va lui permettre, comme à son habitude, d'en faire un ballon d'essai et de peaufiner ses futures dispositions en fonction des réactions qu'elles vont susciter. Chez Macron, tout fait ventre !
En ce qui concerne les mesures "suggérées", comme il était prévisible, elle n'arrangeront pas les problèmes des gilets jaunes.
Baisse de l'impôt sur le revenu : les gilets jaunes ne paient pas beaucoup d'impôts. Ce qu'ils réclament avec la plupart des Français, c'est une meilleure justice fiscale. Comme prévu, aucun espoir de réforme de ce côté-là. En revanche, il est prévu que pour compenser ces baisses d'impôt, les dépenses publiques seront diminuées. Cela revient à reprendre (beaucoup plus) de la main droite ce que l’on donne de la main gauche.
C'était prévisible et c'est effectivement la seule façon pour Macron de continuer sa politique de réformes, c'est-à-dire la suppression de l'État-Providence au bénéfice des plus riches, sur le modèle de la société américaine.Vous noterez que dans la presse en général on insiste lourdement sur la baisse des impôts, mais on est beaucoup moins loquace sur la baisse des dépenses publiques. Or, nous avons vu depuis deux ans ce que pouvait signifier pour Macron, et surtout pour les français qui en pâtissent, la notion de baisse des dépenses publiques.
Réindexation des pensions de retraite pour ceux qui perçoivent une pension inférieure à 2000 €. C'est la moindre des choses, l'absence d'indexation est un vol manifeste. Ce n'est pas une recette de l'État, c'est un manque à gagner de l'État sur une opération qui n'a rien de moral et qui s'apparente plutôt à de l'escroquerie.
Référendum, oui, mais uniquement pour les problèmes locaux ! C'est-à-dire qu'il refile la patate chaude aux élus locaux. qui, à mon avis, vont modérément apprécier. En ce qui concerne sa politique, bien entendu, on n'y touchera pas. Je rappelle quand même que c'est la politique de Macron qui a créé les problèmes, et pas celle des élus locaux !
Suppression de l'E.N.A. Ce n'est pas L'E.N.A que les français souhaitent supprimer, ce sont les énarques ! C'est-à-dire essentiellement des gens à qui on apprend la politique, c'est-à-dire, comme disait Paul Valéry, l'art d'empêcher les citoyens de s'occuper de ce qui les regarde. Il va supprimer l'école, peut-être (car il va avoir du mal avec ces gens-là, dont il fait lui-même partie) mais il va la remplacer par une autre, bien entendu. Les entreprises font la même chose quand leur image de marque est devenue détestable. Encore une façon de prendre les français pour des imbéciles.
De toutes ces mesures à venir (ou pas) croyez bien que la plus importante est, non pas la baisse des impôts, mais la continuation de la politique de Macron depuis qu'il est au pouvoir et qui a posé tellement de problèmes, à savoir la diminution des dépenses publiques et donc sociales qui vont en résulter immanquablement.
De fait, ces mesures n'ont pas pour but de satisfaire de quelque façon les revendications des gilets jaunes. Dans l'esprit de Macron les gilets jaunes n'existent plus depuis que leur nombre a diminué. Lui, il fait plutôt dans le genre stalinien : la contestation ? Combien de divisions ?
Ces mesures sont destinées à satisfaire son socle électoral, majoritairement de droite, qui déteste payer des impôts, et encore moins que cet argent serve à assister les plus pauvres de ce pays. Pour cet électorat, baisser les impôts, et en conséquence baisser les dépenses publiques, n'a rien de choquant, bien au contraire. Comme aux États-Unis, ces gens-là pensent que les pauvres sont des loosers qui n’ont droit qu'à ce qu'il méritent, c'est-à-dire, à rien !
Va-t-il réussir son pari ? C'est tout à fait possible car en France, c'est bien connu, beaucoup de gens ont le cœur à gauche, mais le portefeuille à droite. Et ça ne s'arrange pas en vieillissant. Or si une chose est sûre, c'est bien que notre pays vieillit.
Toutefois, Macron, qui a été porté au pouvoir par de grands communicants, s'est révélé lui-même très mauvais dans cet exercice. À ce jeu-là, François Hollande était bien meilleur que lui, qui est passé pendant cinq ans pour un imbécile, mais a fait exactement les mêmes choses que Macron, sans provoquer des réactions aussi violentes que celle des gilets jaunes.
Macron a suscité une telle haine dans ce pays, de tous les côtés, de gauche, de droite, du centre, et bientôt des énarques, j'en passe et des plus méchants, qu'à mon humble avis, il va avoir encore beaucoup de problèmes dans les temps à venir pour appliquer la politique de ceux qui l'ont propulsé à la tête du pays.
Lesquels, s'ils furent de très bons communicants, se sont avérés de piètres psychologues. En effet, leur politique ne pouvait pas être mise en œuvre, dans ce pays en tout cas, par un psychopathe (https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s).
Encore un fois, on n’est pas sorti de l’auberge !
Tous les politiques savent qu'après un grand drame national comme celui-ci, ou une grande réussite nationale comme les jeux olympiques, les hommes politiques qui savent bien se placer, voient leur cote de popularité monter, ou en ce qui concerne Macron, remonter.
Néanmoins, il s'est arrangé pour que ses futures dispositions fassent l'objet d'une fuite. Ce qui va lui permettre, comme à son habitude, d'en faire un ballon d'essai et de peaufiner ses futures dispositions en fonction des réactions qu'elles vont susciter. Chez Macron, tout fait ventre !
En ce qui concerne les mesures "suggérées", comme il était prévisible, elle n'arrangeront pas les problèmes des gilets jaunes.
Baisse de l'impôt sur le revenu : les gilets jaunes ne paient pas beaucoup d'impôts. Ce qu'ils réclament avec la plupart des Français, c'est une meilleure justice fiscale. Comme prévu, aucun espoir de réforme de ce côté-là. En revanche, il est prévu que pour compenser ces baisses d'impôt, les dépenses publiques seront diminuées. Cela revient à reprendre (beaucoup plus) de la main droite ce que l’on donne de la main gauche.
C'était prévisible et c'est effectivement la seule façon pour Macron de continuer sa politique de réformes, c'est-à-dire la suppression de l'État-Providence au bénéfice des plus riches, sur le modèle de la société américaine.Vous noterez que dans la presse en général on insiste lourdement sur la baisse des impôts, mais on est beaucoup moins loquace sur la baisse des dépenses publiques. Or, nous avons vu depuis deux ans ce que pouvait signifier pour Macron, et surtout pour les français qui en pâtissent, la notion de baisse des dépenses publiques.
Réindexation des pensions de retraite pour ceux qui perçoivent une pension inférieure à 2000 €. C'est la moindre des choses, l'absence d'indexation est un vol manifeste. Ce n'est pas une recette de l'État, c'est un manque à gagner de l'État sur une opération qui n'a rien de moral et qui s'apparente plutôt à de l'escroquerie.
Référendum, oui, mais uniquement pour les problèmes locaux ! C'est-à-dire qu'il refile la patate chaude aux élus locaux. qui, à mon avis, vont modérément apprécier. En ce qui concerne sa politique, bien entendu, on n'y touchera pas. Je rappelle quand même que c'est la politique de Macron qui a créé les problèmes, et pas celle des élus locaux !
Suppression de l'E.N.A. Ce n'est pas L'E.N.A que les français souhaitent supprimer, ce sont les énarques ! C'est-à-dire essentiellement des gens à qui on apprend la politique, c'est-à-dire, comme disait Paul Valéry, l'art d'empêcher les citoyens de s'occuper de ce qui les regarde. Il va supprimer l'école, peut-être (car il va avoir du mal avec ces gens-là, dont il fait lui-même partie) mais il va la remplacer par une autre, bien entendu. Les entreprises font la même chose quand leur image de marque est devenue détestable. Encore une façon de prendre les français pour des imbéciles.
De toutes ces mesures à venir (ou pas) croyez bien que la plus importante est, non pas la baisse des impôts, mais la continuation de la politique de Macron depuis qu'il est au pouvoir et qui a posé tellement de problèmes, à savoir la diminution des dépenses publiques et donc sociales qui vont en résulter immanquablement.
De fait, ces mesures n'ont pas pour but de satisfaire de quelque façon les revendications des gilets jaunes. Dans l'esprit de Macron les gilets jaunes n'existent plus depuis que leur nombre a diminué. Lui, il fait plutôt dans le genre stalinien : la contestation ? Combien de divisions ?
Ces mesures sont destinées à satisfaire son socle électoral, majoritairement de droite, qui déteste payer des impôts, et encore moins que cet argent serve à assister les plus pauvres de ce pays. Pour cet électorat, baisser les impôts, et en conséquence baisser les dépenses publiques, n'a rien de choquant, bien au contraire. Comme aux États-Unis, ces gens-là pensent que les pauvres sont des loosers qui n’ont droit qu'à ce qu'il méritent, c'est-à-dire, à rien !
Va-t-il réussir son pari ? C'est tout à fait possible car en France, c'est bien connu, beaucoup de gens ont le cœur à gauche, mais le portefeuille à droite. Et ça ne s'arrange pas en vieillissant. Or si une chose est sûre, c'est bien que notre pays vieillit.
Toutefois, Macron, qui a été porté au pouvoir par de grands communicants, s'est révélé lui-même très mauvais dans cet exercice. À ce jeu-là, François Hollande était bien meilleur que lui, qui est passé pendant cinq ans pour un imbécile, mais a fait exactement les mêmes choses que Macron, sans provoquer des réactions aussi violentes que celle des gilets jaunes.
Macron a suscité une telle haine dans ce pays, de tous les côtés, de gauche, de droite, du centre, et bientôt des énarques, j'en passe et des plus méchants, qu'à mon humble avis, il va avoir encore beaucoup de problèmes dans les temps à venir pour appliquer la politique de ceux qui l'ont propulsé à la tête du pays.
Lesquels, s'ils furent de très bons communicants, se sont avérés de piètres psychologues. En effet, leur politique ne pouvait pas être mise en œuvre, dans ce pays en tout cas, par un psychopathe (https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s).
Encore un fois, on n’est pas sorti de l’auberge !