;
WEB SIDE STORIES- Site personnel de Guy DERIDET
Web Side Storie
WEB SIDE STORIES

«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



INSEE : bilan démographique 2022

En résumé, l'espérance de vie ralentit, l'espérance de vie en bonne santé stagne, et l'indice de natalité s'écroule. Alors que bien sûr, chez les médias de révérence, tout va très bien, Madame la marquise. Il ne faut surtout pas affoler la populace (c'est leur version, toute personnelle de ce que d'autres appellent la population), elle risquerait de moins consommer.



Taux de natalité en France de 2003 à 2022. Faut-il vous l'envelopper ?
Taux de natalité en France de 2003 à 2022. Faut-il vous l'envelopper ?
Pour rédiger cet article, j'ai expérimenté Bard A.I, l'intelligence artificielle de Google. Je rappelle qu'elle est actuellement opérationnelle dans 180 pays du monde, mais pas en Europe ! Motif : Google attend de voir ce qui l'attend avec le nouveau projet Européen en matière de protection des données. Microsoft n'a pas de ces frayeurs puisque son intelligence artificielle (qu'elle a achetée) à OpenAI est opérationnelle, gratuitement pour les fonctionnalités de base, et pour 24 euros par mois pour ChatGPT+, depuis déjà un bon moment.

Toutefois, actuellement, pour accéder à Bard, il faut impérativement utiliser un VPN.

Ce que je fais en choisissant d'être domicilié virtuellement en Suisse, à 2 000 km de chez moi (j'habite près de Gibraltar). La Suisse dispose d'excellents serveurs, de plus, elle est beaucoup plus proche que les États-Unis : 5 800 km ! Avec ma connexion par fibre optique je suis encore, une fois connecté à un serveur de Zurich, à 80 Mbit. Enfin, je subodore qu'il y a moins de hackers en Suisse 😉

Pour ce qui concerne le résumé de textes, Bard fonctionne parfaitement, notamment pour les longs résumés.
Ses réponses me semblent même plus rapides que celles de ChatGPT? Je vais m'y intéresser de plus près. D'autant que je suis, depuis plus d'une décennie, sur Chromebook. C'est-à-dire, on ne peut plus proche de Google.

Voici donc deux résumés de deux articles sur les principales tendances de la démographie en France en 2022. Agrémentées, évidemment, de mes toujours libres commentaires.

1/ Espérance de vie : des progrès au ralenti

Source :

En 2022, l'espérance de vie à la naissance en France est de 79,4 ans pour les hommes et de 85,3 ans pour les femmes.

C'est pratiquement le même niveau qu'en 2021.

Le ralentissement de la progression de l'espérance de vie est dû à plusieurs facteurs, parmi lesquels :

  • L'épidémie de Covid-19, qui a provoqué une augmentation de la mortalité.

  • Une grave épidémie de grippe.

  • Une vague de chaleur.

Depuis une décennie, la progression de l'espérance de vie est moins rapide.

On peut donc se demander si nous ne nous dirigeons pas vers une stagnation de l'espérance de vie.

L'article conclut qu'il est trop tôt pour dire si nous nous dirigeons vers une stagnation de l'espérance de vie. Toutefois, les facteurs qui ont contribué au ralentissement des progrès en matière d'espérance de vie sont préoccupants.


Vivre plus vieux, c'est bien mais, dans quelles conditions ?

2/ L'espérance de vie en bonne santé

Source:

C'est un résumé des résultats d'une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) sur l'espérance de vie sans incapacité en France.

L'étude montre que l'espérance de vie sans incapacité à l'âge de 65 ans a augmenté ces dernières années.

En 2021, les femmes pourront espérer vivre 12,6 ans sans incapacité après 65 ans, et les hommes 11,3 ans. Cela signifie qu'en moyenne, les femmes peuvent s'attendre à passer la moitié de leur vie après 65 ans sans incapacité. Les hommes, quant à eux, peuvent s'attendre à passer environ 48 % de leur vie après 65 ans sans incapacité.

N.D.L.R : cela veut dire aussi que l'autre moitié des femmes (!) peut s'attendre à passer la moitié de leur vie après 65 ans avec des incapacités. Ce qui attend également 48 % des hommes.

L'étude a également montré que l'espérance de vie sans incapacité varie en fonction de la classe sociale. Les femmes de la classe sociale la plus élevée peuvent espérer vivre 1,5 an de plus sans incapacité après l'âge de 65 ans que les femmes de la classe sociale la plus basse. Les hommes de la classe sociale la plus élevée peuvent espérer vivre 1,3 an de plus sans incapacité après l'âge de 65 ans que les hommes de la classe sociale la plus basse.

L'étude a montré que l'augmentation de l'espérance de vie sans incapacité est due à un certain nombre de facteurs, notamment :

  • la diminution des taux de tabagisme

  • L'amélioration des soins de santé.

  • L'augmentation de l'activité physique.

  • L'amélioration du régime alimentaire.

L'étude conclut que l'augmentation de l'espérance de vie sans incapacité est une évolution positive, car elle signifie que les gens passent une plus grande partie de leur vie en bonne santé.

Toutefois, l'étude a également révélé qu'il existe encore des inégalités importantes en matière d'espérance de vie sans incapacité, et qu'il convient de s'attaquer à ces inégalités.


3/ Baisse de la natalité

Le taux de natalité en France est en baisse depuis plusieurs années. En 2022, le taux de natalité était de 1,80 enfant par femme, soit le niveau le plus bas depuis 1994. Plusieurs facteurs ont contribué à cette baisse, notamment :

  • L'augmentation du coût de la vie.

  • L'augmentation du nombre de femmes sur le marché du travail.

  • La popularité croissante de la contraception.

  • L'évolution des normes sociales et culturelles relatives à la procréation.

La baisse du taux de natalité est un sujet de préoccupation pour le gouvernement français, car elle pourrait entraîner une diminution de la population et de la main-d'œuvre. Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour tenter de relancer le taux de natalité, notamment en offrant des incitations financières aux familles ayant des enfants et en permettant aux femmes de concilier plus facilement leur vie professionnelle et leur vie familiale. Il reste cependant à voir si ces mesures porteront leurs fruits.

Outre les facteurs mentionnés ci-dessus, la pandémie de COVID-19 a également eu un impact négatif sur la natalité en France.

La pandémie a entraîné des incertitudes économiques et des pertes d'emploi, ce qui a rendu plus difficile pour les couples de se permettre d'avoir des enfants. La pandémie a également entraîné l'isolement social et la solitude, ce qui peut empêcher les couples de se sentir prêts à fonder une famille.

N.D.L.R

L'évolution des normes sociales et culturelles relatives à la procréation est, à mon avis, avec l'appauvrissement d'au moins 10 millions de Français, le facteur le plus important de cette baisse de la natalité en France.

Il faut bien dire qu'à l'heure actuelle, avec tous les problèmes qui assaillent, simultanément, la fraction la plus nombreuse de la population, il faut une sacrée dose d'optimisme pour décider d'avoir un enfant !

Je rappelle les problèmes les plus évidents :

  • La baisse du niveau de vie
  • Les virus
  • La guerre en Ukraine,
  • Le dérèglement climatique

Si vous y ajoutez :

La libération croissante des femmes ces dernières années, ce qui est une excellente chose pour les femmes, mais peut-être pas pour l'indice de natalité.

En effet, ce ne sont plus les hommes qui décident d'avoir un enfant, mais les femmes. À noter que les hommes décidaient souvent pour des raisons pécuniaires. Les allocations familiales n'ont pas été pour rien dans le baby boom qui a aussitôt suivi la Seconde Guerre mondiale.

Or, les femmes sont dans ce domaine, et dans beaucoup d'autres, beaucoup plus avisées que les hommes. Et, d'autant plus avisées qu'elles sont les plus immédiatement concernées par la procréation et, encore trop souvent, par l'éducation des enfants.

Le fait que l'on répète au quotidien aux couples en âge de procréer que la fin du monde est pour demain. Ce qui est de plus en plus vrai puisque nos gouvernants continuent de ne pas accorder à l'écologie l'attention soutenue qu'elle devrait mériter.

Le fait qu'à cause des boucles de rétroaction (voir ici) qui s'accélèrent tous les jours, les catastrophes climatiques prévues pour 2100, sont maintenant à l'horizon 2050 ! Il est déjà avéré ce ne sera plus 2 degrés de plus, mais 4 degrés de plus, pour 2050. Et peut-être avant.

Dans ces conditions, quasiment apocalyptiques, on comprend aisément que nos jeunes couples n'ont désormais que peu d'envie de faire subir tout cela à leur éventuelle descendance.


Jeudi 25 Mai 2023

Lu 299 fois

Nouveau commentaire :
Twitter

1 2 3 4 5 » ... 29

Mode d'emploi de ce site | Edito | Humour | Santé | Intelligence Artificielle | Covid-19 | Informatique | Sexualité | Politique | Coup de gueule | Coup de coeur | Voyages | Divers | Télécoms | Ordiphones | Musique | Archives | Bons plans | Belles annonces | Environnement | Partenaires