Vous m'avez compris ?
... qui nous rappelle fort à propos la situation tout à fait enviable de deux membres éminents de cet aréopage de 9 membres, dont 5 nommés par Macron (!), qui a permis à ce dernier de promulguer la nouvelle loi sur les retraites, même pas 24 heures après leur coupable décision. Et, pendant un weekend !
Fabius, président du C.C et Juppé, membre éminent, ont donc tous les deux pris leur retraite avant 58 ans ! Tout en continuant à percevoir leurs copieuses indemnités d'élus, évidemment.
Autrement dit, nos élus profitent grassement d'avantages considérables qu'ils se sont eux même généreusement octroyés, tout en s'étonnant que les français soient mécontents.
Quant au C.C, qui ne mérite plus que cet abrégé, il faut que ça cesse.
Que neuf personnalités, dont la majorité sont nommés par le président (qui lui ne mérite plus de majuscules depuis six ans), aient force de loi sur la totalité des parlementaires élus, constitue une offense gravissime à la démocratie parlementaire. Non ! Des personnalités nommées par le pouvoir politique ne peuvent pas être indépendantes. La preuve vient d'en être administrée, d'une éclatante et douloureuse façon pour la population de ce pays.
Que des juristes, soi-disant éminents, puissent valider une réforme aussi importante pour chaque Français et qui n'a pas fait l'objet d'aucun vote de la part de l'Assemblée nationale et d'un vote bloqué, c'est-à-dire un vote qui n'en n'est pas un, de la part du Sénat, ce n'est pas seulement une faute juridique, c'est une mauvaise action.
Les membres du C.C ne pouvaient ignorer l'importance de leur décision pour la paix sociale du pays. Leur choix de ne pas invalider la disposition essentielle de cette loi, à savoir la retraite à 64 ans, signifie tout simplement qu'ils ont préféré l'éventualité d'une guerre civile plutôt que de mécontenter le président de la République.
Quant au fait que Micron ait décidé de promulguer cette loi le lendemain matin, et un weekend, fait certainement rarissime dans les annales de la 5ᵉ république, constitue un immense doigt d'honneur adressé aux Français. Ce n'est certes pas le premier, mais c'est assurément le plus violent et celui qui fera le plus de mal.
Là encore, je doute qu'il existe dans l'histoire de nos cinq républiques, un autre exemple de mépris aussi évident de la part d'un président à l'égard de son peuple.
Il paraît que Micron, en privé, se plaint souvent de ne pas être aimé.
Encore une preuve de sa psychopathie de plus en plus galopante : insulter à ce point les français et se plaindre de ne pas être populaire, il n'y a qu'un psychopathe pour réagir, à maintes reprises, de cette façon.
De même, publier le lendemain même de la décision du CC une loi établie aux forceps et en l'absence de véritables votes, sans même tenter pendant les 15 jours réglementaires de délai de "faire passer" l'amère pilule, n'est pas le comportement normal d'un homme politique normal.
C'est celui d'un gamin, bravache et vaniteux, ravi de son dernier mauvais coup et qui se dépêche d'en profiter avant que ses parents ne changent d'avis.
La France est gouvernée depuis six ans, et pour encore quatre ans (Putain ! Quatre ans, comme le répétaient les Guignols avant la fin de la présidence de Chirac) par un gamin teigneux et revanchard qui se prend pour le maître du monde.
Ça finira très mal !
N.B
A l'attention de tous ces férus de droit constitutionnel qui nous baladent, je rappelle l'existence de l'article 68 de la Constitution qui prévoit qu'une procédure de destitution du président de la République peut être déclenchée « en cas de manquement du chef de l’État à ses devoirs, manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». Le « manquement » en cause peut concerner le comportement politique, mais aussi privé, du Président, «à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction.»
Il m'apparait qu'il y a déjà un temps certain que ce président porte atteinte à la dignité de sa fonction. Et, par la même occasion, à celle des français.
Malheureusement pour notre pays, je crains fort que lorsque les constitutionnalistes se remémoreront cet article, la France sera déjà à feu et à sang.
L'impudence infinie de ces coquins invétérés m'effraie. (A la façon de Blaise Pascal)
Fabius, président du C.C et Juppé, membre éminent, ont donc tous les deux pris leur retraite avant 58 ans ! Tout en continuant à percevoir leurs copieuses indemnités d'élus, évidemment.
Autrement dit, nos élus profitent grassement d'avantages considérables qu'ils se sont eux même généreusement octroyés, tout en s'étonnant que les français soient mécontents.
Quant au C.C, qui ne mérite plus que cet abrégé, il faut que ça cesse.
Que neuf personnalités, dont la majorité sont nommés par le président (qui lui ne mérite plus de majuscules depuis six ans), aient force de loi sur la totalité des parlementaires élus, constitue une offense gravissime à la démocratie parlementaire. Non ! Des personnalités nommées par le pouvoir politique ne peuvent pas être indépendantes. La preuve vient d'en être administrée, d'une éclatante et douloureuse façon pour la population de ce pays.
Que des juristes, soi-disant éminents, puissent valider une réforme aussi importante pour chaque Français et qui n'a pas fait l'objet d'aucun vote de la part de l'Assemblée nationale et d'un vote bloqué, c'est-à-dire un vote qui n'en n'est pas un, de la part du Sénat, ce n'est pas seulement une faute juridique, c'est une mauvaise action.
Les membres du C.C ne pouvaient ignorer l'importance de leur décision pour la paix sociale du pays. Leur choix de ne pas invalider la disposition essentielle de cette loi, à savoir la retraite à 64 ans, signifie tout simplement qu'ils ont préféré l'éventualité d'une guerre civile plutôt que de mécontenter le président de la République.
Quant au fait que Micron ait décidé de promulguer cette loi le lendemain matin, et un weekend, fait certainement rarissime dans les annales de la 5ᵉ république, constitue un immense doigt d'honneur adressé aux Français. Ce n'est certes pas le premier, mais c'est assurément le plus violent et celui qui fera le plus de mal.
Là encore, je doute qu'il existe dans l'histoire de nos cinq républiques, un autre exemple de mépris aussi évident de la part d'un président à l'égard de son peuple.
Il paraît que Micron, en privé, se plaint souvent de ne pas être aimé.
Encore une preuve de sa psychopathie de plus en plus galopante : insulter à ce point les français et se plaindre de ne pas être populaire, il n'y a qu'un psychopathe pour réagir, à maintes reprises, de cette façon.
De même, publier le lendemain même de la décision du CC une loi établie aux forceps et en l'absence de véritables votes, sans même tenter pendant les 15 jours réglementaires de délai de "faire passer" l'amère pilule, n'est pas le comportement normal d'un homme politique normal.
C'est celui d'un gamin, bravache et vaniteux, ravi de son dernier mauvais coup et qui se dépêche d'en profiter avant que ses parents ne changent d'avis.
La France est gouvernée depuis six ans, et pour encore quatre ans (Putain ! Quatre ans, comme le répétaient les Guignols avant la fin de la présidence de Chirac) par un gamin teigneux et revanchard qui se prend pour le maître du monde.
Ça finira très mal !
N.B
A l'attention de tous ces férus de droit constitutionnel qui nous baladent, je rappelle l'existence de l'article 68 de la Constitution qui prévoit qu'une procédure de destitution du président de la République peut être déclenchée « en cas de manquement du chef de l’État à ses devoirs, manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». Le « manquement » en cause peut concerner le comportement politique, mais aussi privé, du Président, «à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction.»
Il m'apparait qu'il y a déjà un temps certain que ce président porte atteinte à la dignité de sa fonction. Et, par la même occasion, à celle des français.
Malheureusement pour notre pays, je crains fort que lorsque les constitutionnalistes se remémoreront cet article, la France sera déjà à feu et à sang.
L'impudence infinie de ces coquins invétérés m'effraie. (A la façon de Blaise Pascal)