Pour François Ruffin, les restrictions économiques découlent directement de la volonté du gouvernement. "On voit comment la contrainte budgétaire se conjugue avec la censure politique", analyse le député de la Somme. Pour lui, les pouvoirs économiques et politiques "peuvent être gênés" par des émissions telles que Envoyé spécial et Complément d'enquête, car "ce sont ces magazines qui ont sorti Bygmalion, qui ont envoyé une équipe en Erythrée, qui ont sorti des trucs sur la com' d'Emmanuel Macron [...], Penelope Fillon…"
La réduction des crédits imposée par le gouvernement d'Emmanuel Macron relève selon Ruffin de "la censure la plus efficace : la censure en amont. On ne donne pas les moyens aux journalistes de produire une contre-information, de produire des investigations, du coup on n'a pas à la censurer en aval, puisqu'elle n'existe pas." Les magazines de France 2 n'ayant "plus les moyens d'enquêter", ils n'auraient plus à être censurés par le pouvoir selon François Ruffin, qui se dit prêt à "interpeller la ministre de la Culture sur le sujet".
N.D.L.R
La manœuvre est vicieuse mais cousue de fil blanc : on ne censure pas les émissions qui déplaisent fortement aux amis de M. Macron et peut-être à lui aussi, un jour ou l'autre, si ce n'est déjà le cas. On ne censure pas de façon ouverte mais on supprime les personnels qui permettent de faire ces émissions. Sans problèmes en plus puisque la plupart sont des intérimaires !
En effet, a France Télévision, comme dans beaucoup d'autres services publics et administrations on a recours depuis très longtemps à l'embauche de personnels non titulaires : c'est pas cher, c'est corvéable à merci, ça ne peut pas faire grève et on n'a même pas besoin de licencier, il suffit, comme avec les CDI...de chantier, de mettre fin au "projet".
Il existe désormais très peu d'émissions aussi performantes et pointues que celles que dirige avec talent Elise Lucet. Aussi bien sur la chaîne publique que sur les chaînes privées, qui elles, sont muselées depuis longtemps.
Si les personnels de France 2 et des services publics en général laissent faire, il n'y aura plus d'information libre en France et Macron et ses parrains, qui possèdent déjà la quasi totalité de la presse française auront atteint leur but : museler la presse pour mieux mystifier les français.
S'ils réussissent, il ne restera plus qu'Internet comme dernier havre de liberté en matière d'information, mais nul doute que Macron et ceux qui sont derrière lui ne tarderont pas à s'y attaquer.
Le lien vers l'article de Marianne
La réduction des crédits imposée par le gouvernement d'Emmanuel Macron relève selon Ruffin de "la censure la plus efficace : la censure en amont. On ne donne pas les moyens aux journalistes de produire une contre-information, de produire des investigations, du coup on n'a pas à la censurer en aval, puisqu'elle n'existe pas." Les magazines de France 2 n'ayant "plus les moyens d'enquêter", ils n'auraient plus à être censurés par le pouvoir selon François Ruffin, qui se dit prêt à "interpeller la ministre de la Culture sur le sujet".
N.D.L.R
La manœuvre est vicieuse mais cousue de fil blanc : on ne censure pas les émissions qui déplaisent fortement aux amis de M. Macron et peut-être à lui aussi, un jour ou l'autre, si ce n'est déjà le cas. On ne censure pas de façon ouverte mais on supprime les personnels qui permettent de faire ces émissions. Sans problèmes en plus puisque la plupart sont des intérimaires !
En effet, a France Télévision, comme dans beaucoup d'autres services publics et administrations on a recours depuis très longtemps à l'embauche de personnels non titulaires : c'est pas cher, c'est corvéable à merci, ça ne peut pas faire grève et on n'a même pas besoin de licencier, il suffit, comme avec les CDI...de chantier, de mettre fin au "projet".
Il existe désormais très peu d'émissions aussi performantes et pointues que celles que dirige avec talent Elise Lucet. Aussi bien sur la chaîne publique que sur les chaînes privées, qui elles, sont muselées depuis longtemps.
Si les personnels de France 2 et des services publics en général laissent faire, il n'y aura plus d'information libre en France et Macron et ses parrains, qui possèdent déjà la quasi totalité de la presse française auront atteint leur but : museler la presse pour mieux mystifier les français.
S'ils réussissent, il ne restera plus qu'Internet comme dernier havre de liberté en matière d'information, mais nul doute que Macron et ceux qui sont derrière lui ne tarderont pas à s'y attaquer.
Le lien vers l'article de Marianne