
27 juillet 2025 : L'Europe capitule. Ursula von der Leyen signe l'accord commercial le plus humiliant de l'histoire européenne.
Sur le golf de Trump Ă Turnberry, trois heures de nĂ©gociation suffisent pour enterrer 80 ans de construction europĂ©enne. Les tarifs douaniers passent de 4,8â% Ă 15â%, mais c'est l'arbre qui cache la forĂȘt : 750 milliards de dollars d'achats d'Ă©nergie amĂ©ricaine imposĂ©s Ă l'Europe. Trois fois plus cher que le gaz russe.
L'Europe devient le plus grand Ătat vassal de l'histoire moderne. La France crie Ă la trahison, l'Allemagne applaudit, l'unitĂ© europĂ©enne vole en Ă©clats.
Que s'est-il passé et cet accord est-il vraiment si mauvais ?
Une vidéo de MoneyRadar, qui remet les pendules à l'heure
A la fin de cet article, vous trouverez un podcast réalisé par NotebookLM.
Pour une fois, j'ai trouvé que ce podcast utilisait un peu trop le conditionnel.
Pour en avoir le cĆur net, j'ai demandĂ© Ă Perplexity.ai de vĂ©rifier, avec ses sources acadĂ©miques, l'exactitude des faits mentionnĂ©es dans cet article.
Le tableau récapitulatif et synthétique que vous trouverez à la fin de l'article, ainsi que le fichier Word de la discussion avec Perplexity, sont trÚs parlants et correspondent à ce que je présumais : rien dans cet article n'est faux. Tout est vrai !
Certes, mon apprĂ©ciation de ces faits paraĂźtra peut-ĂȘtre un peu brutale aux amoureux de la doxa actuellement en cour (t) mais, c'est la mienne et elle figure dans un site Internet personnel dans lequel, effectivement, je ne me contente pas de relater les Ă©vĂ©nements exacts, mais j'y ajoute mon opinion. Que je n'oblige personne Ă partager đ !
Si la vidéo ne démarre pas, cliquez sur "Regarder sur YouTube"
Le golf de Turnberry ou l'art de troquer sa souveraineté contre du gaz américain
Nous y voilĂ . Ce 27 juillet 2025, Ă 6 heures du matin sur le tarmac Ă©cossais, Ursula Van Der Leyen vient d'apposer sa signature sur ce que l'histoire retiendra peut-ĂȘtre comme l'acte de dĂ©cĂšs de l'autonomie Ă©conomique europĂ©enne. Non pas dans les salons feutrĂ©s de Bruxelles ou dans un G7 protocolaire, mais sur un golf. Le golf de Trump Ă Turnberry, naturellement. Parce que finalement, pourquoi ne pas nĂ©gocier l'avenir de 450 millions d'EuropĂ©ens entre deux putts ?
L'accord qu'elle vient de parapher relĂšve de ce que nos amis anglo-saxons appelleraient un *masterclass* en humiliation gĂ©opolitique. Les tarifs douaniers sur nos exportations vers les Ătats-Unis passent de 4,8â% Ă 15â% â un triplement qui ne dit pas son nom. Nos Mercedes se retrouvent taxĂ©es de 9 000 euros supplĂ©mentaires, nos produits de luxe français deviennent 15â% plus chers outre-Atlantique, et nos PME dĂ©couvrent brutalement ce que signifie « perdre sa compĂ©titivité» dans un monde sans pitiĂ©.
La grande braderie : 750 milliards de gaz et 150 milliards d'armes
Mais, ce n'est lĂ que l'entrĂ©e du festin. Le plat de rĂ©sistance ? Un engagement d'achat de 750 milliards de dollars de gaz naturel liquĂ©fiĂ© amĂ©ricain sur trois ans. Soit 250 milliards par an, mes amis. Un triplement de nos volumes d'importation qui nous fera passer du fournisseur russe au dealer amĂ©ricain. MĂȘme addiction, prix majorĂ©, et cette fois avec le sourire de l'Oncle Sam.
En dessert, nous nous offrons 150 milliards de dollars d'armement amĂ©ricain â F35 et systĂšmes Patriot compris. Parce que apparemment, notre dĂ©fense europĂ©enne tant vantĂ©e avait besoin d'un petit coup de pouce⊠yankee.
L'Allemagne gagne, la France grince, l'Europe se fracture
L'ironie de cette affaire ? L'Allemagne de Mertz applaudit à tout rompre. Et pour cause : avec leurs usines déjà implantées outre-Atlantique, nos voisins germaniques échappent largement aux foudres tarifaires. Pendant que nous, Français, découvrons que nos fleurons industriels vont morfler, Berlin se frotte les mains de voir ses concurrents hexagonaux handicapés.
Cette fracture europĂ©enne Ă©tait-elle prĂ©visible ? Bien sĂ»r. Quand on a passĂ© des dĂ©cennies Ă faire semblant d'ĂȘtre unis tout en dĂ©fendant chacun ses intĂ©rĂȘts nationaux, on ne peut guĂšre s'Ă©tonner de constater que l'Ă©difice s'effrite au premier coup de boutoir trumpien.
Les vrais gagnants : Cheneer Energy et Lockheed Martin
Pendant que nous nous lamentons sur notre sort, qui se frotte les mains ? Les producteurs de gaz naturel liquĂ©fiĂ© amĂ©ricains â Cheneer Energy et Venture Global en tĂȘte â qui viennent de dĂ©crocher le jackpot Ă©nergĂ©tique du siĂšcle. Lockheed Martin, Raytheon et Boeing Defense, qui voient s'ouvrir un marchĂ© captif de 150 milliards pour leurs joujoux militaires.
L'art de la nĂ©gociation selon Trump 2.0 ? Faire du chantage tarifaire votre standard Ă 15â%, puis regarder vos « partenaires » supplier pour redescendre Ă des niveaux "acceptables". Et visiblement, ça fonctionne Ă merveille.
« Achetez l'Amérique, vendez l'Europe »
Les marchĂ©s financiers, eux, n'ont pas attendu l'analyse gĂ©opolitique pour trancher. L'euro perd 0,7â% face au dollar, les actions des constructeurs automobiles europĂ©ens chutent, et les analystes sortent leur nouveau mantra : Achetez l'AmĂ©rique, vendez l'Europe. Diversifiez vers les ETF S&P 500, misez sur la tech amĂ©ricaine, le dollar roi reprend du service.
Nous voilà donc prévenus : l'Europe des marchés vient de voter avec ses pieds. Direction la sortie.
Le grand vassal de l'histoire moderne
Au-delĂ des chiffres et des pourcentages, c'est bien notre statut gĂ©opolitique qui vient de basculer. Nous voilĂ passĂ©s du rĂȘve d'un « troisiĂšme pĂŽle » entre les Ătats-Unis et la Chine Ă celui de satellite amĂ©ricain.
- Dépendance commerciale,
- énergétique,
- militaire :
Le triptyque de la vassalisation est complet.
L'autonomie stratĂ©gique europĂ©enne ? Elle vient de rendre son dernier souffle sur le green de Turnberry. Nous, qui rĂȘvions d'Ă©quilibrer l'ordre mondial, nous dĂ©couvrons que nous sommes seulement le plus grand Ă©tat vassal de l'histoire moderne, pour reprendre l'expression qui claque.
L'Europe, puissante mais soumise
Il y a quelque chose de fascinant â et de dĂ©sespĂ©rant â dans cette capacitĂ© europĂ©enne Ă transformer chaque crise en occasion de dĂ©pendance accrue. Nous avons quittĂ© le gaz russe pour le gaz amĂ©ricain, Ă©changĂ© Gazprom contre Cheneer Energy, et nous appelons cela « diversification Ă©nergĂ©tique ».
Ăconomiquement puissante mais politiquement soumise : voilĂ le nouveau ADN europĂ©en que Van Der Leyen vient de graver dans le marbre Ă©cossais. Une Europe qui aura tout â sauf son indĂ©pendance.
L'histoire jugera si ce 27 juillet 2025 marquera le début d'une décennie de domination américaine renforcée ou si nous saurons, un jour, retrouver le chemin d'une véritable souveraineté. En attendant, nous voilà prévenus : l'Europe vient bel et bien de signer quelque chose qui ressemble étrangement à sa mort économique.
Le plus beau dans tout cela ? C'est qu'on nous expliquera sĂ»rement demain que c'Ă©tait « inĂ©vitable » et dans l'intĂ©rĂȘt de tous ...*
Source : ChaĂźne YouTube Money Radar
https://www.youtube.com/watch?v=E6kRkTYEJxI


