L’étude Unmarried Boomers Confront Old Age: A National Portrait (USA) indique qu’en 2009, environ un tiers des « Baby Boomers » étaient non mariés. PMC
Cette vidéo m'a immédiatement interpellé, car, moi aussi, j'ai abandonné ce terrain de jeu depuis 25 ans.
Et, à 80 ans l'année prochaine, après avoir été marié deux fois 15 ans et eu deux fois deux enfants, je me félicite tous les jours de ce choix.
Comme je l'ai déjà expliqué sur ce site, heureusement pour les femmes, peu d'hommes sont capables de vivre longtemps, seuls et heureux. J'estime leur pourcentage à beaucoup moins de 10 %, voire à 5 %.
Ecoutez la vidéo ici
Puis, si cela vous intéresse, lisez l'article que j'ai rédigé après avoir écouté attentivement ce document.
Quand la solitude devient la plus paisible des révolutions silencieuses.
Autrefois, vivre seul était un aveu d’échec. Aujourd’hui, c’est presque une philosophie.Des millions d’hommes, jeunes et vieux, désertent les champs de bataille du couple moderne pour retrouver ce que la société leur a volé : le calme.
Pas de rancune, pas de drame. Juste une déconnexion lucide d’un jeu devenu absurde.
Le double standard : deux poids, deux amours
Une femme peut proclamer fièrement : “Je veux un homme beau, riche et confiant.”
Les réseaux sociaux applaudissent : confiance, affirmation de soi.
Mais qu’un homme ose dire : “Je veux une femme mince, douce et fidèle”, et il devient immédiatement une menace pour l’égalité des sexes.
De même, un homme n'a pas intérêt à dire qu'il préfère les femmes plus jeunes ou plus riches.
Ce que les femmes aujourd'hui n'ont aucun problème à répéter à longueur de réseaux sociaux
Ce déséquilibre est devenu une mécanique invisible du désenchantement masculin.
Les hommes modernes ont cessé de se battre contre l’injustice du discours.
Ils ont simplement décidé de se taire et de partir — discrètement, sans slogan, sans pancarte.
Le paradoxe du silence masculin
C’est sans doute le point le plus ironique de cette époque :
Les hommes ne se plaignent pas de leur retrait, ce sont les femmes qui s’en désolent.
Sur les réseaux, les vidéos de femmes affirmant “il n’y a plus d’hommes disponibles” pullulent.
Elles n’ont pas tort : les hommes sont là, mais ailleurs — au sport, dans leurs passions, dans leur tranquillité retrouvée.
L’auteur souligne que beaucoup de femmes, qui étaient très exigeantes à 30 ans, se retrouvent à 45 et se demandent pourquoi “les hommes de valeur” ne s’intéressent plus à elles.
Pendant ce temps, ces mêmes hommes, à 45 ans, commencent une nouvelle vie : carrière stabilisée, maturité émotionnelle, liberté totale.
Et pour certains, cette seconde jeunesse dure bien plus longtemps que la première. N.DL.R : je valide !
Le marché de l’amour : Wall Street du désir
Le couple moderne fonctionne comme la Bourse : tout le monde veut acheter au plus haut et vendre au meilleur moment.
Les femmes les plus “cotées” se voient comme des actions premium, et beaucoup d’hommes ordinaires se sentent déclassés avant même d’avoir fait une offre.
Résultat : la majorité masculine se retire du marché amoureux comme on sort d’un casino après avoir trop perdu.
Ils ont compris que, dans cette économie du désir, le meilleur moyen de gagner, c’est de ne plus jouer.
Hypergamie 2.0 : les filtres qui tuent l’amour
Les applications de rencontre ont remplacé la rencontre par le tri. Taille, salaire, apparence, lieu de résidence : chaque profil devient une fiche produit.
Mais dans cette hypergamie numérique, les hommes moyens deviennent invisibles, et les femmes déçues par leurs propres critères.
Cru, certes, mais sociologiquement exact dans un marché où la jeunesse féminine est surexposée et la maturité masculine, redécouverte.
Réseaux sociaux : vitrine, vanité et vide
Les plateformes sont devenues les nouveaux temples de la validation.
Une femme peut exposer sa liberté sans honte ; un homme qui fait de même est taxé de narcissisme.
Le regard masculin est coupable, le regard féminin est célébré.
Résultat : les hommes se retirent du regard — ils n’ont plus besoin d’être vus, seulement d’être bien.
Le couple moderne : burn-out à deux
Les relations actuelles ressemblent à des startups émotionnelles : tout le monde promet la lune, personne ne tient les délais.
Les femmes veulent des hommes sensibles, mais solides, ambitieux, mais disponibles, dominant, mais doux.
Cioran écrivait : « L’art d’aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d’une anémone. »
Les hommes finissent épuisés, comme des employés en fin de contrat affectif.
Le désengagement n’est donc pas un rejet de l’amour, mais une grève de la performance sentimentale.
La solitude choisie : luxe et longévité
La solitude masculine, loin d’être une punition, devient un art de vivre.
Silence, autonomie, liberté d’horaire… Plus personne pour juger la cuisson des pâtes.
Des hommes qui ont connu mariages, divorces et enfants découvrent, souvent vers 45 ou 50 ans, une deuxième adolescence, mais sans insouciance ni drame.
Comme le dit le Coach du Calme, la solitude n’est pas une absence, c’est un retour à soi.
Et paradoxalement, ce sont ces hommes détachés qui séduisent encore le plus : ils ne cherchent plus à plaire.
Une crise des relations, pas des sexes
Ce n’est pas une guerre entre hommes et femmes, mais une panne du système.
Les femmes, trop souvent prisonnières de leurs propres standards, se heurtent à une réalité : la pénurie d’hommes émotionnellement disponibles.
Mais cette pénurie n’est pas un hasard — c’est un choix collectif d’abandon.
Les hommes ne revendiquent rien : ils s’évaporent simplement.
Ils méditent, voyagent, créent, ou se contentent d’un chat et d’un bon vin rouge.
Et quand on leur demande s’ils ne se sentent pas seuls, ils sourient :
“Jamais été aussi tranquille.”
N.D.L.R
Évidemment, toutes les femmes ne sont pas comme cela et les hommes désengagés et heureux ne sont pas (encore?) légion.
J'aimerais beaucoup que l'on se décide à faire des études sérieuses pour connaitre les raisons principales des célibataires de tous âges. On a trop tendance depuis des décennies à présupposer que tous les hommes célibataires sont malheureux.
Je pense que cela n'est pas vrai et qu'il existe beaucoup de célibataires heureux, de tous âges et de tout sexe. Car, encore une fois, j'ai souvent constaté que beaucoup de femmes célibataires et ayant dépassé la cinquantaine appréciaient énormément leur célibat et n’avaient aucunement l’intention de refaire leur vie.
Dans tous les cas, en ce qui me concerne, je fais partie des hommes célibataires, depuis longtemps, très heureux, et n'ayant aucune envie de replonger.
Et, croyez-moi, question sexe, je ne suis pas tout rangé des voitures.
Tant il est vrai que le sexe ne s'use ... que si l'on ne s'en sert pas.
N.B
Pour ceux qui ne me connaissent pas, j'aurai 80 ans l'année prochaine et je suis célibataire depuis 25 ans. C'est aussi l'âge exact de ce site Internet, que je gère seul depuis l'an 2000.






La grande résurrection du business de la mort