Introduction de la vidéo

Une équipe de Ligne Rouge s'est rendue à Shenzen, la ville chinoise la plus futuriste où sont conçus bon nombre de ces équipements boostés à l'intelligence artificielle.

A l’image de la marque BYD (prononcer à l'anglaise "Bi Ouaille Di") devenue le premier constructeur de voitures électriques devant l’entreprise américaine Tesla.

Un grand reportage Ligne Rouge de Fabrice Babin, Nicolas Baggioni et Alexandre Funel


 

Chine: le nouvel empire de la tech 

 

http://www.youtube.com/watch?v=Pz1BRayxEW8
 

Ce document explore la transformation spectaculaire de la Chine, passée de "l'usine du monde" à un leader mondial de l'innovation technologique, en se concentrant principalement sur la ville de Shenzen [00:08].

Shenzen, la "Silicon Valley" chinoise

Le reportage débute à Shenzen, une métropole où la technologie futuriste est déjà une réalité quotidienne : des robots assurent le service en chambre [00:23], des taxis circulent sans chauffeur [00:29], et les paiements se font quasi-exclusivement par QR code, même pour les vendeurs de rue [00:57]. On y suit un habitant, Chris, qui commande son dîner via la "super-application" WeChat [02:36] et se fait livrer par un drone en quelques minutes [02:58].

La révolution du véhicule électrique

Shenzen est également à la pointe de la mobilité électrique. Les taxis et bus y sont 100 % électriques [05:37], et trois nouveaux véhicules vendus sur quatre sont électriques. 
 

Le reportage met en lumière le constructeur BYD, qui a dépassé Tesla pour devenir le plus grand vendeur de voitures électriques au monde en 2024 [09:13]. Parti d'une entreprise de batteries pour téléphones [07:40], BYD impressionne par ses innovations, comme un superchargeur offrant 400 km d'autonomie en 5 minutes [07:18]. L'entreprise s'implante désormais massivement en Europe, notamment en France [10:03], soulevant des inquiétudes quant à une concurrence déloyale due aux subventions de Pékin [10:38].

L'écosystème de l'innovation

La vitesse de développement de Shenzen s'explique par son écosystème unique. Un entrepreneur français, Laurent Le Pen, installé depuis 18 ans [11:12], explique qu'il peut développer un produit en un temps record (six mois pour son dernier enregistreur IA [12:46]) car tous les talents et fournisseurs se trouvent dans un rayon de 100 km [13:00]. 
 

Cette concentration permet une réactivité impensable ailleurs [13:38]. Les entreprises chinoises ne se contentent plus de fabriquer pour les autres ; elles créent désormais leurs propres marques mondiales comme DJI (drones) ou Tencent (WeChat) [15:16].

Robotique et Intelligence Artificielle

La Chine investit massivement dans la robotique. Le reportage montre des robots humanoïdes capables d'assurer des tâches de manutention 24 heures sur 24 dans des usines automobiles [16:47], avec pour objectif d'automatiser les 30 % de tâches encore effectuées par des humains [17:28]. Cette avancée s'appuie sur la maîtrise de l'IA, un grand nombre d'ingénieurs et un marché intérieur colossal [18:11].

La volonté politique

Cette transformation est pilotée par le gouvernement central, notamment via le plan "Made in China 2025" lancé par Xi Jinping [19:16]. L'objectif est de devenir le leader mondial dans des domaines clés comme l'IA, la robotique et les voitures électriques [19:55]. L'État soutient massivement les start-ups, par exemple en finançant des incubateurs offrant des loyers très bas [21:09], ce qui permet à de jeunes entrepreneurs de développer des produits innovants comme un fauteuil roulant autonome capable de monter les escaliers [22:44].

Le futur de la mobilité

Au-delà des voitures, la Chine expérimente activement les taxis-robots [24:07], jugés plus sûrs car ils n'ont ni fatigue ni émotions [26:21]. Le reportage se conclut par un vol d'essai à bord d'un taxi volant, le EH216S [27:52]. L'entreprise EHang a déjà reçu l'autorisation commerciale pour exploiter ces appareils, une première mondiale [29:58].

Le revers de la médaille : la surveillance

Le document n'élude pas le côté sombre de cette avancée : l'omniprésence de la surveillance. Shenzen est truffée de caméras, avec un objectif d'une par habitant [31:05]. La reconnaissance faciale est utilisée partout, y compris pour récupérer son enfant à l'école [31:33]. L'habitant suivi, Chris, admet que c'est une "arme à double tranchant", un compromis entre sécurité et vie privée [32:16].
 

N.D.L.R
 

Et, s’il n’y avait que la tech ! 
 

Je vous suggère de regarder sur YouTube les nombreux reportages sur les grandes villes chinoises. Vous constaterez qu’à côté de ces métropoles ultra modernes, les grandes villes américaines, qui nous impressionnaient depuis les années 50, font très pâle figure. 
 

Ce sont des villes ultra modernes avec une gestion informatisée des transports publics, des services publics, des équipements publics, etc.

Bien entendu tout ceci a été possible, aussi vite, parce que la Chine n’est pas un pays démocratique. On ne demande pas leur avis aux Chinois. Pire, ils sont contrôlés en permanence. 1984 ? Petit bras. Et, quand ça va mal, comme pendant la crise de la Covid, nos confinements, c'étaient des colonies de vacances !

Finalement, je suis impressionné par tout ce qui a été fait en Chine en quelques décennies seulement. Mais, je n'aimerais pas du tout y vivre.
 

La preuve : depuis bientôt deux mois, je vis à Tazacorte, une toute petite ville sur la côte ouest de l'île de La Palma,  aux Canaries. Je vous raconterai ma vie dans cet endroit charmant dans un très proche article. Pour vous donner une idée, son titre sera :
La Palma : Un Continent en Miniature, Réserve de la Biosphère.

Et, dites-vous bien que si parfois mon comportement peut surprendre : deux déménagments en un an, seul et à 80 ans l’année prochaine, par exemple, mes décisions ne sont jamais le fruit du hasard 😉.