
Le résumé
- L’article s’appuie sur la condamnation de Nicolas Sarkozy et les zones d’ombre entourant le financement de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017. Il évoque la difficulté à encadrer et à rendre transparente la vie politique, où les scandales financiers semblent toujours présents.
- Emmanuel Macron est soupçonné de n’avoir pas déclaré certains revenus liés à son passage chez Rothschild, soulevant une interrogation sur la déclaration d’intérêts et sur les flux financiers opaques impliquant des paradis fiscaux.
- Les auteurs regrettent une vie politique dominée par des aventuriers au service du capital privé, soulignant le malaise populaire et le discrédit de l’institution présidentielle, perçue comme trop puissante et accaparée par des intérêts privés.
- La succession des affaires (Sarkozy, Macron, Alstom, financement libyen) montre la crise de l’autorité, la dérive narcissique du pouvoir et le désordre organisé par la présidence, au détriment de l’intérêt général.
- L’article nous invite à tourner la page du présidentialisme, à repenser le système politique pour renforcer la démocratie et éviter que l’extrême droite ne profite du discrédit ambiant.
- Les auteurs dénoncent aussi la nocivité d’une partie du système médiatique, la désinformation et la victimisation pratiquées par certains responsables politiques.
En conclusion, le texte est une critique mordante du présidentialisme français, jugé responsable de la crise actuelle des institutions, de l’opacité financière, et du malaise démocratique.blast-info
N.D.L.R
Exactement !
Il est important de comprendre que la crise de la dette publique française n’est pas causée par des dépenses excessives, mais plutôt par des recettes publiques insuffisantes, volontairement contenues. De même, la crise politique française depuis l'arrivée de Macron au pouvoir ne découle pas des parlementaires et du système parlementaire, comme les médias de révérence tentent de nous le faire croire, mais plutôt du président et du système présidentiel. Surtout lorsque ce président n'est pas à la hauteur de sa tâche, alors qu'il pense exactement le contraire.
La Vᵉ République n'est pas un régime réellement démocratique : elle a été pensée pour faire face à une période et un président d'exception, en l'occurrence, Charles de Gaulle.
Sous la direction d'un président qui s'est avéré être dans cet exercice tout sauf exceptionnel, la Vᵉ République ne peut aboutir qu'à un blocage.
Voire une catastrophe si son dernier avatar, persuadé que les problèmes viennent des parlementaires et des Français, et surtout pas de lui, continuait d'amplifier volontairement le chaos dans le but évident de le "contraindre" à promulguer l'application de l'article 16 de la Constitution, qui lui donnerait tous les pouvoirs.