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Dette de la Sécu : le problème, ce ne sont pas pas les dépenses, mais les recettes !

Un article d'Alternatives Économiques. Comme toujours avec Macron et ses multiples gouvernements, ils tentent constamment de focaliser l'attention des français sur les dépenses, alors que le vrai problème se situe au niveau des recettes. En effet, comme disait ma grand-mère (ce qui ne nous rajeunit pas, car je suis moi-même bientôt octogénaire) : on ne peut faire qu'avec ce que l'on a ! A force de puiser dans les ressources de la Sécu pour faire plaisir à ses amis, ou pour réparer ses erreurs (gilets jaunes = 10 milliards !) Macron est le premier responsable du déficit de notre Sécurité sociale..



Image : ChatGPT via Genspark
Image : ChatGPT via Genspark
Le lien vers l'article d'Alternatives Economiques, pour ceux qui sont abonnés


Un article de Céline Mouzon paru le 10 juin 2025.

Extraits :

La Cour des comptes a décidément des choses à dire sur la Sécurité sociale. Dans le rapport annuel  qu’elle consacre à l’institution fin mai, elle évoque des « dérives continues » et dresse un tableau alarmiste de la situation. Quel crédit accorder à ce diagnostic ? Faut-il incriminer les dépenses qui seraient hors de contrôle ? Ou les choix politiques de ces dernières années qui conduisent la Sécu dans le mur ?

Mais, le déficit ne vient pas nécessairement de dépenses excessives. Il provient de l’écart entre les recettes (628 milliards d’euros en 2024) et les dépenses (643 milliards d’euros). En l’occurrence, en 2024, le problème tient d’abord aux recettes, ce que souligne la Cour : sur les 4,8 milliards d’euros de déficit supplémentaire, 3,7 milliards d’euros (77 %) viennent de recettes moindres que prévues, et 1,1 milliard d’euros (23 %) de dépenses plus élevées.

L'article rédigé à partir de cet article et avec la collaboration de ChatGPT, version gratuite, vous explique ci-après les vraies raisons de ce déficit.




 

🧨 Dette de la Sécurité sociale : le vrai scandale, ce sont les recettes, pas les dépenses

 
On nous répète depuis des décennies que la Sécurité sociale coûte trop cher. Pourtant, un rapport récent de la Cour des comptes révèle une toute autre réalité : le problème n’est pas l’explosion des dépenses, mais la fragilité des recettes. Et si cette dette colossale était en fait le résultat de choix politiques bien conscients ?
 

💥 2024-2025 : un déficit qui s’aggrave… sans crise exceptionnelle


La Sécurité sociale connaîtra en 2024, un déficit de 15,3 milliards d’euros, soit près de 5 milliards de plus que prévu. Ce chiffre n’est pas dû à un événement exceptionnel comme le Covid, mais à un déséquilibre structurel :
 
  • 90 % du déficit vient de la branche maladie
  • Et 77 % du dérapage budgétaire est dû à une baisse des recettes, pas à des dépenses incontrôlées.
 

🏦 Des recettes sacrifiées sur l’autel de la TVA et des exonérations


Deux choix politiques majeurs ont fragilisé la Sécu :

1. La TVA, une recette instable


Depuis 2019, la TVA finance en partie la Sécu. En cas de consommation faible, les recettes chutent… mais les besoins restent. En 2023, la TVA représentait 8 % des recettes de la Sécu, contre moins de 1 % cinq ans plus tôt. Une dépendance inquiétante.


2. Les exonérations patronales, une fuite sans fond


En 2024, 5,5 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales n’ont pas été compensés.
Depuis 2014, ces allègements sont passés de 21 à 77 milliards d’euros.

Le hic ? Aucun effet probant sur l’emploi ou la compétitivité. Pour les salaires au-dessus de 1,6 Smic, c’est même contre-productif : cela augmente les salaires, mais pas les embauches.


📉 Une dette massive… mais surtout organisée


La CADES (Caisse d’amortissement de la dette sociale) devait éteindre la dette sociale d'ici à 2033.
Mais, les déficits explosent, et depuis 2024, elle n’a plus le droit d’en absorber de nouveaux. La Sécurité sociale est donc livrée à l’ACOSS (Agence Centrale des Organismes de Sécurité sociale,) contrainte d’emprunter à court terme, plus cher et plus risqué. Résultat : une dette structurelle, transformée en bombe à retardement.

 

😷 Le Covid ? Un prétexte pour noyer la Sécu


En 2020, l’État a transféré 136 milliards d’euros à la CADES, dont 50 milliards liés à la crise sanitaire. Cette opération, selon plusieurs économistes, aurait dû être assumée par l’État lui-même.
« On savait qu’on allait étrangler la Cades », alerte l’économiste Michaël Zemmour.

🧩 Le piège politique : organiser la dette pour justifier les réformes


Le plus cynique ? Cette dette n’est pas le fruit d’un accident, mais d’une stratégie politique. En créant délibérément un déficit, on prépare le terrain à :
 
  • des coupes budgétaires,
  • des réformes de « rationalisation »,
  • et des hausses des reste-à-charge pour les assurés.
« Créer de la dette fait payer les soins plus tard et plus cher », conclut Brigitte Dormont.
 

🧭 Que faire pour sortir de l’impasse ?


Quelques solutions existent, mais nécessitent du courage politique :
 
  • Prolonger la durée de vie de la CADES (loi organique obligatoire)
  • Transférer au moins une partie de la dette à l’État
  • Créer des recettes exceptionnelles pour lisser le choc
  • Et surtout : cesser de saboter les recettes de la Sécu au nom d’un dogme fiscal inefficace.
 

✂️ Le rabot permanent de l'ONDAM : austérité planifiée


Chaque année, la loi de financement de la Sécurité sociale fixe un objectif (ONDAM Objectif National des Dépenses d'Assurance Maladie, ) en deçà des besoins réels. Les hôpitaux doivent « se débrouiller », avec des économies non documentées : 4,3 milliards € pour 2025. On appelle cela des « gains d’efficience ». En réalité, c’est un euphémisme pour « manque de moyens ».


📌 Conclusion : une Sécurité sociale saignée, pas par les dépenses… mais par les choix politiques


Derrière l’alerte de la Cour des comptes, il ne faut pas se tromper de cible. La dette n’est pas une fatalité, c’est le résultat d’une série de décisions politiques assumées :
  • Exonérer les entreprises sans contrepartie
  • Remplacer des recettes stables (cotisations) par des recettes volatiles (TVA)
  • Laisser filer la dette pour ensuite justifier la réduction des droits.
 
Alors non, le problème n’est pas la Sécu. Le problème, c’est ce qu’on en a fait.

Samedi 19 Juillet 2025

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