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Prostate : 10 erreurs fatales à éviter et trois études sur la masturbation et la santé de la prostate


La santé de la prostate est souvent un sujet tabou ou minimisé. Pourtant, ce n’est pas une fatalité : d’après le Dr Sophie Bernard, de simples changements de mode de vie peuvent faire toute la différence, à tout âge. Voici les dix erreurs les plus répandues qui abîment votre prostate… et un plan d’action précis pour inverser la tendance dès aujourd’hui. Ne prêtez pas attention au titre racoleur de cette vidéo, qui n'a rien à voir avec son contenu. En revanche, j'ai ajouté un addendum sur l'influence de la masturbation sur les problèmes de prostate, ce qui est un sujet important quand on se préoccupe de la santé de cet organe ô combien vital pour la gent masculine. En effet, je rappelle qu'à l'instar du clitoris chez la femme, la prostate est le centre du plaisir chez l'homme.



Prostate : 10 erreurs fatales à éviter et trois études sur la masturbation et la santé de la prostate
La santé de la prostate est souvent un sujet tabou ou minimisé.

Pourtant, ce n’est pas une fatalité : d’après le Dr Sophie Bernard, de simples changements de mode de vie peuvent faire toute la différence, à tout âge.

Voici les dix erreurs les plus répandues qui abîment votre prostate… et un plan d’action précis pour inverser la tendance dès aujourd’hui.


Les 10 erreurs qui détruisent la prostate

1/ Déshydratation volontaire
Limiter sa consommation d’eau pour éviter d’aller aux toilettes ? Mauvaise idée. L’urine concentrée irrite la prostate, aggrave les symptômes et augmente son volume.
À faire : boire par petites quantités tout au long de la journée. Objectif : urine jaune claire.
 
2/ Position assise prolongée
Rester assis plus de deux heures d’affilée comprime la prostate et ralentit la circulation.
 
À faire : se lever et marcher deux minutes toutes les 30 minutes.
 
3/ Excès de caféine
Café, thé et sodas sollicitent trop la vessie, provoquant des envies fréquentes et de la rétention.
 
À faire : limiter le café à 2 tasses par jour, éviter après 14h, privilégier les tisanes.
 
4/ Alimentation ultra-transformée
Ces produits favorisent l’inflammation et le déséquilibre hormonal.
 
À faire : mettre au menu tomates (lycopène), brocolis, graines de courge (zinc), saumon (oméga 3).
 
5/ Rétention urinaire
Se retenir d’uriner est toxique pour la prostate et favorise les infections.
 
À faire : Aller aux toilettes dès que le besoin se fait sentir (max : attendre 15 minutes).
 
6/ Tabac
Son accumulation augmente le risque de cancer et accélère le vieillissement glandulaire.
 
À faire : arrêter le tabac, l’amélioration est rapide et significative.
 
7/ Ignorer le dépistage médical
Sans contrôle annuel (toucher rectal, dosage PSA après 50 ans), on risque un diagnostic trop tardif.
 
À faire : consulter chaque année à partir de 50 ans.
 
8/ Consommation excessive de viande rouge
La viande (surtout grillée et transformée) est pro-inflammatoire et cancérigène.

À faire : une fois/semaine maximum, privilégier le poisson ou la volaille.
 
9/ Obésité abdominale
Le tour de taille est le meilleur témoin de l’inflammation chronique.

À faire : perdre du poids, supprimer les sucres rapides, marcher chaque jour. Objectif : < 94 cm.
 
10/ Stress chronique
Le stress suractiverait l’inflammation prostatique.
À faire : cohérence cardiaque, méditation, marche quotidienne, prise de magnésium. 
 

Le protocole d’action prostatique (semaine par semaine)

Semaine 1 : Hydratation régulière, bouger plus, limiter la caféine l'après-midi, surveiller son tour de taille.
 
Semaine 2 : Chasser les aliments transformés, démarrer la cohérence cardiaque, uriner à la demande, prendre RDV pour un dépistage.
 
Semaine 3 : Limiter la viande rouge, tenter le jeûne intermittent (16/8), ajouter zinc/magnésium/vitamine D, marcher chaque jour.
Semaine 4 : Se peser chaque semaine, relaxation avant le coucher, tenir un carnet urinaire, fêter chaque victoire ! 


Points clés à retenir

Changer ses habitudes, c’est pouvoir améliorer jusqu’à 70 % des symptômes urinaires… en un seul mois !
 
L’âge n’est pas une fatalité. Avec une bonne hygiène de vie, la prostate peut demeurer en bonne santé à tout âge.
 
Dépistage et prévention restent essentiels pour préserver dignité et qualité de vie.

Addendum

Masturbation et prostate 

Contrairement à certaines idées reçues, la masturbation (tout comme l’activité sexuelle régulière) n’est pas nuisible pour la prostate. Plusieurs études suggèrent qu’une éjaculation fréquente pourrait même réduire le risque de cancer, en aidant à éliminer certaines toxines.

Les principales études sérieuses sur ce sujet 

Voici un résumé et les références de trois études majeures et sérieuses ayant démontré une association entre fréquence d’éjaculation et réduction du risque de cancer de la prostate :

Étude de Harvard / Health Professionals Follow-Up Study (Rider et al., European Urology, 2016)

Méthodologie :

- Suivi prospectif de 31 925 hommes américains de 1992 à 2010. 

- Fréquence d’éjaculation auto-reportée, analysée à différents âges. 

- Ajustement pour l’âge, le dépistage PSA, le mode de vie...

Résultats :

Les hommes déclarant ≥21 éjaculations par mois à 40-49 ans présentaient un risque réduit de 22 % de cancer de la prostate par rapport à ceux avec 4-7 éjaculations mensuelles.
 

L’effet protecteur était surtout observé pour les cancers de faible agressivité.

 

Conclusion : La fréquence d’éjaculation élevée au long de la vie adulte est associée à une réduction du risque de cancer de la prostate.pubmed.ncbi.nlm.nih


 

Étude européenne CAPLIFE (Espagne, World Journal of Men's Health, 2023)

Méthodologie :

- Étude cas-témoins : 456 patients atteints de cancer de la prostate et 427 témoins, 40-80 ans.

- Fréquence d’éjaculation analysée sur différents âges de la vie. 

- Ajustement pour facteurs de mode de vie. 

Résultats :

- Moins de 4 éjaculations/mois était associé à un risque 2,4 fois plus élevé de cancer de la prostate. 

- L’association est encore plus forte pour les cancers agressifs : risque multiplié par 2,8 (ISUP 3–5). 

- Les hommes avec troubles urinaires et moins de 4 éjaculations/mois ont un risque multiplié par près de 4.

 

Conclusion : Une faible fréquence d’éjaculation augmente nettement le risque de cancer de la prostate, notamment les formes graves.easp

 

 

3. Analyse et synthèse récente (Futura Sciences, 2025)

Analyse de la littérature :

L’étude de Harvard reste la référence avec un design solide, mais une méta-analyse chinoise nuance : la protection semble optimale autour de 16-21 éjaculations mensuelles, au-delà le bénéfice plafonne ou diminue.
 

Plusieurs mécanismes biologiques sont évoqués : élimination de substances cancérigènes, réduction de l’inflammation glandulaire, soutiens immunologiques via l’ocytocine et les endorphines ; aucune preuve de lien avec comportements sexuels à risque si activité réalisée sans comportement dangereux.
 

Limites : les sociétés savantes ne recommandent pas officiellement une fréquence minimale, mais confirment l’absence de risque et le possible effet bénéfique d’une sexualité régulière.futura-sciences
 


 

En synthèse

La relation est solidement établie dans les grandes cohortes : une fréquence d’éjaculation élevée (idéalement >16-21 fois/mois) est associée à une réduction nette du risque de cancer de la prostate, surtout pour les formes peu agressives.
 

Les mécanismes sont plausibles mais encore débattus ; l’évacuation régulière du liquide prostatique et l’effet sur l’inflammation jouent probablement un rôle.
 

Aucune donnée ne suggère de danger à une sexualité régulière pour la prostate : au contraire, c’est un facteur protecteur.
 

Références :

[Étude Harvard/Eur Urol, Rider et al., 2016]pubmed.ncbi.nlm.nih
 

[CAPLIFE Study/World Journal of Men's Health, 2023]easp
 

[Futura Sciences, 2025 – synthèse vulgarisée et contextualisée]futura-sciences
 

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27033442/

https://www.easp.es/project/ejaculation-frequency-and-prostate-cancer-caplife-study/

https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/cancer-prostate-ejaculer-frequemment-aide-t-il-prevenir-cancer-prostate-22396/

https://docs.google.com/document/d/1oO61JugUIyMiVcEWwe0y4r5r-O-_We9uBZNzhtBJ0V4/edit?tab=t.0

https://www.bbc.com/afrique/articles/ce9r693g802o

https://www.allodocteurs.fr/des-ejaculations-frequentes-protegent-elles-vraiment-du-cancer-de-la-prostate-37139.html

https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/peut-on-vraiment-reduire-le-risque-de-cancer-de-la-prostate-en-ejaculant-souvent-203737.html

https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=cancer-prostate-reduire-risques-masturbation-orgasme

https://urologie-davody.fr/dernieres-news/cancer-prostate/cancer-de-prostate-plus-dejaculations-de-risque/

https://urologie-davody.fr/dernieres-news/cancer-prostate/cancer-de-prostate-combien-dejaculations-mois/
 

 

 

N.D.L.R

J'aurai 79 ans dans 3 mois.

J'ai été opéré de la prostate bénigne il y a 10 ans. En Thaïlande, où j'habitais à cette période de ma vie. L'opération s'est bien passée, c'est-à-dire que je n'ai rien perdu de mes capacités sexuelles, ce qui aurait été dommage en Thaïlande, mais mes problèmes de miction nocturnes sont revenus. À raison de 3 ou 4 fois la nuit.

J'ai étudié de près tout ce que je pouvais trouver sur internet à ce sujet, surtout sur YouTube. J’ai observé la quasi-totalité des 10 recommandations de cette vidéo.

À l'exception de la visite médicale annuelle, car, lors de l'opération, on n'avait découvert aucun problème de cancer. En raison, je pense, de la vie saine que j'ai adoptée depuis mon départ à la retraite à l'âge de 60 ans. Qui, je vous l'assure, n'a rien à voir avec ma vie avant ma retraite. Pour résumer ma vie antérieure, je fumais comme un pompier, je buvais comme un trou, et je mangeais comme un goret.

En revanche, j'ai commencé à prendre régulièrement un complément alimentaire à base de Saw Palmetto (palmier nain de Floride) et de zinc (voir l'illustration). Qui, en plus de ma vie saine m'a régularisé mes mictions nocturnes qui sont désormais d'une fois par nuit, ce qui ne me pose aucun problème.

Je rappelle qu'après 75 ans, notre prostate cumule beaucoup de cellules cancéreuses, mais qui, avec une vie saine, sont évacuées et ne posent pas de problème de généralisation en cancer.  

En conclusion, je valide totalement les 10 recommandations de cette vidéo, avec juste un bémol pour la visite annuelle. Qui, à mon avis, est facultative si vous menez une vie saine et ne souffrez d'aucune comorbidité. Dès que vous souffrez d'une comorbidité en effet (voir liste ci-après), vous êtes condamné aux médicaments à vie et au suivi médical permanent. Dont les problèmes de prostate ne sont pas les plus invalidants.

Selon la célèbre controverse du terrain et des microbes et virus :

Pasteur : « le microbe est tout, le terrain n’est rien ».
Béchamp/Bernard : « le microbe n’est rien, le terrain est tout ».

Je suis du côté de la science moderne, qui reconnaît (enfin) que les deux facteurs interagissent : le microbe est nécessaire pour la maladie infectieuse, mais la gravité et l’évolution dépend fortement du « terrain » (âge, immunité, comorbidités, microbiote).

Ce qui signifie, entre autres, que les médecins qui accordent 10 minutes maximum à chacun de leurs patients n'ont aucun moyen de connaître quoi que ce soit de leurs "terrains". Ce n'est pas de la mauvaise volonté de leur part, c'est juste qu'ils n'ont pas le temps de s'intéresser au terrain de leur patients.

Quant aux "patients en puissance" comme les appellent officieusement Big Pharma et ses affidés, ils devraient savoir que, mis à part quelques individus bénis des dieux, la santé n'est pas un cadeau du ciel, mais un travail de tous les instants de leur part. Surtout après l’âge de 60 ans, mais il est préférable de commencer le plus tôt possible. Néanmoins, j'ai pu constater en ce qui me concerne qu'il n'est jamais trop tard pour commencer à s'occuper de sa santé.

Pour le dire autrement, hors la génétique et les accidents, on a la santé que l'on mérite et il vaut mieux le comprendre le plus tôt possible.

Liste des comorbidités les plus fréquentes
 
  • ​Obésité (IMC > 30 kg/m²)
  • Diabète (types 1 et 2)
  • Hypertension artérielle
  • Insuffisance cardiaque et maladies cardiovasculaires
  • BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) et autres pneumopathies chroniques
  • Insuffisance respiratoire chronique
  • Cancers évolutifs ou récents
  • Insuffisance rénale chronique
  • Cirrhose du foie ou maladies hépatiques chroniques
  • Pathologies psychiatriques : dépression, démence, troubles bipolaires, schizophrénie, anxiété
  • Maladies neurologiques : antécédents d’AVC, maladie de Parkinson, épilepsie
  • Immunodépression (congénitale ou acquise, VIH, transplantations)
  • Trisomie 21
  • Apnées du sommeil, fibrose pulmonaire
  • Troubles du métabolisme : hypothyroïdie, anémie
  • Troubles associés au TDAH (chez l’adulte, ex : anxiété, dépendances, dyspraxie)
  • Maladies auto-immunes et autres affections chroniques.
     
Cette liste n'est pas exhaustive et elle augmente tous les jours...
 

Dimanche 14 Septembre 2025

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