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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



60 ans : l’âge de l’apogée ?

Source : synthèse d’une étude sur un indice composite (CPFI) mêlant cognition, personnalité et jugement. Un article du média The Conversation.

On a vanté la jeunesse comme un trésor ; la cinquantaine préfère la finesse. À 60 ans, on court moins vite — mais on vise mieux.



Image GPT 5
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Le chiffre qui surprend (et qui rassure)

En combinant 16 dimensions — mémoire, vitesse de traitement, savoirs accumulés, traits de personnalité, résistance aux biais, qualités de jugement — les chercheurs obtiennent un pic composite de performance entre 55 et 60 ans. Autrement dit : la balance penche souvent en faveur de l’expérience plutôt que de la seule vivacité.

Comment ils ont construit l’indice

Plutôt que de regarder une seule capacité, l’étude crée un Cognitive-Personality Functioning Index (CPFI). Les mesures sont standardisées, pondérées puis agrégées pour offrir une vue d’ensemble. Puissant pour dégager une tendance, ce procédé dépend toutefois des choix de pondération et du type d’études mobilisées.

Ce qui décline — et ce qui s’améliore

  • Déclin : la vitesse de traitement et certaines mémoires de travail chutent graduellement dès la quarantaine/cinquantaine.
     
  • Gain : connaissances, stabilité émotionnelle, sens du jugement, résistance aux erreurs cognitives, conscienciosité… Autant d’atouts qui compensent (et parfois dépassent) la perte de réflexes.

Ce que cela change pour le travail et la société

  • Remettre en question des politiques qui écartent automatiquement les plus âgés des postes à responsabilité. Beaucoup de compétences décisionnelles sont au mieux entre 55 et 65 ans.
     
  • Pour les métiers exigeant vitesse et réactions instantanées (contrôle aérien, intervention d’urgence), les limites d’âge restent pertinentes.
     
  • Les ressources humaines gagneraient à encourager le mentorat intergénérationnel et la réaffectation progressive des tâches.

Ce que l’étude ne prouve pas (et pourquoi on reste prudent)

  • Moyenne ≠ destin : grande variabilité individuelle selon santé, éducation, style de vie et environnement socio-économique.
     
  • Transversal vs longitudinal : de nombreuses données sont transversales — comparer des générations différentes à un instant donné peut confondre effet d’âge et effet de génération. Les études longitudinales permettront de préciser l’âge du « pic ».
     
  • Pondérations : selon que l’on privilégie la rapidité cognitive ou le jugement, l’âge du sommet bouge.

À retenir (en trois phrases)

  1. La cinquantaine / début soixantaine est souvent un sommet composite : moins de réflexes, plus de sagesse opérationnelle.
     
  2. Ce résultat plaide pour valoriser l’expérience dans les postes décisionnels et renforcer le mentorat.
     
  3. Prudence : il s’agit d’une tendance moyenne — pas d’une règle universelle.

 

Conclusion :

La jeunesse a les bras, l’âge a le compas. À 60 ans, on a souvent un coffre d’outils mieux ordonné : des erreurs classées, des priorités affinées — et la capacité de dire non sans perdre son charme. Si quelqu’un vous souffle « t’es trop vieux pour ça », souriez : vous avez probablement l’avantage stratégique.

 



Dimanche 26 Octobre 2025

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