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Covid-19 : le grand gaspillage des vaccins périmés

J'ai trouvé cet article du Monde (peu suspect de complotisme) qui, c'est rare, n'était pas réservé aux abonnés. Il permet de se rendre compte de l'étendue du gaspillage inouï qui s'est produit à l'occasion de la distribution des vaccins anticovid dans le monde. Aux frais des contribuables, bien entendu.



Ce sont des doses  de vaccins que  l'on déblaie !
Ce sont des doses de vaccins que l'on déblaie !
Résumé ChatGPT 4


Le gaspillage considérable de vaccins anti-Covid, particulièrement d’AstraZeneca, en France et dans d'autres pays riches, met en lumière des problèmes logistiques et de gestion des stocks au niveau international.

N.D.L.R : Le Monde, 1ᵉʳ journal de France, n'était nullement étonné à l'époque que notre ministre de la Santé n'évoque absolument pas ce qu'il est advenu des doses de vaccins Pfizer, qui fut pourtant le vaccin le plus utilisé en France.

- Plus de 240 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été gaspillées dans les pays riches, dont 73 % étaient des doses de Pfizer et 18 % d'AstraZeneca.

N.D.L.R : ceci aurait dû faire sursauter les excellents journalistes du Monde. Mais, non !

- En France, 218 000 doses d’AstraZeneca ont dû être jetées pour dépassement de la date limite d'utilisation. (Aucune de Pfizer !)

- Les pays riches ont massivement donné leurs excédents de vaccins, souvent juste avant l'expiration, créant des problèmes pour les pays en développement

- L'OMS a critiqué la manière dont les dons étaient gérés, soulignant le manque de planification et de transparence.

- Des pays comme le Nigeria ont reçu des vaccins avec peu de temps de conservation restant, entraînant la destruction de plus d'un million de doses.

- Il existe des obstacles juridiques et logistiques liés aux dons de vaccins, notamment des conditions imposées par les fabricants et des durées de conservation courtes.

- La durée de vie des vaccins a été un enjeu, certains n'étant initialement stables que pour six mois, bien que des extensions aient été demandées par les fabricants.

- AstraZeneca n'a pas suivi la recommandation de demander une extension de la durée de vie de son vaccin, contrairement à d'autres fabricants.

- L'enquête révèle un problème systémique dans la gestion des stocks de vaccins et la distribution aux pays en développement.

- Cette situation met en évidence un défi majeur pour la santé mondiale et la gestion efficace des crises sanitaires.

N.D.L.R

S'il est scandaleux qu'autant de doses de vaccins aient été gaspillées, il n'est pas moins scandaleux que tant de doses de vaccins aient été commandées !

À l'évidence, les besoins de la France, pour ne parler que d'elle, ont été largement surestimés. À tel point que l'on peut légitimement s'interroger sur les raisons d'un tel dysfonctionnement. Ce que le vénérable journal du Monde s'est bien gardé de faire.

Je rappelle qu'en son temps Dame Bachelot, ministre de la Santé, bien quoiqu'antérieurement lobbyiste pour l'industrie pharmaceutique (!) avait fait la même « erreur » de volume de commandes de vaccins disproportionnées, à l'occasion de l'épidémie de S.R.A.S, en 2003.

Avec exactement les mêmes conséquences catatrophiques pour les finances de l'État.

Errare humanum est, perseverare diabolicum...

Le lien vers l'article du Monde





Lundi 8 Janvier 2024

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