Ou comment 904 milliards d'euros disparaissent chaque année dans les poches des "serviteurs du peuple"

Alors, mes chers concitoyens européens, vous vous demandez pourquoi vos impôts augmentent, pourquoi les services publics se dégradent et pourquoi vous avez l'impression que vos dirigeants vivent sur une autre planète ? J'ai une excellente nouvelle pour vous : ce n'est pas une impression. C'est un fait documenté, chiffré, et tellement énorme que même les parlementaires européens n'arrivent plus à le cacher.

904 milliards d'euros par an. Voilà ce que coûte la corruption en Europe selon le rapport des Verts de 2018. Pour vous donner une idée, c'est 4,5 fois le budget total de l'Union européenne. Autrement dit, nos élus volent plus d'argent qu'ils n'en dépensent officiellement. Chapeau l'artiste !

Le Pfizer Gate : quand Ursula fait du business par SMS

Commençons par le plus juteux : notre chère Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui a négocié 1,8 milliard de doses de vaccins avec Pfizer... par SMS. Oui, vous avez bien lu. Les contrats qui engagent 500 millions d'Européens se négocient maintenant comme une livraison de pizza.

Le plus beau dans l'histoire ? Ces SMS ont "mystérieusement disparu". Comme c'est pratique ! La Commission européenne avoue candidement ne pas pouvoir les retrouver. Vous imaginez si vous disiez ça au fisc ? "Désolé, mes factures ont disparu, mais faites-moi confiance !"

Résultat de cette petite négociation secrète : Pfizer a multiplié sa valeur boursière par deux en 18 mois et s'est assuré un tiers de ses revenus annuels. Pendant ce temps, vous, vous payez vos vaccins avec vos impôts. Deux fois : une fois pour les acheter, une fois pour enrichir Pfizer.

Le Qatar, la Chine et les petits cadeaux qui font les grandes corruptions

Eva Kaili, ex-vice-présidente du Parlement européen, avait visiblement mal compris le concept de "représenter les citoyens". Elle préférait représenter le Qatar et le Maroc, moyennant quelques petites enveloppes. 150 000 euros en espèces retrouvés chez elle, plus 1,5 million saisis au total. Pas mal pour une fonctionnaire !

Mais attendez, ce n'est que l'apéritif. Nos eurodéputés se sont aussi fait plaisir avec la Chine : smartphones gratuits, voyages tous frais payés, places de foot VIP... Tout ça pour vendre la 5G chinoise à l'Europe. Parce que quand on peut avoir un iPhone gratuit, pourquoi s'embêter avec la sécurité nationale ?

Le plus savoureux ? 25% des 720 eurodéputés ont été impliqués dans au moins 253 affaires criminelles l'année dernière. Un sur quatre ! Et le pompon revient à ce député grec qui continue de voter depuis sa cellule de prison grâce à l'immunité parlementaire.

Bruxelles, capitale mondiale du lobbying (et de l'hypocrisie)

Vous pensiez que Washington était le temple du lobbying ? Détrompez-vous. Bruxelles fait mieux : 50 000 lobbyistes pour 197 000 habitants. Soit un lobbyiste pour quatre habitants ! Vos enfants grandissent littéralement entourés de vendeurs d'influence.

Ces gentils messieurs investissent 1,7 milliard d'euros par an pour acheter vos représentants. Et ça marche : pour chaque euro investi, ils récupèrent 4,41 euros en subventions, contrats publics et réglementations sur mesure. Un retour sur investissement de 441% ! Vos livrets A font pâle figure à côté.

La porte tournante : quand réguler devient un stage de pré-embauche

Le système est d'une beauté diabolique : 95% des anciens commissaires européens finissent par travailler dans le privé, souvent dans les secteurs qu'ils étaient censés réguler. C'est comme si votre médecin devenait dealer après vous avoir soigné.

José Manuel Barroso, ex-président de la Commission, a vu son salaire multiplié par 60 en rejoignant Goldman Sachs. Pas mal comme prime de départ ! Pendant des années, il a réglementé les banques en sachant qu'il finirait par les rejoindre. Vous comprenez mieux pourquoi les réglementations bancaires européennes ressemblent à du gruyère ?

Les vrais perdants : vous, moi, nos enfants

Pendant que cette joyeuse bande s'enrichit, vous, vous payez. 8 000 euros par contribuable partent en fumée chaque année. C'est votre treizième mois qui finance les yachts de ces parasites.

Vos hôpitaux manquent de moyens ? Normal, l'argent est parti dans les poches d'Eva Kaili. Vos écoles se dégradent ? Logique, Ursula préfère négocier avec Pfizer. Vos routes sont défoncées ? Évidemment, les lobbyistes ont détourné les budgets d'infrastructure.

Et le plus beau, c'est qu'ils vous font culpabiliser ! "Il faut accepter l'austérité", "les citoyens doivent faire des efforts", "nous vivons au-dessus de nos moyens". Pendant qu'ils vivent au-dessus des vôtres !

L'innovation européenne ? Morte et enterrée

Vous vous demandez pourquoi l'Europe est à la traîne face à la Chine et aux États-Unis ? La réponse est simple : quand les décisions se prennent dans les dîners de lobbying, les start-ups et les PME n'ont pas leur place à table.

Les entreprises vertueuses qui jouent le jeu de la concurrence loyale se font laminer par celles qui achètent leurs avantages réglementaires. Résultat : l'innovation stagne, les talents fuient, et l'Europe devient le musée du monde.

La démocratie européenne : une fiction bien pratique

Parlons franchement : peut-on encore parler de démocratie quand les lois sont écrites par des lobbyistes, validées par des élus corrompus et appliquées par des fonctionnaires qui préparent déjà leur reconversion dans le privé ?

Votre vote ? Il sert à légitimer un système où les vraies décisions se prennent ailleurs. L'abstention record aux élections européennes n'est pas de la paresse citoyenne, c'est de la lucidité !

Et les garde-fous dans tout ça ?

Ah oui, il y a l'OLAF, l'office anti-fraude européen ! Très efficace : moins de 5% des affaires aboutissent à une condamnation. Les autres sont "discrètement enterrées" au nom de l'immunité parlementaire ou du "respect des procédures".

C'est comme avoir une police qui arrête 5% des voleurs et laisse filer les autres parce qu'ils ont une carte de membre VIP.

Conclusion : réveillez-vous !

L'Union européenne n'est plus ce projet noble d'unité et de paix qu'on nous vend. C'est devenu une gigantesque machine à blanchir l'argent sale, où une caste de privilégiés s'enrichit sur votre dos en vous expliquant que c'est pour votre bien.

904 milliards d'euros par an, c'est le prix de votre naïveté. Chaque fois que vous entendez un eurocrate parler de "valeurs européennes" ou de "démocratie", rappelez-vous ces chiffres. Rappelez-vous Eva Kaili et ses liasses, Ursula et ses SMS disparus, Barroso et sa multiplication des salaires.

L'Europe que vous payez n'est pas celle qu'on vous raconte. Il est temps de le dire, de le crier, et surtout de ne plus l'accepter.

Parce qu'au final, la seule chose qui coûte plus cher que la corruption, c'est de continuer à fermer les yeux dessus.