Voici l'article proposé par Claude 3 et fondé sur la transcription de cette vidéo, avec un résumé des points principaux :
Le résumé :
- Malgré ses promesses de protéger les plus fragiles et de lutter contre les inégalités, Emmanuel Macron a rapidement pris des mesures favorisant les plus riches au détriment des plus pauvres dès son arrivée au pouvoir en 2017.
- La suppression de l'ISF et le plafonnement de l'imposition du capital ont fait perdre des milliards à l'État chaque année.
- Face à la baisse des recettes fiscales, le gouvernement annonce maintenant 30 milliards d'euros d'économies sur 2 ans, qui toucheront principalement les dépenses sociales et les collectivités.
- Pendant ce temps, la baisse des impôts pour les entreprises se poursuit, creusant encore plus les inégalités.
- Cette politique inégalitaire profite directement à l'extrême droite qui progresse dans les sondages.
Article :
Dès son élection en mai 2017, Emmanuel Macron avait promis dans son discours de « protéger les plus fragiles», « organiser mieux les solidarités« et « lutter contre toutes les formes d'inégalité ». Pourtant, il n'aura fallu que quelques mois pour que le nouveau président renie ces engagements.
L'une de ses premières mesures fut de réduire d'un milliard d'euros les aides à l'emploi, touchant essentiellement les associations et le secteur caritatif. Dans le même temps, l'APL dont bénéficient des millions de familles modestes a été amputée de 1,7 milliard. Le président parlait alors de devoir mettre « un pognon de dingue dans les minimas sociaux ».
Mais, la générosité est ailleurs. La suppression de l'ISF, remplacé par l'IFI, fait perdre plus de quatre milliards par an à l'État. S'y ajoute l'instauration d'une « flat tax » plafonnant l'imposition du capital. Résultat, les plus riches sont moins taxés sur leurs dividendes que les salariés sur leur travail.
Aujourd'hui, alors que les recettes fiscales sont en baisse, le gouvernement annonce en catastrophe 30 milliards d'économies sur deux ans. Une somme équivalente à ce qu'aurait rapporté l'ISF s'il n'avait pas été supprimé… Mais, pas question de revenir dessus ni d'augmenter les impôts. Au contraire, Bruno Le Maire promet de poursuivre la baisse de la fiscalité des entreprises.
Qui va donc payer ? Les collectivités locales et surtout les bénéficiaires de « la dépense sociale ”, autrement dit les plus précaires. Pendant ce temps, à trois mois des européennes, l'extrême droite caracole en tête des sondages. Une situation dont la politique inégalitaire menée depuis 2017 est directement responsable.
N.D.L.R :
L’argument de Bruno Le Maire selon lequel l'économie « forcée » de 10 milliards en 2024 serait due à une diminution des rentrées fiscales est particulièrement vicieux.
De fait, comme je l'ai déjà rappelé ici, la diminution des ressources du budget 2024 est le résultat d'une manœuvre dilatoire du ministre qui avait prévu lors de la préparation du budget 2024 une croissance de 1,4 % alors que tous les spécialistes estimaient qu'elle ne pouvait être supérieure à 1 %, voire inférieure.
Il ne s’agissait pas d’une erreur, mais d’un procédé vieux comme le parlementarisme consistant à augmenter sans raison véritable les prévisions de recettes d’un budget. Ce qui augmente arithmétiquement le montant des dépenses du même budget. Sans avoir à fournir des explications embarrassantes aux parlementaires chargés de voter le budget.
Or, le propre d’un bon budget est, au contraire, de prévoir le plus exactement possible le montant des recettes à venir afin de dépenser uniquement dans les limites de cette prévision.
C’est le b.a.-ba de la prévision budgétaire et surestimer les recettes est la ficelle éculée des financiers indélicats.
De toute manière, un président qui ment comme un arracheur de dents (les extraits d’allocutions de cette vidéo le prouvent sans aucune équivoque) serait bien embarrassé d’avoir un ministre des Finances intègre.
Le résumé :
- Malgré ses promesses de protéger les plus fragiles et de lutter contre les inégalités, Emmanuel Macron a rapidement pris des mesures favorisant les plus riches au détriment des plus pauvres dès son arrivée au pouvoir en 2017.
- La suppression de l'ISF et le plafonnement de l'imposition du capital ont fait perdre des milliards à l'État chaque année.
- Face à la baisse des recettes fiscales, le gouvernement annonce maintenant 30 milliards d'euros d'économies sur 2 ans, qui toucheront principalement les dépenses sociales et les collectivités.
- Pendant ce temps, la baisse des impôts pour les entreprises se poursuit, creusant encore plus les inégalités.
- Cette politique inégalitaire profite directement à l'extrême droite qui progresse dans les sondages.
Article :
Dès son élection en mai 2017, Emmanuel Macron avait promis dans son discours de « protéger les plus fragiles», « organiser mieux les solidarités« et « lutter contre toutes les formes d'inégalité ». Pourtant, il n'aura fallu que quelques mois pour que le nouveau président renie ces engagements.
L'une de ses premières mesures fut de réduire d'un milliard d'euros les aides à l'emploi, touchant essentiellement les associations et le secteur caritatif. Dans le même temps, l'APL dont bénéficient des millions de familles modestes a été amputée de 1,7 milliard. Le président parlait alors de devoir mettre « un pognon de dingue dans les minimas sociaux ».
Mais, la générosité est ailleurs. La suppression de l'ISF, remplacé par l'IFI, fait perdre plus de quatre milliards par an à l'État. S'y ajoute l'instauration d'une « flat tax » plafonnant l'imposition du capital. Résultat, les plus riches sont moins taxés sur leurs dividendes que les salariés sur leur travail.
Aujourd'hui, alors que les recettes fiscales sont en baisse, le gouvernement annonce en catastrophe 30 milliards d'économies sur deux ans. Une somme équivalente à ce qu'aurait rapporté l'ISF s'il n'avait pas été supprimé… Mais, pas question de revenir dessus ni d'augmenter les impôts. Au contraire, Bruno Le Maire promet de poursuivre la baisse de la fiscalité des entreprises.
Qui va donc payer ? Les collectivités locales et surtout les bénéficiaires de « la dépense sociale ”, autrement dit les plus précaires. Pendant ce temps, à trois mois des européennes, l'extrême droite caracole en tête des sondages. Une situation dont la politique inégalitaire menée depuis 2017 est directement responsable.
N.D.L.R :
L’argument de Bruno Le Maire selon lequel l'économie « forcée » de 10 milliards en 2024 serait due à une diminution des rentrées fiscales est particulièrement vicieux.
De fait, comme je l'ai déjà rappelé ici, la diminution des ressources du budget 2024 est le résultat d'une manœuvre dilatoire du ministre qui avait prévu lors de la préparation du budget 2024 une croissance de 1,4 % alors que tous les spécialistes estimaient qu'elle ne pouvait être supérieure à 1 %, voire inférieure.
Il ne s’agissait pas d’une erreur, mais d’un procédé vieux comme le parlementarisme consistant à augmenter sans raison véritable les prévisions de recettes d’un budget. Ce qui augmente arithmétiquement le montant des dépenses du même budget. Sans avoir à fournir des explications embarrassantes aux parlementaires chargés de voter le budget.
Or, le propre d’un bon budget est, au contraire, de prévoir le plus exactement possible le montant des recettes à venir afin de dépenser uniquement dans les limites de cette prévision.
C’est le b.a.-ba de la prévision budgétaire et surestimer les recettes est la ficelle éculée des financiers indélicats.
De toute manière, un président qui ment comme un arracheur de dents (les extraits d’allocutions de cette vidéo le prouvent sans aucune équivoque) serait bien embarrassé d’avoir un ministre des Finances intègre.