
Le 5 août 2025, coup de tonnerre aux États-Unis : le Department of Health and Human Services (HHS) a décidé d’arrêter ses financements pour les vaccins à ARNm. Près d’un demi-milliard de dollars de projets stoppés net.
Ce n’est pas un geste politique isolé, c’est une décision fondée sur des études scientifiques publiées — et souvent ignorées jusqu’ici.
Les études qui dérangent
Le HHS ne se base pas sur des rumeurs, mais sur des travaux solides :
- Réanalyses d’essais cliniques Pfizer et Moderna : excès d’événements indésirables graves chez les vaccinés, plus nombreux que les hospitalisations COVID évitées.
- Études sur la mortalité toutes causes : bénéfice constaté pour certains vaccins à adénovirus, pas pour l’ARNm.
- Méta-analyses et cohortes géantes : confirment des risques accrus de myocardites, surtout chez les jeunes hommes.
- Revues récentes : elles soulèvent la question de « l’empreinte immunitaire », c’est-à-dire une efficacité qui s’érode avec les variants.
Ces signaux ne sont pas des “on-dit”. Ce sont des faits documentés dans la littérature scientifique, parfois même avec l’aval de l’OMS via le Brighton Collaboration.
Modélisations contre données réelles
On a beaucoup entendu : “les vaccins ont sauvé des millions de vies”. Mais il faut préciser : ces chiffres viennent de modèles, pas d’essais cliniques.
En revanche, les effets indésirables sont eux bien observés dans les données réelles — et même largement sous-estimés, car les systèmes de pharmacovigilance ne captent qu’une minorité des cas.(10 % !)
Le tournant américain
Le HHS a donc tranché :
- On arrête d’investir dans l’ARNm pour les virus respiratoires.
- On redirige les financements vers d’autres plateformes vaccinales (inactivés, recombinants, etc.).
Ce n’est pas une lubie, c’est une réorientation stratégique. Même si une partie de la communauté scientifique continue de défendre mordicus l’ARNm, la décision est actée : les signaux négatifs sont jugés trop sérieux pour continuer comme avant.
Et en France ?
Pendant que les Américains changent de cap, en France : silence radio.
- L’ANSM reconnaît les effets indésirables graves… mais au compte-gouttes.
- Les victimes restent largement invisibles et sans réparation.
- L’ONIAM, censé indemniser, n’a ouvert que quelques dizaines de dossiers, loin de refléter la réalité.
Chez nous, on préfère mettre le couvercle plutôt que d’ouvrir le débat. Résultat : les personnes qui souffrent encore des effets secondaires n’ont pas de reconnaissance, ni de soutien.
Mon avis
Pendant la pandémie, on a pris pour argent comptant des modèles catastrophistes qui prévoyaient des dizaines de millions de morts. Ils se sont révélés faux, mais ils ont provoqué une panique mondiale et des milliards dépensés dans la précipitation.
Aujourd’hui, ceux qui paient le prix des effets indésirables sont bien réels. Et on continue de leur dire de se taire.
Que le ministère américain de la Santé rompe avec l’ARNm devrait faire réfléchir nos dirigeants.
En France, rien ne bouge. Et c’est une honte.
Le problème de la France est que la honte, Micron n’a aucune idée de ce que cela peut être.
Sources directes
- Fraiman et al. (Vaccine, 2022) – Serious adverse events of special interest following mRNA COVID-19 vaccination
- Benn et al. (Vaccine, 2023) – Randomized clinical trials of COVID-19 vaccines: do adenovirus-vector vaccines have beneficial non-specific effects?
- Méta-analyse myocardites (NPJ Vaccines, 2023) – Systematic review & meta-analysis in adolescents following BNT162b2
- Communiqué officiel du HHS (5 août 2025) – HHS Winds Down mRNA Vaccine Development Under BARDA