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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Ces experts qui ne croient pas à une deuxième vague imminente

Alors que les autorités sanitaires redoutent un relâchement dans les comportements qui pourrait rapidement conduire à une avalanche de nouveaux cas, des experts, certes minoritaires, expliquent qu'ils ne croient pas au risque d'un rebond, imminent ou pas.



Pas plus de deuxième vaque que de franchise dans les discours de Macron
Pas plus de deuxième vaque que de franchise dans les discours de Macron

Après ses lamentables ratés du début de cette crise sanitaire, il est évident que le gouvernement cherche en permanence à nous faire peur.

Pourquoi ?

Ce n'est pas nouveau du tout comme moyen de gouvernement. Les dictatures l’utilisent depuis la nuit des temps.

Ce qui est nouveau c'est que les démocraties, complètement dépassées ces dernières décennies par les oligarchies financières, s'y mettent aussi.

Je vous joins un excellent texte à ce sujet paru sur le site : Toupie.org qui devrait édifier ceux qui ne croient pas, ou ne veulent pas croire, à cette dérive « moderne » de la démocratie


Faire peur pour gouverner

Manipulation de l'opinion publique

La politique de la peur consiste, pour un gouvernement, à provoquer la peur au sein de sa population pour faciliter l'adoption de lois sécuritaires. En réduisant ainsi la liberté individuelle, il espère pouvoir assurer son maintien. Les citoyens, quant à eux, en échange d'une hypothétique sécurité sont conditionnés pour renoncer progressivement à leurs libertés.

Le journaliste et critique américain, Henry Louis Mencken (1880-1956) constate, dès le début du XXe siècle, cette tendance : « le but de la politique est de garder la population inquiète et donc en demande d'être mise en sécurité, en la menaçant d'une série ininterrompue de monstres, tous étant imaginaires ».

Selon Dan Gardner [1], l'efficacité des politiques de la peur serait due au fait que l'évaluation des risques et les façons de s'en protéger ne résultent pas d'une attitude rationnelle, mais d'un comportement émotionnel entretenu par les hommes politiques. C'est un corollaire de l'explication donnée par Edward Bernays [2] pour qui la mentalité collective est guidée par l'impulsion, l'habitude ou l'émotion et non par la pensée.

Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty International, a souligné ce phénomène à l'occasion de la sortie de son rapport 2007 : « En adoptant des politiques à court terme qui encouragent les peurs et créent la division, certains gouvernements sapent l'État de droit et les droits humains, entretiennent le racisme et la xénophobie, divisent les populations, augmentent les inégalités et sèment les germes de nouvelles violences et de futurs conflits ».

Si l'on a pu considérer la "politique de la peur" comme l'une des caractéristiques des dictatures, l'emploi de cette expression dans une démocratie sous-entend que les hommes politiques instrumentalisent des craintes avérées ou non de la population pour atteindre leurs objectifs. Il s'agit là d'une forme de manipulation de l'opinion, de manière indirecte ou subliminale, qui réveille les pulsions les plus abjectes de la xénophobie et du racisme. Les discours alarmistes et anxiogènes ainsi que la désignation d'ennemis intérieurs servent alors à légitimer des mesures disproportionnées qui portent atteinte aux droits fondamentaux, dans le but de mieux contrôler la population.

La classe politique, impuissante devant l'oligarchie financière qui dirige l'économie mondiale, a besoin pour rester au pouvoir d'agiter le chiffon rouge de la peur pour détourner l'attention du peuple. Concentrée sur des « guerres perpétuelles », méfiante et divisée, l'opinion publique mondiale n'est plus tentée par la remise en cause du système politico-économique en place.

N.D.L.R
La Covid-19 restera dans l'histoire comme un excellent exemple de gouvernement par la peur.

Pour conclure, je citerais le professeur Jean-François Toussaint :

« Quand la Covid a tué un peu plus de 320 000 personnes depuis décembre, 28 millions de personnes dans le monde mouraient pour d'autres causes. Je pose la question : quelles sont les priorités ? »

On ne saurait mieux dire.


Un document Youtube sur ce sujet

Ce document date du 26 avril. Depuis, le moins qu'on puisse dire est que la suite des événements donne plutôt raison au Professeur Toussaint.

Faut-il rappeler que les médias, pour des raisons pécuniaires évidentes, ont toujours préféré les mauvaises nouvelles aux bonnes nouvelles.




"Moins de 5 % de la vague reste à subir"...


Selon le professeur Toussaint, la fin de la pandémie est proche

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Vendredi 22 Mai 2020

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