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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



C'était peut être pas mieux avant, mais c'est certainement pas mieux maintenant !

Quelques réflexions qui me sont venues à la suite de la lecture d'un texte trouvé sur Internet.



Le texte, dont je n'ai pas trouvé l'auteur

A la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats.

La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit :
- Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !

La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique :
- Je suis désolée, il n'y avait pas de mouvement écologiste de mon temps.

Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute :
- Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement de votre temps !

Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin.
Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées.

Mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

Elle ajoute :

De mon temps, on montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d'ascenseurs.
On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : on marchait jusqu'à l'épicerie du coin.

Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

On ne connaissait pas les couches jetables : on lavait les couches des bébés
On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde.
On avait un réveil qu'on remontait le soir.
Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas.
On ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto-portées : On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon.
On travaillait physiquement ; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité.

Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif.
On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter.
On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo.
On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations.
Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24.

Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rue.

On n'avait qu'une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.

Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique !

Source: NC

N.D.L.R

Certes, tout n'était pas mieux avant. A mon âge (71 ans) je peux émettre une opinion "vécue" sur ce sujet.

Passionné de nouvelles technologies, d'Internet, webmaster unique de ce site depuis l'an 2000, et utilisateur de smartphones depuis 1996, j'ai eu la chance d'assister et même de participer, à ma modeste échelle et tout au long de mon existence, à plus de bouleversements, dans tous les domaine,s que n'en ont connus mes ancêtres pendant des siècles. J'ai aimé, et je suis toujours avec enthousiasme, tous ces changements.

Mais, une chose pour moi est sûre : ce n'est pas mieux, maintenant.

Nous sommes tout de même, il est bon de la rappeler, la première génération, dans toute l'histoire de l'humanité, dont les enfants, à coup sûr, seront moins heureux que leurs parents.

De nos jours, en France, on ne meurt qu'à 82 ans, mais l'espérance de vie en bonne santé, c'est 63 ans ! Seulement ! Cela veut dire qu'aujourd'hui un français sur deux va passer les derniers 20 ans de sa vie, malade, entre les médecins et les hôpitaux.

Certains répondront : c'est inévitable, c'est " la rançon du progrès" !

Pas du tout : que l'Etat interdise demain le tabac, l'alcool, les pesticides, les voitures qui polluent. Que l'industrie pharmaceutique soit nationalisée (il est impensable de gagner de l'argent avec la santé des gens) et bien sûr que l'espérance de vie en bonne santé va remonter spectaculairement.

Mais cela ne se fera pas.

Pourquoi ? Quand j'étais jeune on disait : cherchez la femme. De nos jours on s'en gardera bien. Mais on peut dire, chaque fois, dans tous les cas, cherchez le fric !

Le fric, dans le monde entier, grâce aux nouvelles technologies a pris, totalement, le pouvoir. C'est lui qui régit désormais, sans partage, notre santé et nos pensées. Les politiques lui sont désormais totalement assujettis. La démocratie n'est plus qu'un leurre, les élections, un piège à cons, comme on le disait déjà en 1968.

1968 était avant tout, on se garde bien de la rappeler aujourd’hui, un refus de ce monde de la consommation aux ordres du fric qui venait de faire son apparition. Malheureusement, ce ne fut qu'une révolte et jamais une révolution. Le slogan de l'époque : "Ce n'est qu'un début, continuons le combat" devrait être inversé : "Ce n'était qu'un combat, il faut recommencer le début".

L'aboutissement de tout cela est représenté aujourd'hui par deux dirigeants politiques, totalement représentatifs (pour une fois) de notre monde dit moderne : Trump, la caricature du milliardaire et... Macron, l'icône "bon chic, bon genre" de ce que le fric a de plus nauséeux dans ses effets désastreux sur les plus pauvres d'entre nous.

Il est de bon ton de dire aujourd'hui : “la gauche et la droite c'est complètement dépassé.”

Certainement pas ! D’ailleurs, c'est évidemment la droite qui affirme cela le plus souvent. La gauche n’en n’est pas encore là, mais elle en est pas loin, quand même. Macron a réussi à se faire élire en se proclamant de gauche et de droite. Mais tout ce qu'il fait depuis qu'il est au pouvoir est foncièrement de droite. C'est à dire, pour les jeunes générations à qui on n'inculque plus les fondements de la "vraie" politique : on privilégie les riches, au détriment des moins riches. Ce que je dis là n'est pas une incantation idéologique, c'est ce qui ressort si l'on chiffre l'ensemble des mesures qui ont été prises depuis l'arrivée de Macron au pouvoir. Des économistes pourtant de ses amis, viennent même de le faire savoir, haut et fort.

Jamais Macron, jamais Trump ne prendront des mesures qui pourront, un tant soit peu, mécontenter les financiers qui gouvernent désormais notre monde. Que ce soit en ce qui concerne notre santé ou celle de la planète, ils privilégieront toujours ce qui permettra aux riches qui les soutiennent de gagner encore plus d'argent.

Notre planète est désormais condamnée. La plupart des scientifiques avouent qu'il est déjà trop tard. La moitié des espèces animales à déjà disparu. Notre monde a été plus détérioré, par la main de l'homme, depuis 50 ans que depuis des millions d'années. Notre santé est condamnée : les pesticides, la pollution, les microparticules, le sucre, les sodas, la malbouffe, ont déjà rendu obèses, diabétiques ou cancéreux la majorité des habitant des pays dits "riches" L'autre moitié, toujours pour les mêmes raisons, crève de faim ou de maladies qui n'intéressent pas l'industrie pharmaceutique.

On peut donc le dire sans risque de choquer beaucoup de monde, à part peut être ceux qui, assis sur leur fric, clament que la droite et la gauche sont des concepts ringards :

C'était peut être pas mieux avant, mais c'est certainement pas mieux maintenant.

P.S

Chaque fois que Macron parle, ou chaque fois qu'un de ses distributeurs "d'éléments de langage" répète ce qu'on lui a dit de dire, n'essayez pas de comprendre. Ces gens là sont trop intelligents pour nous, c'est Macron qui le dit. Posez vous simplement la question que tous les enquêteurs se posent en matière criminelle : à qui profite le crime ?

Si vous faites cela, chaque fois, vous verrez : la politique, c'est pas compliqué ! Ce sont les politiciens qui sont, à dessein, compliqués. C'est normal, il n'est pas facile de mentir à tout le monde... en même temps.

J'ai un autre petit truc qui peut vous servir. La pub, pour la plupart des gens c'est chiant, surtout à la télé. En ce moment, pour la première fois depuis des années je peux regarder Roland Garros en direct. J'ai une grande télé, une excellente réception, c'est magnifique. Malheureusement, toutes les 5 minutes, à chaque changement de côté, on nous inflige de la publicité. Ma riposte est alors instantanée ; j'appuie sur le bouton "Mute" de la télécommande, celui qui coupe le son.

Bien entendu, j'évite aussi de regarder les images. Bien que souvent, sans le son, elles n'ont qu'un impact très limité. Ce n'est pas pour rien que, bien que cela soit normalement interdit, toutes les séquences de pub, à la télé comme à la radio, commencent par hausser significativement le son.

Je fais cela depuis 50 ans ! C'est souverain, je vous l'assure. Evidemment, sur mon ordi, sur mon smartphone, j'ai des bloqueurs de pub. En revanche, je n'ai aucun état d'âme pour payer un abonnement pour la musique (Google Play Music) ou le cinéma (Amazon Primevideo) ou le cul (Pornhubpremium).

De la même façon que les pubs influencent sans qu'ils en soient conscient tous ceux qui ne font rien pour atténuer le matraquage publicitaire, depuis le temps que mets en oeuvre systématiquement cette pratique, mon esprit en est arrivé, à rejeter inconsciemment tout ce qui ressemble de près ou de loin, à de la publicité.

Google par exemple, et Facebook affichent de la publicité sur leurs pages qu'il est impossible de bloquer : je vous assure que je ne les voie même pas !

Grâce à cette pratique, jamais perdue de vue depuis tant d'années, je fais partie des très rares personnes qui ne sont pratiquement pas influencées par la publicité. Et regarder Roland Garros à la télé est toujours un grand plaisir.

Tapez "pub" dans le moteur de recherche de ce site (en haut à gauche de la page d'accueil) et vous constaterez que ma publiphobie est bien affirmée.

Notamment dans cet article : A bas la pub !

Last but not least, vous ne l'avez peut être pas remarqué, mais ce site est un des très rares, sur le Net à ne comporter aucune pub. Ce qui ne m'enrichira pas, certes, mais me garantit une totale liberté.



C'était peut être pas mieux avant, mais c'est certainement pas mieux maintenant !

Dimanche 10 Juin 2018

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