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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Ma petite entreprise ne connait pas la crise...

En ces temps de crise, des irréductibles gaulois résistent toujours à l’envahisseur… Votre intuition vous a aidé et vous avez deviné: il s’agit d’industries du sexe.



Ce qui s'appelle prendre son pied !
Ce qui s'appelle prendre son pied !
Je n’ai pas écrit "les industries" ou "l’industrie" du sexe, car il y en a des diverses. La morale est sauve, ce ne sont pas des industries de la prostitution ou assimilées dont il s'agit ici mais bien des instruments de sexualité du couple (préservatifs en premier, sex toy et lingerie fine en second, sites de rencontres en troisième) qui prospèrent.

Il ne suffit pas de faire partie des industries du sexe pour échapper à la crise. En République tchèque, le NY times rapporte que les bordels pour touristes sont directement victimes de la crise du secteur touristique.

En revanche, le roi de la capote m’expliquait à l’occasion de ma (longue) enquête sur les préservatifs que son chiffre d’affaire avait augmenté de 40 à 50% en 2008 par rapport à 2007 "et c’est pareil pour mes potes qui s’occupent de sex toys".

Une amie, qui vient de trouver un CDI très bien payé dans la vente de sex-toys, me confirmait: "Un CDI à plus de 3000 euros par mois, ça ne se trouve plus en dehors de ce secteur."

Un secteur qui résiste à la crise ou qui en profite?

Les avis des experts ont tendance à pencher pour la seconde option: le secteur profite de la crise.

A l’échelle mondiale, les médias de tous les pays se font l’écho de ce que Claire Cavanah co-fondatrice de Babeland, sex shop haut de gamme new yorkais (qui vend des vibro masseurs à 109$ et se réjouit d’une hausse importante de son chiffre d’affaire), appelle dans 24 heures "le réflexe du nid", c'est-à-dire le fait de se réfugier au lit face à la morosité ambiante, pimenter sa vie de couple et privilégier le sexe à tous les autres loisirs. Elle a notamment enregistré une forte hausse de ses ventes lors de moments d’angoisse collective (notamment après le 11 septembre 2001).

L’étude anglaise reprise par eco89 ne disait pas autre chose en montrant que "se glisser sous la couette est élu l'activité la plus populaire en temps de crise par 37% des deux milliers de Britanniques interrogés par l'institut YouGov".

Le Financial Times faisait également état de "salariés de firmes financières licenciés ou des banquiers d’affaires déprimés à Londres [qui] se bousculent sur le site Illicit Encounters, spécialisé dans les relations extra-conjugales."

Effet de substitution

Pas étonnant (et c’est même heureux d’ailleurs) que les ventes de préservatifs augmentent et échappent complètement à la crise. Un paquet de préservatif coûte moins cher qu’une sortie… En économie, on appelle ça l’effet de substitution.

Substituer les calins aux moments de déprime? En voila une bonne résolution pour l’année prochaine que je vous souhaite excellente!

Source : Rue89
Par Camille | Mauvais genre

Samedi 27 Décembre 2008

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