Leurs airs de gentils mécènes ne trompent personne. Quand Bernard, Vincent, Serge, Xavier et les autres injectent des millions dans Les Echos, Le Figaro ou Le Monde, c’est pour maintenir les rédactions sous pression et, par la même, réaliser de belles petites pirouettes fiscales. Xavier Niel avait déclaré : "Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et après ils me foutent la paix..." Parlez-en à Jean-Michel Dumay, ancien président de la société des rédacteurs du Monde, qui s’est battu contre la financiarisation du quotidien de référence avant de se faire débarquer... Ou à Véronique Brocard qui a dû quitter Télérama pour se refaire les dents à Siné Mensuel. Ou encore à Jean Stern (ex Libé, ex La Tribune...). Trois journalistes invités, aujourd’hui, à débattre de la question autour du livre de Jean Stern "Les patrons de la presse nationale, tous mauvais" (éditions La Fabrique, 2012). Un entretien de Daniel Mermet France Inter, 15 heures. | Ecouter en mp3 |