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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Le "squirt" n'est-il que de l'urine ? Réédition corrigée et augmentée.

Jusqu'à présent, la littérature scientifique était à peu près aussi divisée que l'Internet sur la question de savoir si la grande quantité de liquide émise par les femmes lors de l'orgasme (squirt en anglais) représente un " vrai " éjaculât féminin, ou si c'est simplement de l'urine.



Le "squirt" n'est-il que de l'urine ? Réédition corrigée et augmentée.
Définition générale du terme squirt : faire éjecter un liquide d'une petite ouverture en un jet fin et rapide.

Du point de vue de la sexualité, c'est l'émission, qui peut être spectaculaire, d'un liquide par le vagin, à l'occasion d'un orgasme féminin puissant. Cela ressemble à une éjaculation masculine, mais en beaucoup plus puissant et abondant.

Ce qui pourrait expliquer que certains hommes n'apprécient absolument pas la comparaison et en viennent facilement à considérer le squirt comme un gros pipi. Ben, voyons.

Des expériences antérieures se sont concentrées sur la détermination de la composition chimique du liquide, la trouvant chimiquement identique à l'urine, mais ces études ont ignoré la source physique du liquide abondant.

Ici, les chercheurs vont encore plus loin en effectuant des ultrasons avant et après l'éjaculation, ainsi qu'en testant les propriétés biochimiques du liquide.

Il s'avère que non seulement il est chimiquement identique à l'urine, mais que la vessie se vide pendant la période de l'éjaculation coïncidant avec l'orgasme. Alors voilà, c'est probablement juste du pipi après tout !

Nature et origine du "giclement" dans la sexualité féminine.

"INTRODUCTION : Pendant la stimulation sexuelle, certaines femmes signalent l'écoulement d'une quantité appréciable de liquide de l'urètre, un phénomène également appelé "giclement" ou "squirting"

Jusqu'à présent, la nature et l'origine de cette "projection" demeurent controversées. Dans cette enquête, nous avons non seulement analysé la nature biochimique du liquide émis, mais nous avons également exploré la présence de tout liquide pelvien qui pourrait résulter d'une excitation sexuelle et expliquer une émission massive de liquide.

MÉTHODES : Sept femmes, sans anomalies gynécologiques et qui ont rapporté une émission récurrente et massive de liquide pendant la stimulation sexuelle, ont subi un éveil sexuel provoqué. Les échographies pelviennes ont été effectuées après une miction volontaire (US1), et pendant la stimulation sexuelle juste avant (US2) et après un jet (US3). Les concentrations d'urée, de créatinine, d'acide urique et d'antigène prostatique spécifique (PSA) ont été évaluées dans des échantillons urinaires avant la stimulation sexuelle (BSU) et après l'aspersion (ASU) et "l'aspersion" elle-même (S).

RÉSULTATS : Chez tous les participants, US1 (échographie après la miction volontaire) a confirmé que la vessie était complètement vide. Après une période variable d'excitation sexuelle, US2 (juste avant l'éjaculation) a montré un remplissage visible de la vessie, et US3 (juste après l'éjaculation) a démontré que la vessie avait été vidée de nouveau.

L'analyse biochimique du BSU, du S et de l'ASU a révélé des concentrations comparables d'urée, de créatinine et d'acide urique chez tous les participants. Pourtant, alors que le PSA n'a pas été détecté dans le BSU chez six participants sur sept, cet antigène était présent dans le S et l'ASU chez cinq participants sur sept.

CONCLUSIONS : Les données actuelles basées sur la surveillance ultrasonographique de la vessie et les analyses biochimiques indiquent que l'éjaculation est essentiellement l'émission involontaire d'urine pendant l'activité sexuelle,b[ bien qu'une contribution marginale des sécrétions prostatiques au fluide émis existe souvent."]b


N.D.LR

Selon cet article, le squirt est, avant tout, de l'urine.

Bien entendu, ceci n'enlève rien au côté spectaculaire et particulièrement impressionnant de l'éjaculation féminine. Tapez "squirt" dans Google Search et vous serez édifié.

J'ai eu le bonheur de vivre plusieurs années avec une « femme fontaine », c'est ainsi que l'on appelait (très joliment) les femmes qui éjaculent (très) abondamment, dans ma jeunesse.
Voici ce que j'ai pu observer.

C'est rarissime et ce n'est pas inné. La personne en question n'a commencé d'éjaculer qu'après plusieurs mois de «fréquentation assidue».

Ce n'est pas permanent ; il faut que la femme éprouve un orgasme violent pour éjaculer de la sorte. Et, vous le savez toutes et tous, dans le domaine de l'orgasme féminin, ce n'est pas toujours la fête du slip.

En revanche, cela peut chez certaines femmes devenir permanent, c'est-à-dire se produire après chaque orgasme. Lorsqu'une femme a déjà connu l'orgasme (ce qui est loin d'être toujours le cas), elle pourra le ressentir de nouveau plus fréquemment et même devenir multiorgasmique, c'est-à-dire éprouver des orgasmes répétés, de plus en plus rapprochés.

Pour cela, il faut évidemment que son partenaire soit capable de tenir la distance. Ce qui, à l'exception des « hardeurs » professionnels, dont c'est le métier et qui ont l’opportunité de s'entraîner très souvent, est sans doute aussi rare que les femmes multiorgasmiques.

Pour les hommes qui frémiraient, antérieurement ou postérieurement, à la seule évocation de se faire pisser dessus, je rappelle que l'urine n'est pas un poison et que certains adeptes de l'urinothérapie, pratique d'origine Indienne, boivent régulièrement et parait-il avec profit, leur urine, voire celle des autres. Sans aller jusqu'à le boire, le contact avec l’éjaculat féminin n'a rien de désagréable, bien au contraire.

Si, messieurs, vous frémissez encore, c'est que vous n'êtes pas faits pour devenir "hardeur" ou plus prosaïquement pour devenir un très bon amant, capable de susciter et surtout d'accompagner, une excellente amante, coutumière de l'orgasme multiple.

Pour information, si les femmes fontaines sont très rares, la plupart des femmes en revanche, peuvent devenir "orgasmiques multiples". Ce qui est la condition nécessaire, mais peut-être pas suffisante (je ne suis pas une femme) pour devenir femme fontaine.

Il faut pour cela qu'elles aient la chance de rencontrer un homme, non pas membré comme un cheval, comme se l'imaginent la plupart des hommes, mais tout simplement capable de retenir son propre plaisir le plus longtemps possible, et surtout capable de recommencer, encore et encore, même après avoir éjaculé.

Pour parvenir à cela, il faut beaucoup de temps et d'entrainement et surtout être altruiste au lit, c'est-à-dire avoir en tête en permanence, le plaisir de sa partenaire, et non le sien. C'est difficile, je vous l'accorde.

Une dernière information, elle aussi largement méconnue : dans ce domaine, les hommes matures que j’appellerai les "M.M.I.L.F" (Mature Man I like to fuck😉) sont souvent mieux armés que les jeunes hommes. Aussi paradoxal que cela puisse paraître.

En effet, ils ont beaucoup moins de problèmes à retenir leur orgasme très longtemps, ce qui leur permet de fatiguer beaucoup moins pendant un coït. Ils ont aussi l'assurance et la patience que confère l'expérience dans ce domaine si particulier qu'est la sexualité. Si en plus, ils sont encore en excellente forme physique, ils pourront tenir la distance facilement.

Or, il est reconnu que la seconde grande qualité que les femmes recherchent dans ce domaine chez un homme (après l'endurance) c'est l'assurance, c'est-à-dire l'absence de tout stress chez leur partenaire. Ce qui leur permet de se décontracter pendant l'acte et leur offre la possibilité de découvrir en elle-mêmes les incroyables potentialités du plaisir féminin. À côté duquel l'orgasme masculin, en tout cas conventionnel (voir les détails sur ce site, dans la même rubrique) fait pâle figure.

Bien entendu, cela impose aux M.M.I.L.F de veiller à ne pas devenir physiquement repoussant, et de faire ce qu'il faut pour rester en forme.

C'était difficile jadis, c'est tout à fait possible aujourd'hui. La rubrique Santé, sur ce site, foisonne de conseils pour rester en bonne santé, et en excellente forme, à un âge même avancé. Pour information, j'ai maintenant 76 ans.

À cet égard, je m'amuse beaucoup d'entendre les réactions féminines outragées aux paroles de Yann Moix concernant son impossibilité d'envisager de faire l'amour avec une femme de plus de cinquante ans.

J'imagine la réaction de la plupart des femmes de bien moins de cinquante ans si on leur demandait ce qu'elles penseraient à faire l'amour avec un homme de plus de cinquante ans ! Elles prendraient certainement beaucoup moins de gants que Moix.

En effet, le mot auquel elles penseraient immédiatement dans ce cas, c'est : horreur ! À l'exception toutefois de certaines jeunes femmes, peu nombreuses, qui préfèrent les M.M.I.L.F aux jouvenceaux. Désormais, vous savez pourquoi 😉.

C'est aussi la raison pour laquelle de plus en plus d'hommes matures, dont je suis, pour la plupart, en bonne forme physique, quittent la France, et même l'Europe, pour aller résider dans des pays où le sexe n'a pas d'âge. Comme la Thaïlande ou Madagascar.

J'ai vécu sept ans en Thaïlande, mais sur ce point, j'ai préféré, de très loin, Madagascar. Parce qu'en Thaïlande, le plaisir féminin et l'orgasme qui en découle, sont tabous, surtout chez les Thaïlandaises qui monnaient leurs charmes. Pour la raison que leur motivation essentielle est l'argent et que si elles commencent à éprouver du plaisir, au début en tout cas, elles ont tendance à se considérer comme des prostituées, ce que dans leur esprit, elles ne sont pas, puisqu'elles font cela, pour la plupart, pour aider leur famille. En effet, elles envoient quasiment tout l'argent qu'elle gagne à leur famille, généralement dans un village éloigné, dans la partie la plus pauvre de la Thaïlande : l'Issan.

Ce qui n'est absolument pas le cas à Madagascar où, comme en Afrique, le sexe fait partie intégrante de la culture et où l'on trouve un grand nombre de femmes multi-orgasmiques parmi celles qui font l'amour pour de l'argent. Même si l'argent est la motivation essentielle, une Malgache ne répugnera jamais à prendre du plaisir, si affinité bien sûr.

Pour les culs serrés, je précise que jamais de ma vie, je n'ai forcé les désirs d'une femme. Je n'ai jamais eu une mentalité de violeur. Bien au contraire, je n'ai jamais compris comment on pouvait se réconcilier sur l'oreiller.

Lorsque j'étais marié, par deux fois et deux fois 15 ans, le moindre nuage dans la relation avec mon épouse m'empêchait complètement d'engager tout rapport sexuel.

Et, depuis que je ne pratique que l'amour tarifé et uniquement dans de lointaines contrées, où les hommes de plus de 60 ans ne sont pas considérés comme des repoussoirs absolus, dès que je m'aperçois que ma partenaire ne réagit pas, ou mal, à mes préliminaires attentifs (ce qui, je dois le dire, est aussi rare que des préliminaires dans un rapport tarifé) j'arrête tout, je la remets dans ma culotte et je cherche une autre partenaire.

Cela ne m'est arrivé qu'une seule fois durant ma vie sexuelle post maritale plutôt agitée. Je n'ai payé que le taxi et la jeune femme a fini par admettre qu'elle ne pouvait être normalement rémunérée pour des préliminaires aussi rapidement avortés.

Mon plus beau souvenir de Madagascar
Mon plus beau souvenir de Madagascar

Le "squirt" n'est-il que de l'urine ? Réédition corrigée et augmentée.
Dernières nouvelles

Je viens de recevoir une proposition d'article sur le même sujet émanant du site : schoolofsquirt.com. Tout un programme : le squirt a son école !

Je le transmets volontiers. Selon cet article, si le liquide giclé contient de l'urine, c'est aussi bien autre chose que de l'urine. Je l'ai traduit et vous le trouverez ci-dessous.

Je pencherai plutôt vers ce qui est dit dans ce dernier article.

Pour la simple raison que j'ai vécu pendant des années avec une femme fontaine et je puis vous assurer qu'une femme qui « gicle » cela ne ressemble absolument pas à une femme qui fait pipi 😉

Ainsi, contrairement à ce que pensent les culs serrés, le squirt est bien un orgasme féminin majuscule et pas un misérable pipi. Dont acte, comme disait Casanova.

De plus, j'ajoute que je souhaite de tout cœur à toutes les femmes de connaitre un jour, voire régulièrement, ce type d'orgasme.

Quant aux hommes qui seraient effrayés, voire dégoûtés, par un orgasme aussi puissant, qu'ils considèrent au contraire que rares sont les hommes qui ont la chance de provoquer chez une femme ce type de manifestation extrême du bonheur.

En tout état de cause, j'incline à penser qu'un homme qui parvient à faire "squirter" sa partenaire (je n'aime pas le mot gicler, appliqué à une femme) ne sera jamais effrayé et encore moins dégoûté, par ce magnifique spectacle que, croyez-moi, on ne risque pas d'oublier🥰.

Vendredi 5 Mai 2023

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