;
WEB SIDE STORIES- Site personnel de Guy DERIDET
Web Side Storie
WEB SIDE STORIES

«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



La Thaïlande, pays préféré des expatriés.

C’est devenue une habitude, une sorte de « marronnier » comme on dit dans le métier de journaliste : chaque année la banque HSBC publie les résultats de son enquête « Expat Explorer », et à chaque fois la Thaïlande arrive en première place des pays favoris des expatriés.



Baie de Phang Nga
Baie de Phang Nga
Encore ? La Thaïlande en tête du classement HSBC Expat Explorer
Publié par : Redaction Bangkok 30 octobre 2013 dans A la Une, économie, Expatriation

Le classement HSBC entre maintenant dans sa sixième année, et compile des sondages effectués parmi plus de 7.000 expatriés de près de 100 pays à travers le monde. Pour la cinquième année consécutive, la Thaïlande arrive en tête du tableau : les sondés ont indiqué qu’il avait été facile pour eux de s’adapter à la nourriture et à la culture locale, et 60% ont déclaré avoir une alimentation plus saine depuis leur arrivée en Thaïlande.

76% des expatriés en Thaïlande ont constaté une augmentation de leur revenu disponible après leur expatriation

C’est en Asie que les expatriés sont les plus heureux de vivre selon la sixième enquête Expat Explorer de HSBC. Les résultats de cette année montrent également que la Thaïlande apparaît comme la destination la plus favorable pour les expatriés recherchant à la fois qualité de vie et une amélioration de leur situation financière.

Qualité de vie et revenu supérieur

Les expatriés en Thaïlande sont plus susceptibles de déclarer un revenu disponible supérieur après leur relocalisation, avec près de huit sur ​​dix ( 76%) témoignant d’une amélioration, par rapport à une moyenne mondiale de 49%.

Cette tendance se reflète d’ailleurs dans la région où une grande proportion d’expatriés à Taiwan (64%) et au Vietnam (64% ) rapportent des expériences similaires.

Quand il s’agit de l’économie (niveau des rémunérations) la Thaïlande (n °4), l’Indonésie (n ° 6) et Singapour (n ° 9) sont classés parmi les meilleurs endroits où vivre pour les expatriés. La baisse des coûts de la vie, fait de la Thaïlande l’endroit le plus rentable pour les étrangers, tandis que le Vietnam et l’Indonésie sont les mieux classés pour offrir les meilleures opportunités de carrière.

La domination de l’Asie se confirme

La palme revient à la Thaïlande, suivie de la Chine (3ème), Singapour (6ème), l’Inde (7ème) et Taïwan (8ème). L’Asie abrite les expatriés les mieux payés au monde, selon l’enquête, avec la plus forte proportion d’expatriés gagnent plus de 250.000 dollars située en Indonésie (22% ), Japon (13%) et Chine (10%).

En comparaison, les expatriés les plus mal payés vivent en Europe, où les salaires moyens sont de 53.000 dollars par an. En Europe, une proportion importante d’expatriés en Espagne et en Italie, gagnent moins de $ 60.000 par an ( respectivement 83 % et 82% ), comparativement à la moyenne mondiale ( 65%).

Le seul domaine où l’Asie se situe en deçà de la moyenne concerne la vie familiale. Les expatriés ayant des enfants ont voté pour l’Allemagne comme le meilleur endroit pour élever des enfants à l’étranger. La France, la Belgique et l’Espagne sont également bien placées pour offrir une bonne qualité de scolarité et un bon rapport coût-efficacité.

Néanmoins, l’enquête a aussi souligné que les enfants d’expatriés basés en Asie sont parmi les plus susceptibles d’apprendre une nouvelle langue, avec Singapour salué comme le meilleur endroit au monde pour élever des enfants à l’étranger.

.Source : www.thailande-fr.com


N.D.L.R

Sans être passé par HSBC (je ne suis pas assez riche !) je valide : à l'heure actuelle la Thaïlande est le meilleur pays d'expatriation. A tous points de vue.

Seul problème pour les français : si vous ne parlez pas le Thaï, il vaut mieux être capable de vous débrouiller en anglais. Nul besoin d'être un anglophone distingué ou de prendre des cours coûteux. Vous allez parler à des thaïlandais pour qui l'anglais n'est pas, non plus, la langue maternelle. Pour la plupart, si vous parlez trop bien l'anglais, ils ne vous comprendront pas. L'usage du preterit en particulier n'est pas recommandé si vous n'avez pas affaire à un(e) angliciste avéré('e)

La solution qui consiste à prendre un compagne thaï, si elle est séduisante au premier abord, peut s'avérer à la longue pleine de...rebondissements. Mais c'est vous qui voyez...

Nous avons pour la plupart effectué plusieurs années d’apprentissage de l'anglais. A moins d'avoir été vraiment inapte dans cette matière nous disposons généralement des bases suffisantes pour nous débrouiller avec notre anglais dans tous les pays du monde.

En fait, il faut juste oublier les méthodes d'enseignement, à l'évidence très peu efficaces, que nous avons subi pendant notre jeunesse.

Je me rappellerai toujours mes profs d'anglais m’exhortant à m'exprimer, en anglais et devant toute la classe, morte de rire, pour me couper sauvagement la parole à ma première faute de syntaxe ou erreur de vocabulaire. Ce qui ne manquait pas d'arriver rapidement. C'était vraiment le meilleur moyen d'éradiquer chez moi, et chez beaucoup de mes camarades de classe, toute velléité polyglottique.

A l'étranger, c'est à dire loin de nos profs d'anglais, et de préférence loin des anglais eux mêmes, peu réputés pour leur patience à notre égard, il ne faut avoir aucun complexe à baragouiner l'anglais. Evidemment, avec le temps et l'expérience, il vaut mieux essayer de s'améliorer mais si vous n'en avez pas besoin, ce n''est pas obligatoire.

Une excellent méthode, que je pratique constamment, consiste à se forcer le plus souvent possible, à penser en anglais. Evidemment, au début vos pensées vont être très ...courtes. Cela vous permettra de constater, par vous même, vos lacunes et vous incitera naturellement à commencer à les combler. Si vous pratiquez ainsi souvent, vous serez surpris des résultats.

Là encore il faut être pratique. Il y a des mots dont vous ne servirez jamais, et d'autres qui vous serviront tout le temps. Laissez tomber les premiers et attachez vous à travailler les seconds. Pour la langue Thaï, par exemple, je me suis constitué un petit vocabulaire d'une trentaine de mots ou expressions qui m'ont servi à faire, seul, de nombreux voyages à moto en Thaïlande. Il faut savoir qu'en Thaïlande profonde, c'est à dire en dehors de Phuket, Pattaya et Koh Samui-Koh Phangan, les thaïlandais ne parlent que le thaïlandais. Et encore, pas le même selon qu'on est dans le nord, dans l'est ou dans le sud du pays. Avec mon petit vocabulaire maison j'ai pu par exemple aller de Chiang Mai à Koh Samui (1700 km, trois jours de voyages) sans problème.

A noter qu'il existe maintenant un truchement (comme disait Molière) fabuleux, à savoir un smartphone et le logiciel Google Translate. En mode conversation vous pouvez parler dans votre langue à un étranger, qui vous répondra dans sa langue, Translate se chargeant de la traduction dans les deux sens. Une fonctionnalité intéressante, en thaï notamment, l'affichage en mode grand écran des mots thaïs que vous cherchez à faire comprendre. Sur une phablet, c'est très efficace. Vous n'avez même plus besoin d'une connexion Internet si vous avez pris la précaution préalable de télécharger la (les) langue (s) de votre choix sur votre smartphone.

Si vous avez l'occasion, en Thaïlande, d'écouter converser un couple franco-thaï, comme il en existe beaucoup, vous serez surpris de constater à quel point la langue n'est pas une affaire d'universitaires, mais avant tout un moyen de communication. Bien entendu cela exclut, pour ces couples, toute discussion sérieuse et approfondie, mais à l'observation, il semblerait que dans la plupart des cas cela ne pose guère problème.

Comme disait ce bon vieux M. Queuille (homme politique français mort en 1970) : "Il n'est de problème qu'une absence de solution ne puisse résoudre". Je vous laisse réfléchir là-dessus.

En ce qui me concerne, après presque trente années passées dans l’administration et l'intendance de l'Education nationale, et bientôt 67 ans sur cette planète, je valide totalement la pensée de ce bon Henri.
Translation : I See What You Did There ! 10 ans d'anglais : vous lisez Shakespeare dans le texte mais vous n'êtes pas fichu d'acheter un paquet de cigarettes !
Translation : I See What You Did There ! 10 ans d'anglais : vous lisez Shakespeare dans le texte mais vous n'êtes pas fichu d'acheter un paquet de cigarettes !

Dimanche 3 Novembre 2013

Lu 1969 fois

Nouveau commentaire :
Twitter

Mode d'emploi de ce site | Edito | Humour | Santé | Intelligence Artificielle | Covid-19 | Informatique | Sexualité | Politique | Coup de gueule | Coup de coeur | Voyages | Divers | Télécoms | Ordiphones | Musique | Archives | Bons plans | Belles annonces | Environnement | Partenaires