L'ancien slogan de Google, bien oublié depuis...
Une vidéo à voir pour découvrir pourquoi la suprématie incontestée jusqu'à présent du moteur de recherche, et du navigateur de Chrome, est désormais très menacée.
En particulier l'intégration de l'intelligence artificielle dans le navigateur Edge de Microsoft (dérivé de Chromium… comme Chrome !) est particulièrement réussie.
Bien sûr, Google travaille activement à le rattraper, mais son retard sur Microsoft est déjà considérable et son image de marque en est considérablement assombrie. Je doute que tous ceux qui passent actuellement en masse sur Edge au lieu de Chrome reviennent un jour vers Chrome et son moteur de recherche.
En ce qui me concerne, je suis depuis 12 ans sur Chromebook et je suis très frustré car si Bing (avec I.A) fonctionne sur mon Chromebook, Edge en revanche (que l'on peut pourtant télécharger en mode Android sur le Play Store) refuse de fonctionner correctement. Et, je doute fort qu'il s'agisse d'un simple bug.
A telle enseigne que je viens d'acheter, chez Amazon.es, un mini pc Lenovo, Celeron mais 11ᵉ génération (N5105) Core I5, Windows 11 Pro avec un écran 27 ", de marque Lenovo, pour un total de 330 € (!). Soit le prix d'un smartphone bas de gamme.
J'ai toujours été satisfait de mes Chromebook depuis que j'ai abandonné Windows. Toutefois, l'attitude de Google vis-à-vis de ses utilisateurs de Chromebook m'agace de plus en plus.
Tout particulièrement cette insidieuse façon de torpiller Edge, en le rendant incapable de fonctionner sur un Chromebook, alors qu'en principe, il existe en mode Android et qu'il est validé par le Play Store.
J'ai constaté depuis toutes ces années que Google fait tout pour que ses utilisateurs de Chromebook restent bien cantonnés dans l'écosystème Google et n'aillent pas voir ailleurs si l'herbe est plus verte.
Je pouvais l'accepter quand il n'existait pas, rapport qualité/prix, de meilleure solution.
Maintenant qu'il en existe une, et pas n'importe laquelle : l'accès total, gratuit, et optimisé à ChatGPT-4 dernière version, pour Edge et Bing et très bientôt pour tout l'éco-système Microsoft, c'est-à-dire : Office, pour les particuliers, je ne vais pas me gêner pour l'utiliser dans les meilleurs délais. Je l'ai testé sur mon Pixel 7 ; il fonctionne parfaitement mais, les fonctionnalités sont bien diminuées par rapport à un ordinateur de buereau.
A mon avis, Google se trouve exactement dans la même situation où s'est trouvée Microsoft quand Internet s'est démocratisé.
À savoir, au lieu de tout reconsidérer et de reconstruire complètement son (très juteux) business plan (avant l'arrivée d'Internet) Microsoft s'était crispée sur ses acquis antérieurs, ce qui a permis à Google de prendre sa place, dans de nombreux domaines. Et, de façon insolente concernant Internet, où sa suprématie était totale jusqu'à présent.
Comme je l'ai déjà écrit ici le retard à l'allumage de Google n'est pas un problème de compétence. Au contraire Google utilise l'intelligence artificielle depuis plusieurs années. Mais, à son seul profit, à savoir gagner toujours et encore plus d'argent avec les technologies les plus poussées.
Microsoft en revanche, qui a payé très cher son retard à l'allumage de jadis a, jusqu'à maintenant en tout cas, parfaitement joué le coup :
investissements massifs depuis plusieurs années dans OpenAI, appel à une entreprise externe alors que Google privilégie son personnel et
adaptation intensive en interne de l'écosystème Microsoft à l'intelligence artificielle. D'après les tests que j'ai pu regarder sur Youtube, Prometheus, la version Microsoft de ChatGPT est beaucoup plus puissante et parfaitement intégrée à son navigateur Edge, que ChatGPT, même la dernière version 4.
A mon avis, Google aura beaucoup de mal à se remettre de son comportement impropre en la circonstance :
Voilà ce qui arrive quand on passe de « Don't be evil » (Ne sois pas méchant) la devise historique de Google, à ... plus de devise du tout.
Finalement, Google a mis fin à sa devise pour ne plus s'intéresser qu'aux… Devises. Et, il y a perdu son âme.
De toute façon, j'apprécie beaucoup la réactivité et le talent de Microsoft en ce moment et je vais de nouveau m'intéresser aux produits de cette société.
Comme je l'ai fait en 1985, il y a presque 40 ans, lorsqu'elle a sorti son premier Windows, à la place du fort peu primesautier MS-DOS, son premier système d'exploitation, « emprunté» (et jamais rendu) par Bill Gates à IBM.
Vous me direz que cela ne nous rajeunit pas.
Je vous répondrai que pour Microsoft, et incidemment pour moi-même, cette plongée dans l'intelligence artificielle, ressemble fort à un bain de jouvence 😉
La vidéo de DIKSOR
Une autre vidéo, plus précise encore, de Ludo Salenne, sur le même sujet
En particulier l'intégration de l'intelligence artificielle dans le navigateur Edge de Microsoft (dérivé de Chromium… comme Chrome !) est particulièrement réussie.
Bien sûr, Google travaille activement à le rattraper, mais son retard sur Microsoft est déjà considérable et son image de marque en est considérablement assombrie. Je doute que tous ceux qui passent actuellement en masse sur Edge au lieu de Chrome reviennent un jour vers Chrome et son moteur de recherche.
En ce qui me concerne, je suis depuis 12 ans sur Chromebook et je suis très frustré car si Bing (avec I.A) fonctionne sur mon Chromebook, Edge en revanche (que l'on peut pourtant télécharger en mode Android sur le Play Store) refuse de fonctionner correctement. Et, je doute fort qu'il s'agisse d'un simple bug.
A telle enseigne que je viens d'acheter, chez Amazon.es, un mini pc Lenovo, Celeron mais 11ᵉ génération (N5105) Core I5, Windows 11 Pro avec un écran 27 ", de marque Lenovo, pour un total de 330 € (!). Soit le prix d'un smartphone bas de gamme.
J'ai toujours été satisfait de mes Chromebook depuis que j'ai abandonné Windows. Toutefois, l'attitude de Google vis-à-vis de ses utilisateurs de Chromebook m'agace de plus en plus.
Tout particulièrement cette insidieuse façon de torpiller Edge, en le rendant incapable de fonctionner sur un Chromebook, alors qu'en principe, il existe en mode Android et qu'il est validé par le Play Store.
J'ai constaté depuis toutes ces années que Google fait tout pour que ses utilisateurs de Chromebook restent bien cantonnés dans l'écosystème Google et n'aillent pas voir ailleurs si l'herbe est plus verte.
Je pouvais l'accepter quand il n'existait pas, rapport qualité/prix, de meilleure solution.
Maintenant qu'il en existe une, et pas n'importe laquelle : l'accès total, gratuit, et optimisé à ChatGPT-4 dernière version, pour Edge et Bing et très bientôt pour tout l'éco-système Microsoft, c'est-à-dire : Office, pour les particuliers, je ne vais pas me gêner pour l'utiliser dans les meilleurs délais. Je l'ai testé sur mon Pixel 7 ; il fonctionne parfaitement mais, les fonctionnalités sont bien diminuées par rapport à un ordinateur de buereau.
A mon avis, Google se trouve exactement dans la même situation où s'est trouvée Microsoft quand Internet s'est démocratisé.
À savoir, au lieu de tout reconsidérer et de reconstruire complètement son (très juteux) business plan (avant l'arrivée d'Internet) Microsoft s'était crispée sur ses acquis antérieurs, ce qui a permis à Google de prendre sa place, dans de nombreux domaines. Et, de façon insolente concernant Internet, où sa suprématie était totale jusqu'à présent.
Comme je l'ai déjà écrit ici le retard à l'allumage de Google n'est pas un problème de compétence. Au contraire Google utilise l'intelligence artificielle depuis plusieurs années. Mais, à son seul profit, à savoir gagner toujours et encore plus d'argent avec les technologies les plus poussées.
Microsoft en revanche, qui a payé très cher son retard à l'allumage de jadis a, jusqu'à maintenant en tout cas, parfaitement joué le coup :
investissements massifs depuis plusieurs années dans OpenAI, appel à une entreprise externe alors que Google privilégie son personnel et
adaptation intensive en interne de l'écosystème Microsoft à l'intelligence artificielle. D'après les tests que j'ai pu regarder sur Youtube, Prometheus, la version Microsoft de ChatGPT est beaucoup plus puissante et parfaitement intégrée à son navigateur Edge, que ChatGPT, même la dernière version 4.
A mon avis, Google aura beaucoup de mal à se remettre de son comportement impropre en la circonstance :
- il a trop privilégié sa course sans limites aux profits,
- il a largement sous-estimé ses adversaires,
- et accessoirement, il a ou va, décourager ses plus fidèles clients : les utilisateurs de Chromebook.
Voilà ce qui arrive quand on passe de « Don't be evil » (Ne sois pas méchant) la devise historique de Google, à ... plus de devise du tout.
Finalement, Google a mis fin à sa devise pour ne plus s'intéresser qu'aux… Devises. Et, il y a perdu son âme.
De toute façon, j'apprécie beaucoup la réactivité et le talent de Microsoft en ce moment et je vais de nouveau m'intéresser aux produits de cette société.
Comme je l'ai fait en 1985, il y a presque 40 ans, lorsqu'elle a sorti son premier Windows, à la place du fort peu primesautier MS-DOS, son premier système d'exploitation, « emprunté» (et jamais rendu) par Bill Gates à IBM.
Vous me direz que cela ne nous rajeunit pas.
Je vous répondrai que pour Microsoft, et incidemment pour moi-même, cette plongée dans l'intelligence artificielle, ressemble fort à un bain de jouvence 😉
La vidéo de DIKSOR
Une autre vidéo, plus précise encore, de Ludo Salenne, sur le même sujet
Mon nouveau Mini Pc
Un mini PC, ça prend peu de place sur un bureau
Celeron mais 2,9 GHZ quand même
QHD (4K) et 27 pouces, soit beaucoup plus grand que mon mini PC
Le tout pour un peu plus de 300 euros, ce n'est pas cher du tout.
Le premier ordinateur que j'ai acheté en 1982, mais pas payé puisque j'étais intendant de lycée, un Sharp MZ-80 avec disquettes 8 pouces (beaucoup plus grosses que mon mini PC) était beaucoup plus imposant et surtout beaucoup plus cher.
40 000 francs en 1982, cela correspondrait à 14 700 euros aujourd'hui (source INSEE). Soit presque 50 fois plus cher ! Il fonctionnait sous CP/M, un OS dérivé d'Unix.
C'est avec lui que j'ai fait mes premiers pas en informatique. Tout en anglais et sans aucune hot line, évidemment. Avec une formation… en sociologie.
Mais, comme je le dis souvent, dans les années 70, la sociologie ne nous menait à rien, mais nous préparait à tout 😉
Le premier ordinateur que j'ai acheté en 1982, mais pas payé puisque j'étais intendant de lycée, un Sharp MZ-80 avec disquettes 8 pouces (beaucoup plus grosses que mon mini PC) était beaucoup plus imposant et surtout beaucoup plus cher.
40 000 francs en 1982, cela correspondrait à 14 700 euros aujourd'hui (source INSEE). Soit presque 50 fois plus cher ! Il fonctionnait sous CP/M, un OS dérivé d'Unix.
C'est avec lui que j'ai fait mes premiers pas en informatique. Tout en anglais et sans aucune hot line, évidemment. Avec une formation… en sociologie.
Mais, comme je le dis souvent, dans les années 70, la sociologie ne nous menait à rien, mais nous préparait à tout 😉
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