J’y suis parvenu avec Gemini 2.5 Pro de Google, mais exclusivement dans Google AI Studio. Cette plateforme, gratuite, permet de tester en avant-première les dernières innovations de Google. En revanche, ni l’application gratuite, ni même la version payante (à laquelle j’étais abonné pour 24 euros par mois il y a quelques semaines) ne le permettaient.
 

Avec Google, il y a toujours le même problème depuis les débuts de l’IA : beaucoup de fonctions sont disponibles aux États-Unis et dans le reste du monde, mais pas en Europe. Ce décalage vient des libertés que Google prend avec la confidentialité des données, libertés que l’Europe n’approuve pas. Résultat : un fossé permanent entre ce qui est possible en Europe et ce qui l’est ailleurs, notamment pour les nouveautés de Google.
 

Pour toutes ces raisons, j’ai déjà abandonné deux ou trois fois l’abonnement mensuel à Google Gemini (qui a changé de nom plusieurs fois). Pour l’instant, je suis abonné à Genspark.ai, qui coûte 3 euros de plus que la version étendue de Gemini, mais où toutes les fonctionnalités sont opérationnelles.
 

Parmi elles, la génération d’images et surtout l’amélioration d’images, qui m’intéresse particulièrement. En effet, je prends mes photos avec un smartphone depuis très longtemps – cela se compte en décennies – et j’ai toujours eu l’habitude de les retravailler avec les logiciels disponibles à chaque époque, puis désormais avec l’intelligence artificielle.
 

Pour la génération d’images, obtenir des résultats intéressants nécessitait autrefois des prompts extrêmement longs et détaillés, ou bien de les copier ailleurs.

Ce que j’ai découvert, c’est que les dernières versions d’IA permettent à un utilisateur lambda de créer des prompts très simples ou très compliqués. Lorsque je souhaite un prompt plus raffiné, je le demande directement à l’IA, qui excelle dans cet exercice, même si elle ne sait pas toujours générer l’image correspondante.
 

Genspark.ai, quant à elle, sait créer ces prompts et les transmettre à des générateurs d’images sophistiqués, comme Flux dans sa version Dev, plus puissante. Pour cela, elle utilise les fameuses API et répercute leur coût dans l’abonnement.
 

J’ai donc simplement demandé à Genspark.ai le prompt suivant :

Transforme cette photo amateur en une photo professionnelle.

Vous pouvez admirer avec le lien ci-dessous la différence entre la photo d’origine et celle réalisée par Genspark.ai .

Le lien vers les photos :
 

Bien sûr, si je n’avais pas été satisfait du résultat, j’aurais pu demander à Genspark.ai de modifier l’image. Mais, j’ai immédiatement été enchanté par le résultat.

N.B
Pour info : je transmets régulièrement mes photos, toujours retravaillées, à Google Maps, depuis quelques années. A ce jour le nombre de vues de mes 2 279 photos, de beaucoup d'endroits différents du monde, est de 62,267 millions de fois.

La plus grande partie sans l'intelligence artificielle, mais avec les outils de l'époque. Et, quasiment toujours uniquement avec mes nombreux smartphones. Le dernier en date étant le Samsung Galaxy Zfold 5. Acheté au tiers de son prix et en reconditionné sur Amazon.

Le lien vers mes photos sur Google Maps