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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



L'aube de l'économie sans travail

Cet article a été écrit avec la collaboration de l'outil d'intelligence artificielle NotebookLM, à partir de trois sources différentes sur un même sujet : l'impact transformateur et potentiellement disruptif de l'intelligence artificielle agentique sur l'emploi et la société.



Image : Flux Kontext Pro, via Genspark.ai
Image : Flux Kontext Pro, via Genspark.ai


L'aube de l'économie sans travail 

Rapport de synthèse de NotebookLM

 

Les 3 sources : 

 

Vidéo de la chaine Vision I.A : 12 mois ... C'est tout ce qu'il vous reste selon cet expert en IA.

https://youtu.be/rrs0R3Hg9g0?si=Sl_NCMN8wPc10zpP
 

Article de Money Radar : Bain de sang sur le marché du travail

https://youtu.be/OY_z4qhrFZ4?si=WcWk-Q0FExk6IMW8
 

Mon récent article : derrière le rideau : bain de sang pour les cols blancs

https://www.deridet.com/Derriere-le-rideau-Un-bain-de-sang-de-cols-blancs_a7587.html
 

Les sources discutent de l'impact transformateur et potentiellement disruptif de l'intelligence artificielle (IA) sur l'emploi et la société. 
 

Elles s'appuient notamment sur les prédictions alarmantes de Dario Amodei, PDG d'Anthropic, qui anticipe la suppression de plus de la moitié des emplois de cols blancs et une hausse du chômage à 10-20 % dans les cinq prochaines années. 
 

Les textes soulignent la vitesse fulgurante de cette révolution, contrastant avec les transitions industrielles passées, et la discrétion des gouvernements et des entreprises face à ce bouleversement imminent. 
 

Enfin, les sources examinent les implications sociétales profondes, comme la concentration des richesses et la nécessité de repenser le travail, tout en appelant à une prise de conscience collective et à l'action pour orienter cette transition technologique vers un avenir plus équitable.

I. Le bouleversement imminent du marché du travail par l'IA

Les trois sources convergent vers une prédiction alarmante : l'IA est sur le point de provoquer un changement radical et rapide sur le marché du travail, particulièrement pour les emplois de cols blancs.

Prévisions chocs de Dario Amodei (PDG d'Anthropic) :


Le PDG d'Anthropic (créateur de Claude), Dario Amodei, est cité comme l'une des voix les plus autorisées et les plus brutales concernant l'avenir de l'emploi. Il prédit que l'IA pourrait éliminer la moitié de tous les emplois de cols blancs débutants et faire grimper le chômage à 10-20 % dans les cinq prochaines années.
 

Ces emplois de cols blancs, qui incluent les : 
 

assistants juridiques, 
● analystes financiers, 
● consultants seniors, 
ressources humaines, 
● support client, 
comptables débutants, 
 

sont considérés comme sûrs, car intellectuels, mais pourraient disparaître dès les 12 à 36 prochains mois. N.D.L.R : il ne s’agit plus d’emplois subalternes, mais d’emplois qualifiés, voire très qualifiés.


Amodei souligne que cette transition ne créera pas automatiquement de nouveaux métiers assez rapidement pour compenser les pertes, contrairement aux révolutions industrielles précédentes. N.D.L.R : La caractéristique principale de cette nouvelle révolution est qu'elle est excessivement rapide. Tous ceux qui regardent ailleurs en pensant qu’ils ne sont pas concernés devraient se méfier.


Vitesse et étendue de la transformation :


La rapidité de cette révolution est un point clé. Ce n'est pas un changement graduel, mais un choc qui pourrait survenir du jour au lendemain lorsque les entreprises décideront d'automatiser en masse.


L'article d'Axios, traduit par Claude 4 affirme que les entreprises d'IA et le gouvernement doivent cesser d’édulcorer ce qui arrive.


Les robots humanoïdes et l'IA agentique (c'est-à-dire une IA qui ne se contente plus de répondre aux questions, mais capable de définir et d'exécuter toute seule des opérations diverses et compliquées) sont mentionnés comme des facteurs accélérateurs, susceptibles de remplacer non seulement les tâches cognitives, mais aussi les métiers manuels : on fusionne actuellement l'intelligence et le mouvement avec des corps physiques des entités capables de remplacer non seulement le cerveau d'un employé, mais aussi ces mêmes employés.
 

En 2025, 60 % des professions des économies avancées sont désormais susceptibles d'être remplacées en totalité ou en partie et les I ont déjà dépassé les humains dans 80 % des tâches cognitives dites standard.

Comportements des entreprises et arrêt de recrutement :


Les sources révèlent que de nombreuses grandes entreprises (Microsoft, Meta, Walmart, CrowdStrike) ont déjà commencé à réduire leurs effectifs. Plus subtilement, il y a une tendance à ne plus recruter ou alors de ne pas pourvoir des postes vacants tant que les entreprises n'ont pas déterminé si une I.A ne ferait pas le travail mieux qu'un humain.


Même chez Axios, les managers doivent justifier pourquoi l'IA ne fera pas un travail spécifique avant d'approuver sa validation.

II. Les implications sociétales et économiques profondes

Au-delà de la destruction d'emplois, les sources évoquent des répercussions fondamentales sur la structure même de nos sociétés.

Concentration de la richesse et inégalité :


Amodei exprime une inquiétude majeure : il pourrait devenir difficile pour une part de la population de réellement contribuer à la société 
 

Ceci est problématique, car tout le modèle démocratique aujourd'hui repose sur une chose, c'est que l'individu moyen puisse créer de la valeur économique.


Le résultat pourrait être une grande concentration de richesse où 1 % des humains détiennent aujourd'hui 95 % des richesses. Les gagnants seront ceux qui possèdent et contrôlent l'IA, pas les employés augmentés par elle.

La fin du travail et les scénarios post-travail :


Bain de sang sur le marché du travail ! envisage une économie post travail où le travail humain, tel que nous le connaissons, pourrait disparaître.


Trois avenirs sont imaginés : 
 

1. Modèle néo-féodal : la richesse est captée par une poignée de mégafirmes, et les 99 % restants reçoivent un revenu de base minimum pour survivre, mais sans pouvoir ni liberté. Les données personnelles deviennent la monnaie d'échange. 
 

2. Propriété distribuée : la technologie est un bien commun, la propriété intellectuelle n'existe plus, et les profits sont redistribués via un dividende technologique universel (DTU). L'État joue un rôle central d'orchestrateur. 
 

3. Abondance programmée : les coûts de production s'effondrent grâce à l'IA et aux robots, rendant les biens essentiels (nourriture, logement, transport, soins) quasiment gratuits. L'économie de marché et le capitalisme deviennent obsolètes.


La source Bain de sang... conclut que le modèle néo-féodal est celui qui semble prendre de l'avance.

Nécessité de repenser la société et la politique :


L'IA nous oblige à réinterroger toutes nos sociétés entières et cette conversation doit commencer maintenant.


Des solutions politiques sont nécessaires, comme le revenu universel de base, qui n'est plus une simple mesure sociale, mais une question de restructuration totale de la société.


Amodei propose même une taxe sur les jetons (tokens) (environ 3% des revenus des entreprises d'IA) pour redistribuer la richesse, reconnaissant que ce n'est pas dans mon intérêt économique mais une solution raisonnable qui pourrait collecter des trillions de dollars.

III. Appel à la transparence, à la préparation et à l'action

Les auteurs et Dario Amodei insistent sur l'urgence de prendre conscience de ces changements et de s'y préparer.

Le silence et le déni :

Le vrai problème n'est pas seulement la technologie, mais le silence autour de ce qui arrive. Les gouvernements sont muets, les PDG le savent mais n'en parlent pas, et le public ne comprend pas encore ce qu'il se passe.


Amodei défie les sceptiques : et s'ils avaient raison ?
 

L'optimisme lucide et les solutions :


Malgré les prévisions sombres, Amodei et les auteurs ne sont pas collapsologues. Ils se voient comme des diseurs de vérité et des lucides.
 

Le message est clair : On ne peut tout simplement pas arrêter le train [...] la seule solution, c'est d'essayer de le dévier maintenant pour que ça ne tourne pas mal. 

Les solutions proposées incluent : 


● Accélérer la sensibilisation du public sur les changements à venir. 
● Ralentir le déplacement d'emploi en aidant les travailleurs à mieux comprendre l'IA pour augmenter leurs tâches. 
● Informer les législateurs pour qu'ils puissent débattre des solutions politiques. 
● Débattre des solutions politiques pour une économie dominée par l'IA (recyclage professionnel, redistribution de richesse).

Préparation individuelle :

Les individus doivent anticiper : ceux qui refusent de voir ce qui arrive seront ceux que ça frappera le plus fort.


Il est crucial de créer leurs propres sources de revenu et développer leur patrimoine, car la transition ne sera pas une partie de plaisir pour ceux qui dépendent d'un seul revenu ou d'un seul patron.


Deux stratégies d'investissement sont suggérées : 
 

● Être le propriétaire des machines (investir dans la technologie) ou 
● Investir dans tout ce que l'IA et les automates ne remplaceront pas (art, rareté, expériences, terres, relations humaines).
 

Apprendre à piloter cette vague de l'IA est essentiel, car ceux qui apprendront à piloter cette vague en fait seront les bâtisseurs du monde à l'avenir.
 

En somme, ces sources brossent un tableau d'un avenir économique et social profondément transformé par l'IA dans les prochaines années. Elles lancent un appel urgent à la prise de conscience et à l'action pour diriger ce train technologique vers un avenir plus équitable, plutôt que de le laisser provoquer un bain de sang économique et une concentration dangereuse du pouvoir. 

N.D.L.R

« Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte » Emile de Girardin – La politique universelle (1852)

Entre le dérèglement climatique désormais inéluctable et ces bouleversements du travail non préparés qui nous menacent dans un très proche avenir, la situation, dans le monde entier, est devenue tellement catastrophique  que désormais : gouverner c'est avant tout éviter de prévoir !
 

J'exagère ? Regardez les dernières élections, alors que la situation s'aggrave de jour en jour les politiques n'ont pratiquement pas évoqué le dérèglement climatique. Et, les citoyens sont ravis quand il fait beau et chaud, et font la queue pour aller bronzer.
 

Les dangers de l'I.A pour le monde du travail ? On parle uniquement de règlementation au niveau Européen et du danger pour les humains d'être dépassé par les robots et l'intelligence artificielle. Là encore les politiques savent que, comme en matière de climat, ils ne peuvent rien faire. Ou plutôt que ce qu'ils pourraient faire ne sera jamais accepté, aujourd'hui, par les citoyens. Quant aux cols blancs, ils commencent à s'y intéresser parce que cela pourra améliorer sans trop de travail supplémentaire leur productivité.
 

Mais, la plupart ne sont pas encore conscients qu'avec les derniers développements de l'I.A agentique, leurs patrons vont aussi comprendre l'intérêt de cette nouvelle forme d'intelligence artificielle. Ils vont se poser rapidement la question : pourquoi continuer à payer un personnel pour faire ce que l'I.A sait faire dès aujourd'hui? 
 

Et, comme le but ultime de leurs patrons est que leurs sociétés gagnent le plus d'argent possible et pas de payer des personnes pour faire un travail désormais à la portée des I.A, ils ne mettront pas longtemps à faire leurs choix. Et, on ne pourra même pas leur reprocher ce choix, nous sommes dans une société capitaliste, pas au pays des bisounours. 


N.B : commentaire sur l'image qui illustre cet article
 

J'avais trouvé une image de ce genre sur un site de RH. Mais, on y voyait un robot qui tapait sur un ordinateur et la personne qui passait à la trappe, c'était une femme. Ah ! Les RH ...

J'ai donc demandé à Flux Kontext Pro, désormais mon I.A préférée pour les images,

● de remplacer le robot par un PDG, ou un cadre très supérieur.

● d'ajouter à l'ordinateur de quoi reconnaitre l'I.A agentique parce que la révolution informatique, c'est déjà fait,

● de remplacer la victime par un col blanc cravaté,

● parce que le révolution agentique actuelle, ce n'est pas de la science fiction,

● parce que ce ne sont plus les secrétaires qui vont passer à la trappe, mais des cadres moyens voire supérieurs,

parce que ce ne sont pas les robots qui vont "dégraisser", comme ils disent, mais les patrons ou les C.A, via les PDG, ou les DRH, en fonction de ce que l'I.A agentique leur suggèrera,

● parce que l'IA agentique, c'est l'Aspirateur 3.0 : autonome, prédictif, impitoyablement efficace.

N.B
Vous trouverez en fichier PDF attaché au présent d'article, un podcast de NotebookLM sur ce sujet

 
l__aube_de_l__Economie_post_travail.wav L'Aube de l'Économie Post-Travail.wav  (14.49 Mo)



Jeudi 12 Juin 2025

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