Comment libérer la puissance de GPT 5 ?

L'introduction de Renaud

Dans cette vidéo, je vais vous guider à travers les étapes pour analyser vos prompts existants, les renforcer et les réutiliser efficacement.
 

Nous allons explorer comment cet outil génère des suggestions claires et précises, permettant d'améliorer la structure et la clarté de votre texte.
 

Je vous montrerai également comment évaluer les améliorations réalisées et standardiser votre utilisation grâce au suivi et au versioning.

N.D.L.R
Après avoir regardé la vidéo ci-dessous, vous trouverez : 

• un article élaboré par GPT 5,
• à partir de la transcription de cette vidéo, 
• et d'un prompt optimisé par l'optimiseur d'OpenAI. 

Effectivement, ça change tout !

Comment libérer la puissance de GPT 5 ? 

GPT-5 est arrivé et, comme tout nouvel outil puissant, il divise : certains l’adorent, d’autres grincent des dents. Quoi qu’il en soit, il ne s’agit pas seulement d’un modèle plus performant : c’est une invitation à changer nos habitudes et à apprendre à dialoguer avec l’IA d’une manière plus structurée.

Fini les « prompts magiques »

L’orateur de la vidéo d’où est tirée cette analyse ne mâche pas ses mots : tous ces vendeurs de « prompts parfaits » sur LinkedIn ne sont que des marchands de vent. L’analogie est savoureuse : ce serait comme si, à l’arrivée de la calculatrice, un VRP vous proposait de payer pour un livre listant toutes les additions possibles. Absurde.
 

La vraie compétence, c’est d’apprendre à formuler correctement ses demandes. Cela ne passe pas par des formules toutes faites, mais par un effort de clarté et d’organisation.

Prompter, c’est déléguer

Un bon prompt, c’est comme une bonne délégation en entreprise. Dire « Gérard, fais ça ! » n’est pas déléguer. Déléguer, c’est définir l’objectif, le périmètre, les étapes, les contraintes et les résultats attendus. C’est exactement le même principe avec GPT-5 : plus votre demande est claire et structurée, plus la réponse sera utile.

Le Prompt Optimizer d’OpenAI

Pour aider à franchir ce cap, OpenAI propose désormais un outil : le Prompt Optimizer. Accessible directement via la plateforme OpenAI, il permet :

• d’améliorer un prompt mal rédigé, 
      
• d’adapter des prompts créés pour GPT-4 afin qu’ils fonctionnent avec GPT-5, 
   
• et surtout, de montrer pourquoi certaines formulations sont meilleures que d’autres.

L’Optimizer ne se contente pas de corriger : il explique les changements, apprend à l’utilisateur à clarifier sa pensée et lui offre une méthodologie réutilisable.

📌La calculatrice et le prompt

Imaginez l’arrivée de la calculatrice.
 

Un type en costard viendrait vous dire :

« Attention, tu ne sauras jamais t’en servir. Achète mon livre avec 10 000 additions prêtes à taper dedans. »
 

Absurde ? Évidemment. Pourtant, c’est exactement ce que font aujourd’hui les vendeurs de « prompts magiques ».
 

La calculatrice fait à votre place un calcul fastidieux, mais elle ne vous apprend pas à raisonner.
 

GPT-5, lui, fonctionne autrement : il ne donne pas seulement une réponse, il réagit à la qualité de votre demande. Mal poser le problème, c’est obtenir un résultat flou.
 

Le Prompt Optimizer, dans cette logique, agit comme une calculatrice augmentée qui vous dirait 
 

 « Ton opération est mal posée, reformule comme ça, et voici pourquoi. »
 

La différence est capitale :
 

La calculatrice libère du calcul mécanique. 

GPT-5, et surtout son Optimizer, incitent à mieux penser.

Autrement dit : plus qu’un outil d’automatisation, c’est un entraîneur mental.
 

Un outil pédagogique avant tout

Le plus intéressant n’est pas l’optimisation en elle-même, mais le retour critique qu’apporte l’outil. Il incite à découper ses idées, à préciser le rôle, la tâche, l’objectif, le contexte, les contraintes et le format attendu. Bref, il rend plus intelligent… si on accepte de se laisser former.

Conclusion : GPT-5 comme école de pensée

GPT-5 et son Optimizer déplacent la valeur de l’IA. Ce n’est plus seulement une machine qui « répond mieux », mais une incitation à penser plus clairement, à structurer ses demandes et à devenir, au passage, de meilleurs communicants.
 

La technique rejoint ici la pédagogie : l’IA n’est pas un oracle, c’est un miroir. Et dans ce miroir, ce que l’on voit dépend beaucoup de la qualité de nos propres formulations.