Une leçon de vie

Le témoignage éblouissant d'une femme qui a connu le pire de ce que peut connaitre une femme, à savoir perdre son enfant. Cette épreuve aurait du la briser. Elle en est sortie grandie, ô combien. Quelle femme !




Quelle leçon ! Cette femme est extraordinaire. Touchée par le plus grand des malheurs, elle a tout compris de la vie, de la mort et de l'amour !

 
Je retiendrais de son témoignage, entre autres :
 
Dans toutes les circonstances, s'efforcer de rester "capitaine de son âme". La solution est toujours et avant tout, en nous. Bien sûr, les autres peuvent nous aider, mais la solution viendra toujours de nous, et pas des autres. Comme elle le dit à un moment, la plus grande des douleurs nous plonge dans la plus grande des solitudes.
 
Dans les grands malheurs ne jamais chercher le "pourquoi" (ça m'arrive à moi) mais se focaliser sur le "comment" (puis-je aider celui qui est dans la souffrance et comment puis-je m'en sortir moi-même.)

 
En effet, il n'y a pas de pourquoi. Son drame est survenu, en plein bonheur, parce que deux gènes qui n'auraient jamais dû se rencontrer se sont retrouvés, sur elle, et sur l'homme de sa vie. De savoir cela ne pouvait lui être d'aucun secours. Bien au contraire ! Elle s'est concentrée entièrement sur comment aider sa fille à mourir et en faisant cela elle a découvert que dans le plus grand des malheurs on peut aussi être heureux.

 
Enfin, l'amour, les premiers moments d'euphorie passés, ça se travaille tous les jours. Tous les jours on doit se réveiller en pensant : comment vais-je pouvoir rendre l'autre heureux ?

 
Cela, évidemment et comme le reste, n'est pas donné à tout le monde. Certains ne sont pas doués pour la vie, d'autres ne sont pas doués pour l'amour, et très peu de gens sont doués pour la mort.
 
Cette femme extraordinaire est parvenue, en dépit, ou grâce à son malheur, qui, en fait, n'a fait que la révéler à elle même, à maîtriser, de façon éblouissante, ces trois composants essentiels de nos éphémères existences, sur lesquels tous les philosophes du monde dissertent depuis la nuit des temps : la vie, l'amour et la mort.

 
Tout en restant très belle : chapeau bas, Madame.


Mardi 20 Mai 2014
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