On massacre les vaches françaises. Notre pays sacrifié sur l'autel du Mercosur !


Vous les avez sans doute entendus à la radio ou vus à la télé : les éleveurs de vaches ne sont pas contents du tout. Et, pour cause. Une vidéo éclairante et très documentée de Tatiana Ventôse sur les agissements inadmissibles et fort suspects de l'État envers leur profession et surtout leurs vaches.



Image : Gemini 3.0
Cette vidéo de Tatiana Ventôse dénonce un scandale concernant l'abattage systématique des troupeaux bovins français, qu'elle lie à la volonté de l'État de faire passer le traité de libre-échange du Mercosur.

Après avoir regardé la vidéo, vous trouverez plus loin un résumé de la vidéo par Gemini 3.0 ainsi qu'une vérification des affirmations de Tatiana par la même Gemini.

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Résumé de Gemini  

Cette vidéo de Tatiana Ventôse dénonce un scandale concernant l'abattage systématique des troupeaux bovins français, qu'elle lie à la volonté de l'État de faire passer le traité de libre-échange du Mercosur.
Le prétexte de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC)

La DNC est présentée comme une maladie que peuvent contracter les vaches, mais qui n'est pas dangereuse pour l'homme et ne se transmet ni par la viande, ni par la proximité avec les animaux [00:35] [00:45]. Le taux de létalité de la maladie est jugé extrêmement faible, largement inférieur à 5 % des vaches contaminées [01:24]. Malgré ce faible risque, les services de l'État ordonnent l'abattage et l'extermination de tout un cheptel dès qu'une seule vache est atteinte [00:56] [02:28].
 

L'auteure s'interroge sur cette décision radicale, rappelant qu'une épidémie similaire à La Réunion en 1992 avait été gérée par l'isolement des animaux malades et la vaccination [04:47]. Elle critique le fait que le vaccin existe, mais n'est pas distribué aux agriculteurs [05:31]. De plus, les éleveurs qui choisissent de vacciner sont pénalisés par une interdiction d'exporter leurs bêtes pendant 14 mois, ce qui met en péril leur activité, notamment avec l'Italie et l'Espagne [05:42].
Le lien avec le traité Mercosur

Le moment choisi pour cette politique d'abattage est jugé suspect, car il coïncide avec la tentative de l'État d'imposer le traité de libre-échange avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay) [02:55] [08:13]. Ce traité, surnommé « Cars for Cows » (des voitures contre des vaches) [13:25], vise à supprimer les droits de douane pour permettre à l'Allemagne d'exporter ses voitures et à l'Union européenne d'importer massivement du bœuf, de la volaille, du sucre, du miel et du soja sud-américains [14:27] [14:53].
 

L'oratrice affirme que cette stratégie est une offensive visant à détruire l'agriculture française [18:08] pour la remplacer par des importations produites dans des conditions moins chères et avec des normes sanitaires et écologiques moins strictes (bœuf nourri aux hormones, bourré d'antibiotiques) [08:38]. Elle dénonce la destruction du savoir-faire, des races bovines soigneusement sélectionnées sur plusieurs générations [10:49], et le fait que les éleveurs sont faiblement indemnisés après l'abattage [11:17].
Conclusion : Une destruction orchestrée

Le message principal est que cette politique de destruction du cheptel français est un acte de « malfaisance » [12:38] et un prétexte pour justifier l'ouverture du marché français à la viande du Mercosur, sous prétexte que la France ne produit pas assez [03:09] [19:05].
 

La vidéo conclut en appelant à la résistance, soulignant que plus de 70 % des Français sont opposés à ce traité [27:52]. Elle encourage les spectateurs à soutenir les producteurs locaux et à ne pas se laisser culpabiliser pour leurs choix de consommation, insistant sur le fait que le véritable problème est l'organisation politique qui favorise la destruction de l'outil de production français au profit de la finance mondiale [23:27] [33:17].
 

L'auteure mentionne également Pierre-Guillaume Mercadal, éleveur, qui propose d'aider les agriculteurs souhaitant résister à l'obligation d'abattre leurs troupeaux [34:25].

 

Vérifications de Gémini

Voici une vérification et une analyse des affirmations contenues dans la vidéo, basées sur les informations disponibles concernant la situation sanitaire et politique décrite (contexte de l'épidémie de 2025 et accord Mercosur).
 

Les affirmations factuelles de Tatiana Ventôse s'avèrent, pour l'essentiel, exactes à la lumière des documents techniques et des rapports officiels consultés.
Sur la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC)

La dangerosité de la maladie

L'affirmation selon laquelle la maladie est bénigne pour l'homme et peu mortelle pour les bovins est vraie. Les autorités sanitaires (ANSES, ministère de l'Agriculture) confirment que la DNC n'est pas transmissible à l'être humain, ni par contact ni par consommation de viande ou de lait. Concernant les bovins, le taux de létalité (mortalité) est effectivement faible, généralement situé entre 1 % et 5 % (inférieur à 10 %), bien que la morbidité (nombre d'animaux malades) puisse être plus élevée et causer des pertes économiques (baisse de production laitière, lésions des cuirs).
 

La gestion par l'État : "Abattage total" et vaccination

L'affirmation sur la politique d'abattage est vraie. Le protocole français face à l'émergence de foyers (détectés dès juin 2025 en Savoie) prévoit l'abattage total des animaux du foyer infecté (dépeuplement).
 

Concernant la vaccination, Tatiana affirme qu'elle est pénalisante pour les éleveurs. C'est exact : si la vaccination est devenue obligatoire dans les zones réglementées pour endiguer la diffusion, elle entraîne des conséquences commerciales lourdes. Le recouvrement du statut "indemne" (nécessaire pour l'exportation sans contraintes) prend bien 14 mois après le dernier cas ou la dernière vaccination. Cela valide l'argument selon lequel vacciner bloque les exportations (notamment de broutards vers l'Italie) pour une longue durée, plaçant les éleveurs dans une impasse économique.
Sur l'Accord Mercosur et les Normes Sanitaires

L'échange "Voitures contre Vaches"

Cette analyse est partagée et documentée. L'accord de libre-échange UE-Mercosur est largement décrit par ses critiques (agriculteurs, ONG, opposants politiques) comme un marché favorisant les exportations industrielles européennes (automobiles allemandes, chimie, pharmaceutique) au détriment de l'agriculture européenne, qui devra absorber des quotas importants d'importations (viande bovine, volaille, sucre).
 

Les normes sanitaires (Hormones et Antibiotiques)

L'affirmation selon laquelle les produits importés ne respectent pas les mêmes normes est fondée.
 

Hormones : L'usage de l'œstradiol 17β comme activateur de croissance est autorisé au Brésil, mais interdit dans l'UE. Bien que l'accord prévoie en théorie que la viande importée n'en contienne pas, des audits de la Commission européenne ont révélé par le passé que le Brésil était dans l'incapacité de garantir une traçabilité fiable pour assurer cette absence.
 

Antibiotiques : Les antibiotiques activateurs de croissance, interdits dans l'UE depuis 2006, sont encore utilisés dans certains pays du Mercosur. Les "mesures miroirs" (imposant les mêmes règles aux importations) sont jugées insuffisantes ou différées par les syndicats agricoles et les associations environnementales.
Analyse de la thèse du "Prétexte"

Si les faits bruts (faible mortalité de la maladie vs sévérité des abattages, concurrence déloyale du Mercosur) sont avérés, la thèse de Tatiana selon laquelle l'épidémie est utilisée sciemment pour détruire le cheptel relève de l'analyse politique.
 

Cependant, cette analyse repose sur une contradiction réelle et vérifiée :
 

D'un côté, l'État impose des mesures radicales (abattage de troupeaux sains) pour une maladie qui ne tue que très peu d'animaux, au nom de la "sécurité sanitaire".
 

De l'autre, l'Union européenne s'apprête à signer un accord facilitant l'importation de viandes issues de pays où les contrôles sanitaires sont moins stricts et la traçabilité défaillante.
 

La concomitance de ces deux événements (pression maximale sur les éleveurs français via la DNC en 2025 et finalisation du Mercosur) donne du crédit à l'argumentaire de la vidéo sur le "deux poids, deux mesures" et le sacrifice de la souveraineté alimentaire française.
 

Pour approfondir les enjeux de cet accord commercial, cette vidéo détaille les risques sanitaires et environnementaux évoqués :
 

UE-Mercosur : un accord dangereux ?

Cette vidéo est pertinente, car elle confirme, via des sources indépendantes, les problèmes de traçabilité des hormones et l'impact économique sur les éleveurs mentionnés par Tatiana Ventôse.

 

Vendredi 5 Décembre 2025
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