Le résumé de la vidéo par Google Gemini
( les autres I.A ne savent pas résumer les shorts).
Il observe que les personnalités politiques parlent de manière "instrumentale", cherchant moins à justifier leurs décisions qu'à dire ce qu'elles pensent devoir dire dans une perspective stratégique [00:34].
Gabriel Attal [00:46]: Il est perçu comme quelqu'un qui "ne comprend plus le chef de l'État" avec qui il a pourtant collaboré pendant des années, dans l'objectif de se distancier pour sa propre candidature [00:46].
Édouard Philippe [00:52]: Lui qui s'est toujours présenté comme un défenseur de la responsabilité appelle désormais à la démission du chef de l'État [00:52].
La posture de Macron [01:41]: La vidéo évoque une image d'Emmanuel Macron marchant seul sur les quais de Seine en pleine crise politique. Cette mise en scène est jugée "étonnante" car elle renforce le sentiment général que Macron est un acteur politique "particulièrement isolé" [01:51].
Comparaison avec Éric Ciotti [02:00]: Viktorovitch compare la situation de Macron à celle d'Éric Ciotti qui, après s'être enfermé dans son bureau et avoir été "assailli de toutes parts" par son propre parti, s'était emparé de la présidence des Républicains. Il suggère que Macron est aujourd'hui dans une situation similaire, "lâché par ses plus proches collaborateurs" [02:09]. L'instabilité du gouvernement [02:13]: Le même gouvernement a été reconduit à trois reprises et a échoué trois fois. Clément Viktorovitch souligne que la "plateforme de stabilité" proposée par Macron et Sébastien Lecornu est en réalité la même base qui a créé l'instabilité actuelle, présentant cela comme la "mise en scène d'un homme, d'un prince qui est nu" [02:13].
La logocratie
C’est un concept qui désigne un système où le pouvoir est exercé par la parole et le discours. Le terme vient du grec logos (parole, raison) et kratos (pouvoir). Dans une telle organisation, l'autorité et le contrôle sont maintenus non pas par la force physique ou la loi, mais par la manipulation du langage. La logocratie est souvent associée à des régimes totalitaires qui emploient une "langue de bois" ou une "novlangue" pour déformer la réalité et contrôler la pensée.
Dans une perspective plus contemporaine, le politologue Clément Viktorovitch a popularisé ce concept en l'appliquant à la communication politique actuelle. Selon lui, on bascule dans une logocratie lorsque la parole officielle s'affranchit du réel, que le discours du pouvoir ne vise plus à décrire, mais à travestir, et que la communication de l'État cherche à obscurcir plutôt qu'à éclairer le débat public. Dans ce système, les institutions démocratiques peuvent rester en place, mais l'idéal démocratique est corrompu par la subversion du langage, les mensonges et la déloyauté, ce qui conduit à un exercice dévoyé de l'autorité.
N.D.L.R
Finalement, qu’a fait Micron ?
Comme d'habitude, il a choisi la solution la plus confortable pour lui, mais pas pour le pays, évidemment. Ce qui est logique, car dans sa tête, la France, ça ne représente pas grand-chose et les Français encore moins. Car, dans la tête de cet homme, il n’y a que lui.
Il a donc renommé un Premier ministre démissionnaire. Je crois que c'est une nouveauté en politique. Même dans la plus bananière des républiques, on n’a jamais vu ça. Le monde entier se gondole, car, pour le monde entier, Micron est un clown. Depuis longtemps.
Il n’impressionne plus dorénavant que son Premier ministre démissionnaire, néanmoins réélu.
Que peut-on espérer, ou plutôt prévoir pour le futur immédiat, car l'espoir ne rimera jamais avec Micron ?
Et bien comme d'habitude… rien du tout !
Le prochain gouvernement sera très certainement censuré. Et on repartira pour un nouveau tour de manège infernal.
Micron le sait parfaitement. Je suppute même qu'il n’a pas manqué de penser, qu'une seconde dissolution apportera peut-être une solution à un problème dont tout le monde sait maintenant qu’il n'en aura pas tant que Micron n’aura pas démissionné ou été démissionné.
Dernière solution qui m'étonnerait beaucoup, vu le manque de courage total des politiques français, en général. En effet, ils ont tous compris depuis longtemps que le vrai problème de la France c’est son président. Et, même ceux qui étaient de son bord au début, l’ont abandonné, car désormais, pour eux c’est un boulet. Mais, si vous leur parlez de destitution, ils regardent ailleurs. Parce que Micron, depuis le début, a des dossiers sur tout le monde.
Comme le dit fort justement Eric Coquerel, le problème n'est pas comme on cherche à nous le faire croire, le parlementarisme ou les parlementaires, le problème se situe à la tête de notre pays et il s'appelle Emmanuel Micron.
Tous ses Premiers ministres, pour le moins épisodiques, depuis la dissolution prononcée par le même Micron, ont été rapidement censurés parce qu'ils avaient été chargés d'une mission impossible.
Et, à chaque nouvel échec, au lieu d'en tenir compte, Micron s'est acharné à continuer de présenter un Premier ministre à sa botte, dont tout le monde savait qu’il ne pourrait qu’appliquer sa politique.
En censurant les doigts d'honneurs répétés du président à la démocratie, les parlementaires ont sanctionné ses mauvaises décisions. Comme ils vont être obligés de le faire une nouvelle fois très prochainement.
Si, comme il est prévisible, avec ces nouvelles élections législatives, les Français sanctionnent eux aussi une nouvelle fois la politique de Micron, que se passera-t-il ?
À mon avis, on repartira pour le même cirque, car Micron, la tête sur le billot, refusera catégoriquement de quitter son poste.
Et si, par malheur, le peuple français venait vraiment à se révolter, parce qu’il en a assez de ne pas être entendu, je suis convaincu que Micron serait ravi de promulguer l’application de l'article 16, pour enfin jouer le rôle qu’il ambitionne depuis toujours : celui d’un nouveau Napoléon.
Un rôle dans lequel je ne doute pas qu'il serait, pour une fois, étrangement efficace. Car, cet homme là, sans opposition, serait sans nul doute redoutable ...
Dommage pour lui, la France et surtout les Français, n'ont jamais toléré longtemps les apprentis dictateurs ...même maladroits.