Effets indésirables des vaccins anti-Covid : le tabou qui persiste

Dès la fin 2020, le discours officiel s’est imposé en France : les vaccins anti-Covid étaient « sûrs et efficaces ». Toute critique a été réduite au silence ou assimilée à du complotisme. L’affaire AstraZeneca, pourtant riche en signaux d’alerte, a été vite étouffée. Quant aux vaccins à ARNm, ils ont été promus comme la solution miracle.



Image : GPT 5
Introduction : un récit verrouillé

Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS, rappelle que cette unanimité apparente résulte moins d’un consensus scientifique que d’une construction politico-médiatique, relayée par une partie du corps médical et des institutions censées garantir l’indépendance. Ce récit a instauré un tabou : parler des effets indésirables devenait suspect.

 
  Communication gouvernementale : la minimisation organisée

En janvier 2021, le ministre de la Santé Olivier Véran affirmait :

« Les effets indésirables graves des vaccins anti-Covid sont extrêmement rares, de l’ordre de 1 pour 100 000. »

Problème : les propres essais cliniques de Pfizer, publiés le 10 décembre 2020, montraient déjà que :

« Les essais cliniques de Pfizer ont révélé des effets indésirables locaux et systémiques fréquents, en particulier chez les jeunes et après la deuxième dose. »

Autrement dit, la communication officielle a divisé par près de 2 000 la réalité des chiffres connus à l’époque.

 
Premières alertes ignorées

Les premiers signaux n’ont pourtant pas tardé :
Norvège (janvier 2021) : « 23 cas suspects de décès rapide après vaccination chez des personnes âgées fragiles. » (British Medical Journal, 15 janvier 2021)
  Allemagne : 51 cas graves dont 10 décès immédiats recensés par l’Institut Paul Ehrlich.

Ces alertes posaient une question simple : peut-on vacciner sans discernement des personnes très fragiles ? En France, elles ont été balayées pour maintenir intact le discours rassurant.

 
  Institutions et experts : science ou politique ?

En Allemagne, les RKI Files ont montré noir sur blanc que :

« Le gouvernement demandait aux scientifiques de fournir des arguments pour justifier les décisions déjà prises. »

En France, aucun dossier équivalent n’a filtré, mais le rôle d’Alain Fischer, surnommé « Monsieur vaccin », illustre la fusion entre expertise et communication politique. Fischer a multiplié les déclarations péremptoires sur la sécurité et l’efficacité, y compris lorsqu’il n’existait aucune donnée solide pour les confirmer.

 
AstraZeneca : le décalage entre terrain et discours

Lorsque le vaccin AstraZeneca est introduit en février 2021, la communication officielle le présente comme efficace et bénin. Pourtant, dans les hôpitaux bretons :

« Après une semaine, 20 à 25 % du personnel hospitalier vacciné avec AstraZeneca en Bretagne s’est mis en arrêt de travail. »

À Morlaix, la direction suspend même la vaccination de ses soignants.

Malgré cela, Fischer et Véran intensifient la promotion du produit. Une vidéo officielle affirme que son efficacité est équivalente à celle des vaccins à ARNm, en s’appuyant sur des données écossaises fragiles et non vérifiables. Résultat : après une stagnation, les injections repartent à la hausse dès fin février.

 
Les règles de pharmacovigilance bafouées

Historiquement, la vaccination obéit à un principe simple :
on arrête dès que les effets indésirables graves dépassent un seuil jugé acceptable.

Le vaccin contre la grippe porcine de 1976 fut suspendu aux États-Unis après une cinquantaine de syndromes de Guillain-Barré.
  Le vaccin contre la dengue de Sanofi a été retiré aux Philippines après quelques centaines de cas graves.

Avec la COVID-19, ce principe a volé en éclats. Des milliers de cas graves ont été signalés, mais la vaccination a été maintenue, et même imposée pour certaines professions.

 
Ce que disaient les données

La Haute Autorité de Santé, dès février 2021, reconnaissait que :

« L’efficacité du vaccin AstraZeneca se situe entre 37 et 74 %, selon les critères retenus. »

La revue Prescrire, indépendante, allait plus loin :

« Le niveau de preuves des essais cliniques d’AstraZeneca est globalement faible. »

Et encore :

« Les effets indésirables graves étaient tout aussi nombreux dans les groupes vaccinés que dans les groupes de contrôle. »

Quant aux vaccins ARNm, les médecins norvégiens avaient alerté dès le départ :

« Les vaccins à ARNm provoquent des effets indésirables fréquents (fièvre, nausées, diarrhées), parfois fatals pour les personnes fragiles. »

 
Effets indésirables : le cœur du problème

Contrairement à la doxa de l’époque, le problème central n’est pas seulement la communication biaisée, mais bien la réalité des effets indésirables.
Un vaccin, contrairement à un médicament, s’adresse à des personnes saines. Il doit donc présenter un risque infinitésimal.
Ce principe a été ignoré : les effets indésirables graves sont nombreux, documentés, et persistent deux ans après la fin de la campagne massive. 
  Les victimes sont aujourd’hui confrontées à une double peine : souffrir de séquelles parfois irréversibles, et se heurter à un mur de silence administratif et médiatique.

D’où la nécessité de rappeler ce principe fondamental :

« Un vaccin n’est acceptable que si ses risques sont exceptionnellement faibles et strictement surveillés. »

 
Le transfert de responsabilité : un scandale juridique

Pourquoi un tel silence ? Parce que les États ont signé des contrats exonérant les fabricants de toute responsabilité. Les victimes doivent donc se retourner contre… les États eux-mêmes, qui n’ont aucun intérêt à reconnaître leur faute.

Ce montage juridique explique le déni persistant. Les gouvernements ne veulent pas ouvrir la boîte de Pandore des indemnisations massives.

 
Conclusion : une rupture du contrat sanitaire

Ce qui ressort du texte de Mucchielli, mais aussi de l’expérience collective, c’est la rupture d’un principe fondateur de la vaccination :

Un vaccin ne doit être administré que si ses bénéfices dépassent largement des risques extrêmement faibles et parfaitement surveillés.

Et surtout :

« Un vaccin n’est pas un médicament : contrairement aux médicaments, il s’adresse à des sujets bien portants. Cela impose une évaluation stricte du rapport bénéfice/risques et ne tolère qu’un nombre infime d’effets indésirables. »

En forçant la mise sur le marché, en minimisant les signaux d’alerte, en transférant la responsabilité juridique et en maintenant le silence deux ans après, les gouvernements ont fracturé la confiance dans l’institution médicale.

Les effets indésirables des vaccins anti-Covid ne sont pas un détail marginal : ils sont au cœur du scandale. Et tant que les victimes ne seront pas reconnues et indemnisées, le tabou persistera comme une plaie béante dans notre contrat social.

 
 

 


Mercredi 27 Aout 2025
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