Curiosité insatiable : le secret de l’intelligence selon Steve Jobs

Découvrez pourquoi Steve Jobs misait sur la curiosité insatiable, validée par les neurosciences, comme fondement de l’intelligence pratique et créative. Conseils, exemples concrets et analyse pour développer cette compétence clé. Un sujet inspiré par un article de INC.COM



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Introduction : Réinventer la définition de l’intelligence

Longtemps, l’intelligence a été mesurée par le QI ou des performances scolaires. Pourtant, Steve Jobs — figure incontournable de l’innovation — plaçait la curiosité insatiable au cœur de l’intelligence véritable, bien avant les neurosciences. Pourquoi cette qualité est-elle si puissante, et comment pouvons-nous l’appliquer à notre quotidien ?

 
  1. Qu’est-ce que la curiosité insatiable ?

La curiosité insatiable ne se limite pas à vouloir en savoir plus : elle implique une envie continue d’explorer, de découvrir et de comprendre des domaines très variés, souvent sans lien direct avec notre expertise.

Exemple concret : Steve Jobs suivait des cours de calligraphie à l’université — expérience qui a influencé le design des premiers Mac, bien qu’il n’y ait, a priori, aucun rapport direct avec l’informatique !

Terme à expliciter :
Plasticité cérébrale : c’est la capacité du cerveau à créer et à reconfigurer des connexions entre ses différentes zones, favorisant ainsi l’adaptabilité et la créativité.

 
  2. L’intelligence de la rue : bien plus que la théorie

Jobs appelait cette forme d’intelligence « street intelligence », soit la capacité à improviser et à relier des idées issues du vécu réel.

« C’est la capacité à établir des connexions entre des expériences
et plus il y a d'expériences, plus vous aurez de matériel pour créer ces connexions. »

Exemple : Une personne capable de s’adapter rapidement à une situation imprévue (nouvel environnement professionnel, voyage dans un pays inconnu, gestion d’un imprévu technique) mobilise cette intelligence pratique.

Terme à expliciter :
Intelligence fluide : faculté d’utiliser le raisonnement et l’adaptation pour résoudre des situations inédites, par opposition au savoir « figé » (mémoire pure).

 
  3. Les neurosciences confirment le rôle de la curiosité

Des études neuroscientifiques montrent que l’exposition à des expériences variées stimule la plasticité cérébrale, accroît la flexibilité mentale et favorise l'émergence d’idées originales. psychologies

Exemple : Des recherches indiquent que les personnes ayant divers loisirs, voyages, ou centres d’intérêt, sont plus créatives et résilientes face au changement.

« La curiosité insatiable alimente la créativité pratique,
l’adaptabilité et la compréhension du monde réel. »

 
  4. Six gestes pour cultiver une intelligence exceptionnelle


1. Varier ses expériences : tester de nouvelles activités, changer de routine ou apprendre dans des domaines inconnus.

Exemple : suivre un atelier de poterie ou participer à une association très différente de son secteur d’origine.

2. Apprentissage continu : entreprendre un nouveau défi, même sans utilité immédiate.

Exemple : Apprendre une langue sans intention de voyager.

3. Accepter de changer d’avis : réévaluer régulièrement ses positions à la lumière de nouveaux éléments.

4. Chercher les analogies : trouver des similitudes entre situations éloignées.

Exemple : Relier la discipline sportive à la gestion de projet.

5. Se méfier de l’excès de confiance : pratiquer l’auto-doute constructif.

6. Respecter son style social : écouter sa façon préférée d’apprendre : en groupe, seul, etc.

 
  5. Pourquoi la curiosité insatiable est-elle aussi essentielle pour une vieillesse cognitive réussie ?

La curiosité continue tout au long de la vie joue un rôle clé dans le maintien de la santé cérébrale et de l’autonomie intellectuelle chez les personnes âgées. En stimulant sans cesse de nouveaux domaines d’intérêt, on entretient la *plasticité cérébrale* : le cerveau crée de nouvelles connexions et reste apte à s’adapter à des situations inédites, même au-delà de 65 ans. 

Les recherches montrent que les personnes âgées qui s’engagent dans de nouveaux apprentissages, qui voyagent, qui discutent avec des générations différentes ou qui cultivent leurs passions, conservent souvent une meilleure mémoire, une agilité mentale et une résistance accrue au déclin cognitif. 

En résumé, nourrir sa curiosité, c’est investir dans une vieillesse dynamique et lucide, loin de l’isolement intellectuel et du repli sur soi.

« Varier ses expériences, apprendre continuellement et accepter de changer d’avis
sont autant d’antidotes à l’ego et au conformisme. »

 
  Aller plus loin : autres ressources recommandées Steve Jobs and Neuroscience Says This Is What Makes Remarkably Intelligent People Different – Inc. Pourquoi cultiver sa curiosité ? – Le Monde Intelligence fluide : définition et éducation – Futura Sciences Podcast France Culture – La curiosité, moteur du progrès


N.D.L.R
Je suis évidemment en plein accord avec tout ce qui est dit dans cet article, particulièrement dans la conclusion.

Je suis convaincu que, si je suis encore en bonne forme cognitive à 80 ans l'année prochaine, je le dois à ma curiosité insatiable et à ma capacité  d'adaptation toujours intacte.

Deux déménagements, seul et avec ma voiture, dans un pays dont je parle très mal la langue, en un an, et sans aucun problème, attestent de la résilience de mes capacités adaptatives

En ce qui concerne ma perpétuelle curiosité, je dois avouer que, depuis quelques années, l'intelligence artificielle contribue largement à la faciliter et même, la plupart du temps, à la satisfaire.

 


Lundi 13 Octobre 2025
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