L'introduction de Ludo 
 
 OpenAI vient de sortir le navigateur internet ChatGPT Atlas pour concurrencer Google Chrome et Perplexity Comet. Alors ça vaut quoi le navigateur web ChatGPT ? Et bien voici le test complet de ChatGPT Atlas et le moins qu’on puisse dire, c’est que je ne m’attendais pas à ça… Hâte de voir ce que vous en pensez ! 
                 
 
 Résumé/Analyse de la vidéo 
 
Atlas est déjà disponible sur MacOS, et arrivera bientôt sur Windows, Android et iOS. Objectif : ringardiser Chrome, Safari, Edge et Firefox — rien de moins. Sans compter les derniers navigateurs dopés à l'intelligence artificielle : Genspark, Dia, et Comet. 
 
  
   1. Un navigateur centré sur l’IA 
Selon OpenAI, la dernière révolution des navigateurs remonte à l’apparition des onglets. Atlas veut être la suivante : « le navigateur avec qui vous discutez ». 
 
Construit sur Chromium, il garde la compatibilité avec les extensions Chrome, mais tout tourne autour d’une idée simple : 
 
ce n’est plus l’humain qui navigue sur le web, c’est ChatGPT qui y navigue pour lui. 
 
Une barre latérale « Demander à ChatGPT » permet de résumer, commenter, ou interagir avec la page sans la quitter. 
 
  
   2. Des fonctions inédites Mémoire intégrée : Atlas se souvient de ton historique et retrouve une page à partir d’une simple description. ChatGPT Agent : la version « haut de gamme » du navigateur, réservée aux abonnés Plus et Pro, peut effectuer des tâches autonomes — remplir un tableau, compiler des données, ou faire les courses en ligne. Navigation assistée : ChatGPT est désormais le moteur de recherche par défaut, et reste visible en permanence à droite de l’écran.  
Autrement dit, Google n’est plus au centre du web. ChatGPT le devient. 
 
  
   3. Un lancement mondial ambitieux 
Fait rare : l’Union européenne n’est pas oubliée. Atlas est lancé simultanément dans le monde entier. 
 Et, comme souvent chez OpenAI, le logiciel est gratuit, mais les fonctions d’automatisation avancées sont réservées aux utilisateurs payants. 
 
  
   4. La guerre des navigateurs dopés à l’IA 
Atlas entre dans une arène déjà bien peuplée  
 Perplexity Comet, le troisième Dia (successeur d’ARC, le second en date Genspark browser, le premier en date. 
   
et bientôt Google Chrome + Gemini. 
 
Mais OpenAI joue avec une longueur d’avance : son IA, sa base d’utilisateurs (800 millions par semaine), et surtout sa vision d’un web conversationnel, où la recherche classique deviendrait obsolète. 
 
  
   5. Les promesses et les doutes 
Promesses : productivité, simplicité, contextualisation. 
 
Doutes : confidentialité, biais, dépendance. 
 
Atlas introduit une mémoire du navigateur, ce qui pose la question cruciale : que fait OpenAI de ces données ?  
 
L’entreprise assure que les informations ne sont pas utilisées pour entraîner ses modèles sans consentement explicite, mais la confiance reste… disons, en bêta. Brave a déjà relevé de graves lacunes de sécurité dans Atlas. Et, dans Comet. 
 
 Pour ce qui est de la sécurité et de la confidentialité des données personnelles, c'est clair : si c'est important pour vous, fuyez. 
 
 Ceci posé, d'une part les navigateurs sécurisés c'est devenu très rare. Seul, parmi les plus connus Brave est vraiment sécurisé. C'est pourquoi je l'utilise lorsque je recherche la confidentialité. 
 
 Maintenant il faut être lucide : si vous êtes obsédé par ce problème il faut supprimer votre téléphone portable et vivre de préférence dans une grotte,et bien reculée encore. 
 
 Par ailleurs il ne faut pas exagérer votre importance. À moins is de vous appelr Macron, d'être une star ou un homme politique vraiment connu -ils sont de plus en plus rares, parce qu'ils changent tous les jours- ce qui intéresse tous ces GAFAM c'est votre argent et surtout le leur. Si vous êtes fauché, et cela concerne de plus en plus de monde, rassurez-vous, vous ne les intéressez pas. 
 
 Enfin, ce ne sont pas les personnes qui intéressent les GAFAM, ce sont les flux. Et, les gros flux, en plus. Nos petits secrets, nos petits vices éventuellement, ils s'en fichent comme de leur premier dollar. 
 
 En revanche, il existe beaucoup de malfaisants, très intéressés aussi par votre argent, et qui n'ont rien à voir avec les GAFAM. Ce sont ceux-là qui sont vraiment dangereux. 
 
 Alors, n'utilisez pas votre application de banque n'importe où et n’importee comment. Ne la laissez pas dans la mémoire vive (RAM) de vos appareils. Effacez-la de la RAM lorsque vous en aurez fini. Ne faites pas vos comptes dans un endroit et avec un wifi public. Et s'il vous manque un renseignement de cet ordre, ne restez pas longtemps dessus. 
 
 Enfin, n'utilisez pas des mots de passe trop faciles à cracker. Utilisez plutôt des phrases entières (citations par exemple, mais pas trop connues) et ne retenez que la première lettre ou la deuxième. Particulièrement,t pour les mots de passe de votre application bancaire. Et, changez de mots de passe régulièrement. Enfin, comme cela devient compliqué avec tous les sites qui demandent des mots de passe, utilisez des applications dédiées. 
 
 Bref, être prudent c'est bien, devenir parano, ce n'est pas conseillé.  
 
  
   6. Une révolution… ou un pas de plus vers la dépendance ? 
Si Atlas tient ses promesses, le navigateur pourrait remplacer le moteur de recherche et réécrire l’usage du web. 
 
 Mais on peut aussi y voir un risque : l’utilisateur ne lit plus, il consomme des résumés ; il ne cherche plus, il demande. Et ce glissement est tout sauf anodin. 
 
OpenAI veut rendre l’Internet intelligent, mais, en déléguant tout à l’IA, on risque de devenir nous-mêmes beaucoup moins curieux. 
 
  
   En résumé 
ChatGPT Atlas n’est pas seulement un navigateur : c’est un compagnon de surf, un secrétaire numérique, et un aspirant maître du web. 
 
 Reste à savoir si cette fusion homme-machine-navigateur sera le futur du web… ou son assistanat généralisé. 
 
  
   
Sources : La vidéo de Ludo + Numerama, TechCrunch, Wired, Reuters, The Verge, OpenAI Blog. 
 
  
   
   
N.D.L.R 
   
 
Que cette “fusion homme-machine-navigateur” soit l’avenir du web, ne fait aucun doute pour moi !  
   
 
Atlas est déjà installé sur mon MacBook. MacBook que j’ai acheté il y a peu de temps pour tester  Genspark browser, qui fut le premier navigateur à intégrer véritablement l'intelligence artificielle. Déjà sur MacOS et pas sur Windows ou Android.  
   
 
Ce qui m'a donné l'occasion de découvrir que le MacBook n'est pas seulement un ordinateur préféré parmi tous les autres pour tester les nouveaux logiciels, mais aussi un excellent ordinateur, qui, au passage, ne pratique aucune obstruction envers les autres navigateurs, et mêmes constructeurs, comme Google, 
 
 Ce qui n'est certainement pas le cas de Google, notamment sur son ordinateur, le Chromebook, que j'utilise depuis son arrivée sur le marché international, en 2011. Et, que j’utilise de moins en moins, car, en ce qui concerne  l'intelligence artificielle, il a toujours un temps de retard sur ses concurrents en raison des problèmes de confidentialité des données qu'il pose, en permanence, à l'Europe. 
   
 
Évidemment, Atlas est déjà installé sur mon MacBook, et c'est avec lui que j'écris cet article. 
   
 
OpenAi ne s'est pas cassé la tête, c'est la copie conforme du Comet de Perplexity. Avec ChatGPT, pour orchestrer le tout, à la place des différentes intelligences artificielles que propose Comet. 
   
 
Je constate que, dès son apparition, Atlas dispose déjà de beaucoup des fonctionnalités de Comet. Autrement dit, il n'a pas mis beaucoup de temps pour rattraper Comet  puisqu'il l’a, pas purement, mais simplement pompé. 
   
 Base Chromium Compatibilité avec les extensions Chrome Fenêtre latérale Disponibilité de l’IA à tous les étages, avec apparemment le modèle d’IA adapté à la requête 
Là où OpenAI se distingue, c'est avec la sortie globale UE/Europe, mais, comme Genspark, Dia et Perplexity, mais seulement sur le MacBook, pour commencer.  
 
 Encore un coup de marketing génial que Google n’est jamais parvenu à faire et qui le handicape gravement (en Europe en tout cas) depuis l’apparition de l’I.A dans le grand public,il y a 3 ans.  On apprend tous les jours des nouveautés de plus en plus intéressantes de Google, mais elles ne sont pas  applicables en Europe, en général, et en France en particulier. C’est frustrant, voire agaçant,  et un internaute agacé, c'est un internaute en moins. 
 
 Tout cela, pour ce qui concerne Atas, gratuitement, mais sans les possibilités agentiques qui sont pour l’instant réservées aux modèles payants Pro (20 $ par mois) et Max (200 $ par mois). 
   
 
Il est évident que Atlas va faire un malheur, dès qu’il sera disponible sur les autres plateformes que MacOS. 
 
 Prenez mon exemple : je suis actuellement abonné à Perplexity, j'utilise Comet depuis qu'il est sorti pour les abonnés à la version Pro (donc agentique) et je suis également abonné à ChatGPT Plus. Je ne voulais pas annuler mon contrat Perplexity à cause de Comet qui commençait à devenir super intéressant. 
   
 
Maintenant que je peux utiliser gratuitement Atlas sur mon MacBook, avec son agent en plus, je n'aurai  pas d'autres choix, lorsqu’il aura rattrapé son retard actuel sur Comet en tant que navigateur, que d’annuler mon abonnement Perplexity.  
   
 
Pour l'instant, en tout cas, si  toute l’I.A d'OpenAI est bien présente et pleinement utilisable dans Atlas, pour ce qui est du navigateur, il y a encore beaucoup à faire. 
 
 Et c'est ce qu'il y a de plus difficile à faire en cette matière, car pour une intelligence artificielle, intégrer l’I.A dans un navigateur, ce n'est pas très difficile. En revanche, adapter le navigateur à toutes les possibilités de son I.A, c'est,  je pense, plus compliqué. Cela fait des mois que Perplexity peaufine son navigateur  Comet  et cela lui donne pour l'instant un gros avantage sur son très récent concurrent. 
   
 
En tout cas, pour ma part, c'est le quatrième navigateur avec intelligence artificielle que j'ai testé : d'abord, Genspark,  puis Dia,  puis Comet  et maintenant, Atlas.  
   
 
Pour l'instant, pour moi :  the winner Is : Comet.  Je vous invite à lire l'excellent à regarder l'excellente vidéo à ce sujet de Ludo Salenne,  le blogueur qui, à mon avis, a tiré à ce jour le plus de possibilités de Comet