Dessin de Cardon extrait du Canard Enchainé
A cet égard les chiffres parus dans la récente enquête du Nouvel Obs sont significatifs ; les produits de première nécessité ont augmenté de plus de 10% depuis 3 ans, soit presque trois fois plus que le taux d’inflation annuel. En revanche les prix des ordinateurs et les écrans plats, machiavéliquement intégrés dans le panier de base de la ménagère, baissent tous les jours. Les millions de Rmistes et de précaires de notre pays sont ravis ; ils vont pouvoir baver pour Noël !
Sarkozy a pris la semaine dernière une des plus grandes claques de sa vie avec le dictateur libyen qui s’est payé sa tête, et la notre, dans les très grandes largeurs. La France et son « hyper président » se sont ridiculisés comme jamais, mais c’était parait-il pour la bonne cause, à savoir 10 milliards d’euros. D’une part, cela reste à prouver, d’autre part et surtout, c’est très peu pour avoir endommagé à ce point l’image de marque de notre pays ! Tous les publicitaires vous le confirmeront.
C’est pourquoi Sarkozy a décidé cette semaine de faire oublier ses récentes bévues en donnant en pâture à la presse et aux français, un nouvel épisode de sa vie sentimentale. Regardez Carla Bruni, et surtout oubliez Khadafi !
Quelques remarques : tout d’abord, Carla Bruni n’est plus de la première fraicheur. Personnellement, si j’étais président, ce qu’à Dieu ne plaise même en pareilles circonstances, je peux vous assurer que j’aurais trouvé beaucoup mieux.
Certains journalistes sont allés jusqu’à dire que comme Mme Bruni serait plutôt de gauche il faut voir dans ces nouvelles frasques présidentielles, une nouvelles forme d’ouverture. Et quoi encore ! Moi je n’y vois, de ce point de vue, qu’une ouverture de braguette et de cuisses, mais je ne suis pas journaliste.
De plus, draguer des bimbos et/ou des célébrités, quand on est président de la république, c’est ridiculement facile. La preuve, n’importe quel Sarkozy peut le faire, et vous conviendrez avec moi que dans le genre séducteur on peut, là aussi, trouver beaucoup mieux sur le marché. Quoique j’ai lu dans la presse que certaines de nos compatriotes trouvaient Khadafi craquant ( !) Là aussi, c’est l’appât du gain, ce n’est pas possible, ou alors il est plus que temps de passer à la TV numérique pour tous. Ca tombe bien, bientôt les écrans plats couteront moins cher que les steaks surgelés. Merci les chinois !
Ce qui est grave, ce n’est pas qu’avec Sarkozy la France ressemble de plus en plus à la principauté de Monaco, car après tout il vaut mieux vivre en France (ou à Monaco) qu’en Lybie, ce qui est grave que la presse marche dans la combine, et plus grave encore que les français, de métropole comme d’ailleurs, se laissent abuser par ces manœuvres cousues de fil blanc. C’est la stratégie du clou qui chasse l’autre ; dès qu’on a fait une connerie, et que tout le monde s’en est aperçu, on s’empresse d’en faire une autre.
Chirac, un maître en la matière, disait : Plus c’est gros plus ça passe ! Sarkozy, son fils inique, a bien retenu la leçon. En revanche les français sont toujours aussi veaux, comme disait De Gaulle, leur maître à tous les deux.
N.B
D'aucuns trouveront que mon titre n'est pas gentil pour Carla, mais justement, la considérer comme un clou pour chasser le clou Khadafi n'est pas gentil du tout de la part de son nouvel impétrant.
Sarkozy a pris la semaine dernière une des plus grandes claques de sa vie avec le dictateur libyen qui s’est payé sa tête, et la notre, dans les très grandes largeurs. La France et son « hyper président » se sont ridiculisés comme jamais, mais c’était parait-il pour la bonne cause, à savoir 10 milliards d’euros. D’une part, cela reste à prouver, d’autre part et surtout, c’est très peu pour avoir endommagé à ce point l’image de marque de notre pays ! Tous les publicitaires vous le confirmeront.
C’est pourquoi Sarkozy a décidé cette semaine de faire oublier ses récentes bévues en donnant en pâture à la presse et aux français, un nouvel épisode de sa vie sentimentale. Regardez Carla Bruni, et surtout oubliez Khadafi !
Quelques remarques : tout d’abord, Carla Bruni n’est plus de la première fraicheur. Personnellement, si j’étais président, ce qu’à Dieu ne plaise même en pareilles circonstances, je peux vous assurer que j’aurais trouvé beaucoup mieux.
Certains journalistes sont allés jusqu’à dire que comme Mme Bruni serait plutôt de gauche il faut voir dans ces nouvelles frasques présidentielles, une nouvelles forme d’ouverture. Et quoi encore ! Moi je n’y vois, de ce point de vue, qu’une ouverture de braguette et de cuisses, mais je ne suis pas journaliste.
De plus, draguer des bimbos et/ou des célébrités, quand on est président de la république, c’est ridiculement facile. La preuve, n’importe quel Sarkozy peut le faire, et vous conviendrez avec moi que dans le genre séducteur on peut, là aussi, trouver beaucoup mieux sur le marché. Quoique j’ai lu dans la presse que certaines de nos compatriotes trouvaient Khadafi craquant ( !) Là aussi, c’est l’appât du gain, ce n’est pas possible, ou alors il est plus que temps de passer à la TV numérique pour tous. Ca tombe bien, bientôt les écrans plats couteront moins cher que les steaks surgelés. Merci les chinois !
Ce qui est grave, ce n’est pas qu’avec Sarkozy la France ressemble de plus en plus à la principauté de Monaco, car après tout il vaut mieux vivre en France (ou à Monaco) qu’en Lybie, ce qui est grave que la presse marche dans la combine, et plus grave encore que les français, de métropole comme d’ailleurs, se laissent abuser par ces manœuvres cousues de fil blanc. C’est la stratégie du clou qui chasse l’autre ; dès qu’on a fait une connerie, et que tout le monde s’en est aperçu, on s’empresse d’en faire une autre.
Chirac, un maître en la matière, disait : Plus c’est gros plus ça passe ! Sarkozy, son fils inique, a bien retenu la leçon. En revanche les français sont toujours aussi veaux, comme disait De Gaulle, leur maître à tous les deux.
N.B
D'aucuns trouveront que mon titre n'est pas gentil pour Carla, mais justement, la considérer comme un clou pour chasser le clou Khadafi n'est pas gentil du tout de la part de son nouvel impétrant.
Micron et le "shadow" boxing