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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Parce qu’il faut rompre avec ce monde

Un article de Fabrice Nicolino sur son blog "Planète sans visa"que l'on peut résumer ainsi : l'heure est grave, pour notre planète et pour les humains qui y vivent. Je vous invite chaudement (si j'ose dire) à le lire, ainsi que les deux autres articles sur son blog qui sont liés.




31 octobre 2017

Dossiers : Morale, Politique



Amis, lecteurs, l’heure est grave. D’habitude, dans mes habitudes à moi en tout cas, ce bout de phrase a toujours déclenché l’hilarité. Mais cette fois, croix de bois, croix de fer, c’est sérieux. Depuis le temps que j’utilise de vastes mots inquiétants pour décrire notre sort commun, il fallait bien que cela arrive. J’ai abordé bien souvent l’énigme posée par notre humanité insouciante, incapable en tout cas de relier les fils de la terrible crise écologique que nous avons créée de toutes pièces. Pourquoi tant de déni, de dénégation, d’hypocrisie et de pure folie ? Je ne vais pas y revenir, en tout cas pas aujourd’hui.

Ce que je vais vous raconter, je l’ai sur le cœur depuis un long moment, mais je crois que deux faits m’auront cette fois décidé. Un, ainsi que vous le savez, nous vivons une Apocalypse des insectes. Une étude de grande qualité (ici) indique que 76 % de la biomasse des insectes volants auraient disparu en 27 années. Ce travail a été mené en Allemagne, et douteuse cerise sur le gâteau, dans des zones protégées comme les réserves. Notez : depuis 1989. Il est possible, sinon probable, que le pourcentage de biomasse disparue pourrait être, en prenant comme date de comparaison 1960 par exemple, de 90 % ou plus. J’ai donc bien le droit de parler d’une Apocalypse. Au reste, elle touche à des degrés divers, mais toujours à des hauteurs vertigineuses, les oiseaux ou les batraciens. L’espèce humaine, et je vous demande de faire attention aux mots qui suivent, n’a jamais connu pareille menace. En plus de deux millions d’années, si l’on part d’Homo Habilis, les hominiens auront affronté famines, incendies géants, guerres meurtrières, épidémies et malheurs en tout genre, mais jamais ce risque inouï d’un effondrement des formes de vie qui soutiennent l’édifice général. J’ajoute, mais le faut-il réellement ici ? que la concentration de CO2 dans l’atmosphère a encore battu ses précédents records en 2016 (ici). On n’a pas vu cela depuis au moins trois millions d’années, et à cette époque, peu importait au fond que la mer – et ce fut le cas – soit 10 à 20 mètres au-dessus de son niveau de 2017. Il n’y avait pas de mégapoles, susceptibles d’être submergées. Il n’y avait pas des milliards d’humains regroupés au bord des côtes.

Deux, reléguant en page 5 ce qui méritait davantage que toute la manchette de Une, le journal Le Monde annonce : « Réchauffement climatique : la bataille des 2 °C est presque perdue » (ici). Je plains les soutiers du quotidien, qui osent titrer en Une sur les énièmes malheurs de Trump, et n’accordent que cette modeste place à ce qui devrait pourtant fracasser leurs esprits. Imaginez ! Les mêmes ont promu jusqu’à l’ineptie les pompeux Accords de Paris sur le climat, signés au cours de la si fameuse COP21 de décembre 2015. Et voilà que l’ONU – via son programme PNUE – constate un « écart catastrophique » entre les engagements pris en 2015 et la réalité sur le terrain. Catastrophique, c’est eux qui le disent ! Le Monde aura consacré des dizaines d’articles de pure propagande au supposé triomphe de 2015, et quand il s’agit de rétablir un semblant de vérité, il n’y a plus personne.


N.D.L.R

Cet article est le premier d'un triptyque :

Les deux autres étant :

Mais pourquoi la politique est elle morte ?

Et si on recommençait (la politique)

Je vous invite à lire ces trois articles, et dans la mesure de vos moyens (qui existent, Fabrice vous le démontre dans ces articles) d'agir pour qu'enfin les choses changent.

Si des millions de personnes se lèvent et hurlent, au moyen d'Internet et les réseaux sociaux : ça suffit ! il est fort probable qu'il se passera enfin quelque chose.

En tout état de cause, même si cela ne sert à rien, nous pourrons nous regarder dans la glace et nous dire que nous, minuscules représentants d'un espèce menacée, nous avons fait quelque chose pour éviter la catastrophe qui menace non plus nos petits enfants, mais, désormais, nos enfants.

En ce qui me concerne, je commence par faire ce que je sais faire le mieux, à savoir partager les écrits et les images sur ce qui me parait important dans le monde d'aujourd'hui.


Lire la suite ici :


Mercredi 15 Novembre 2017

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