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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Méfiez vous de Facebook !

Rien de plus facile que de cambrioler quelqu'un. Il suffit de suivre attentivement son compte Facebook ! Un article du Monde.fr.



Méfiez-vous d'Arsène

LE MONDE | 

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65 % des cambriolages ont lieu en l'absence des occupants des logements. | AFP

 

 «Les flics viennent de partir, il n'y a plus rien chez eux, c'est tout cassé de partout, ça me fait trop peur #cambriolage », lit-on ce matin sur Twitter. L'Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) estime que, de novembre 2012 à octobre 2013, « les cambriolages de résidences principales ont bondi de 11,3 % dans les secteurs ruraux et périurbains contrôlés par la gendarmerie nationale et de 7,2 % en zone de police, soit un total de 359 000 cambriolages par an, un toutes les 90 secondes et 985 par jour ».

65 % des cambriolages ont lieu en l'absence des occupants des logements, selon l'ONDRP. Internet peut-il être tenu pour responsable de cette recrudescence de vols qui visent les bijoux (55 %), les équipements électroniques (47 %), mais aussi le matériel informatique (26,1 %) et la téléphonie (16,8 %) ?

«DES INDICES PRÉCIEUX »

« L'utilisation d'Internet et des réseaux sociaux par les cambrioleurs n'est plus seulement un bon scénario pour un film – The Bling Ring –, c'est devenu une réalité établie et reconnue par les professionnels de l'intrusion », affirme lesite spécialisé dans la réduction des risques liés aux technologies de l'information Cases.

Poster des photos, des vidéos ou des commentaires sur ses projets de congés et sur le lieu de ses vacances, ou encore communiquer sur ses déplacements successifs au fil de la journée constitue «des indices précieux pour les cambrioleurs», qui seraient plus de 75 % aux Etats-Unis à utiliser Twitter, Facebook ou encore Foursquare pour repérer leurs victimes.

PROIE FACILE

Une infographie de l'assureur spécialisé Hiscox, publiée en décembre 2013, dispense ses bons conseils : elle consiste en un fac-similé de page Facebook, celle de Charles, ingénieur vivant à Paris. Au gré de ses profils, il devient une proie facile : « J – 10 avant nos vacances à New York », se réjouit-il.

Arsène le débusque et lui demande d'être son ami. « New York, here we come ! » (« New York, nous arrivons ! »), publie Charles. Arsène avance son pion fatal : « Vous êtes là-bas encore combien de temps ? » Son crédule interlocuteur lui répond : « Nous revenons le 2 janvier », laissant la voie libre au cambrioleur.

Les conseils pour éviter Arsène : pas d'informations personnelles sur les réseaux sociaux ni de statut géolocalisé, des paramètres de confidentialité maîtrisés et aucun inconnu à ses contacts.

duretz@lemonde.fr

N.D.L.R

Pour moi le responsable ce n'est pas Arsène Lupin, c'est Facebook ! En effet, son fondateur a fait fortune avec un concept complètement erroné : les amis de nos amis sont nos amis. Sauf pour les portefeuilles de M. MontagneDeSucre, évidemment.  

Ce à quoi Google a répliqué avec ses cercles privés ou publics qui vous permettent de déterminer avec précision à qui vos discours s'adressent. 

En attendant, si vous voulez raconter vos vacances, faites-le après, et jamais avant. Il est sûr que vous rendrez moins de gens jaloux. Mais vous y gagnerez nettement quant à la sécurité de vos biens.



Jeudi 9 Janvier 2014

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