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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Le traitement contre l’alcoolisme existe !

C'est le baclofène et il marche à 80% de réussite ! Problème : aussi bien les autorités sanitaires, que les médecins, et bien entendu l’industrie pharmaceutique, ne veulent pas en entendre parler. Pourquoi ? Devinez ! Toujours pour la même raison : le fric, bien entendu. Je reproduis ici un texte de l'association Aubes, qui milite depuis 2010 pour que les alcooliques prennent connaissance de cette découverte qu'on leur cache depuis plus de 10 ans, et puissent enfin bénéficier de ce médicament.



Le traitement contre l’alcoolisme existe !
L’alcoolisme est une vraie maladie et non un vice.

Aujourd’hui elle se soigne avec succès, grâce à un traitement : le baclofène (parfois administré à hautes doses pour cela.)

Les malades doivent le savoir et, comme les sidéens dans les années 80, doivent exiger que leur maladie encore considérée comme « honteuse » dans l’esprit populaire, soit prise en charge avec la même humanité et le même souci d’efficacité auxquels ont droit tous les autres malades atteints de maladies graves et mortelles.

Notre association AUBES (Association des Utilisateurs du BaclofènE et Sympathisants) est leur porte-parole depuis janvier 2010.

A l’heure où nous écrivons, d’énormes moyens sont déployés pour lutter contre les désastres de l’alcool au volant. Nous rêvons que les mêmes moyens soient engagés dans la lutte directe contre l’alcoolisme. Le traitement de l’alcoolo-dépendance par le baclofène à haute dose trouve enfin l’écho médiatique qu’il mérite, grâce aux essais réclamés depuis bientôt 7 ans. Ces essais devraient débuter en 2012 (1) : nous voudrions rappeler à tous de quoi il s’agit et l’urgence à propager l’information.

Olivier Ameisen et le baclofène


En 2000, Olivier Ameisen, cardiologue émérite et alcoolique lui-même, découvre qu’un vieux médicament prescrit depuis une quarantaine d’année, le baclofène, un myorelaxant destiné à traiter les contractures dans la sclérose en plaque notamment, a des propriétés exceptionnelles pour supprimer les addictions lorsqu’il est administré à haute dose. Il a été testé avec succès en ce sens sur des rats de laboratoire.

Il recherche et synthétise toutes les études déjà réalisées autour de ce traitement et décide de se l’auto-administrer. C’est une ultime tentative pour se sortir de son alcoolisme. Il a tenté toutes les thérapies existantes et rechuté à chaque fois. En quelques mois, il obtient sur lui-même ce qui était démontré avec les rats : il est devenu indifférent à l’alcool. Il n’en a plus ni besoin, ni envie. Il publie des articles dans de grandes revues scientifiques (2) pensant que le monde de l’addictologie va le soutenir. Il réclame immédiatement des essais sur les humains pour étayer sa découverte. Peine perdue, ce vieux médicament, tombé dans le domaine public n’intéresse pas les laboratoires et rend même parfois suspicieux le monde de l’addictologie. Certains craignant, à tort, d’avoir là un concurrent trop performant, mettant en péril leur raison d’exister.

Devant cet immobilisme, Olivier Ameisen décide d’écrire un livre « Le dernier verre » publié en 2008 (ed Denoël) pour informer le grand public de l’efficacité révolutionnaire de sa découverte .

Dès sa parution, le livre se vend à 40 000 exemplaires, suscite un espoir fabuleux pour un grand nombre de malades. Certains se regroupent immédiatement sur internet, créent leurs forums d’entraide. Ils diffusent ainsi l’information pour permettre à chacun d’obtenir une prescription.
Nous rappelons qu’aux USA, en Suisse, en Hollande et en Allemagne, Olivier Ameisen est régulièrement invité à donner des cours et des conférences en faculté, pour y exposer sa découverte et son protocole.

En France, il a fallu que deux colloques soient organisés par une toute jeune association (la nôtre) pour qu’il puisse prendre la parole en public et exposer sa découverte. Pas une seule université française, pas un seul chef de service et pas un seul organisme lié à l’addiction et l’alcoolisme n’a daigné consulter le découvreur de cette thérapie…

L’Association AUBES

Une association de malades et de médecin, AUBES, voit le jour en janvier 2010 et s’implique fortement pour faire reconnaître le traitement.

Il s’agit de convaincre les médecins de tenter l’aventure. Cela s’avère très difficile, un vrai parcours du combattant (3) : le baclofène à haute dose pour cette pathologie ne peut être prescrit qu’ hors Autorisation de Mise sur le Marché, (AMM). Cela rend frileux bon nombre de praticiens quand ils ne sont pas juste sceptiques à priori : un médicament pour traiter l’alcoolisme, ça se saurait ! Encore un produit miracle qui ira aux oubliettes une fois l’engouement médiatique passé, soyons sérieux !

Mais la mobilisation acharnée de ces malades permet à des centaines d’autres d’obtenir le traitement et de témoigner du succès de la thérapie. De l’autre côté, quelques médecins engagés et convaincus, Olivier Ameisen en tête bien-entendu, publient des études sur des dizaines de patients traités au baclofène. (4). La presse en parle régulièrement mais les fameux essais qui permettraient enfin la reconnaissance officiel du traitement ne sont toujours pas mis en place.

C’est du mouvement conjoint de ces malades et de ces quelques médecins révoltés devant cet immobilisme intolérable, que notre association, AUBES (Association des Utilisateurs du BaclofènE et Sympathisants) est née en janvier 2010.
Créée à l’initiative de Bernard Joussaume, médecin généraliste, prescripteur de la première heure et de plusieurs malades, administrateurs et animateurs du plus important forum sur le sujet, elle est aujourd’hui forte de 300 adhérents. Elle rassemble patients et médecins, dont les prescripteurs les plus connus, auteurs des études sur l’efficacité de la molécule (cités en note 4). Le forum est visité 3000 fois par jours depuis sa création.

Nous rappelons que ces études établissent un taux de réussite d’en moyenne 80% : environ 50% des malades cessent toute consommation sans souffrance de manque, et environ 30% reviennent à une consommation modérée correspondant aux normes établies par l’OMS (5). Le taux d’échec de l’ordre de 20% pourrait être amélioré par la pratique et son observation.
Pour rappel, les autres traitements conventionnels pratiqués jusqu’ici, sur la base d’un sevrage total et du maintient d’une abstinence douloureuse et souvent intenable, ont un taux de rechute, à court et moyen terme, de l’ordre de 90%.

Nous insistons aussi sur le fait que :
• La non toxicité de ce médicament, déjà prescrit à hautes doses par des neurologues dans d’autres pathologies a déjà largement été démontrée depuis 40 ans.
• Contrairement aux benzodiazépines abondamment prescrits (et hors AMM!) pour les sevrages, le baclofène ne crée pas de dépendance.
• Les effets secondaires, si ils sont parfois gênants, sont tous bénins et disparaissent rapidement.

La mobilisation générale

AUBES appelle aujourd’hui malades et médecins à la mobilisation générale pour étendre la prescription à tous les alcoolo-dépendants qui souhaitent en bénéficier.

Nous incitons donc les malades à demander ce traitement à leur médecin.
L’alcoolisme est une maladie mortelle qui cause 120 décès directs et indirects par jour en France.
Les alcooliques ne sont pas coupables d’en être atteints, ils ont le droit de bénéficier dès aujourd’hui du seul traitement efficace pour lutter contre leur maladie et ses conséquences sociales, professionnelles, familiales dramatiques.

Nous demandons aux médecins de rejoindre leurs confrères prescripteurs (dont le nombre serait de plusieurs milliers, selon l’Afssaps, en regard du nombre exponentiel de boîtes vendues depuis 2008, date de la parution du « dernier verre ») et d’accorder ce traitement salvateur à leurs patients alcooliques, à titre compassionnel, sans attendre le résultat des essais, ni l’AMM.

Pour cela nous encourageons malades et médecins à rejoindre notre association pour soutenir son action, pour obtenir des informations, des conseils et des orientations en s’inscrivant sur notre forum internet : http://www.baclofene.fr

Ce forum consacré, au départ, aux malades, a ouvert début septembre, un espace de discussions et d’informations, réservés aux membres du corps médical.

Aubes va prochainement devenir un réseau national avec un collège de médecins qui parcourront la France afin de former leurs confrères à la prescription, enfin nous sommes d’ores et déjà partenaires officiels des essai menés par Philippe Jaury.

Rejoignez-nous : notre nombre fera notre force pour la reconnaissance officielle de ce traitement qui peut sauver des milliers de vie chaque année. Nous avons crée dans ce but un dossier d’information disponible à la demande, des médecins de AUBES répondent sur les forums aux questions de leurs confrères et des malades.

Docteur Bernard Joussaume, président de AUBES


N.B
La raison de ce scandale est toute entière dans cette phrase :

Peine perdue, ce vieux médicament, tombé dans le domaine public n’intéresse pas les laboratoires et rend même parfois suspicieux le monde de l’addictologie. Certains craignant, à tort, d’avoir là un concurrent trop performant, mettant en péril leur raison d’exister.

Si ça n’intéresse pas les labos ça n’intéresse pas les autorités sanitaires françaises, dont la fameuse Afssaps qui s'est déjà distinguée dans l'affaire du Mediator (et beaucoup d'autres, moins connues)

Ce qui prouve s'il en était besoin que cet organisme n'est que la courroie de transmission de l’industrie pharmaceutique. Voilà un médicament qui existe depuis fort longtemps, qu'on administre à haute dose sans effet secondaire depuis des années, qui soigne l'alcoolisme avec un taux de réussite de 80 % (à rapprocher des 20 % seulement péniblement atteints par les médicaments "officiels" (et fort onéreux) et l'Afssaps refuse de mettre ce médicament sur le marché parce que, tenez vous bien, aucun groupe pharmaceutique ne veut se lancer dans l’obtention de cette fameuse A.M.M (Autorisation de Mise sur le Marché) sans laquelle un médicament ne peut être légalement mis en vente !

On croit rêver ! Un médicament ne peut obtenir l'A.M.M que s'il est officiellement demandé par l’industrie privée" qui, en l’occurrence n'est pas intéressée du tout : le médicament est dans le domaine public, c'est à dire qu'on ne peut plus gagner d'argent avec ! Cela veut dire tout simplement que si demain on découvre qu'un médicament tombé dans le domaine public peut soigner définitivement le cancer on ne pourra pas le mettre en vente sur le marché parce, évidemment, aucun labo ne voudra s'en charger. Comme si l'Afssaps ne pouvait pas, elle même, prendre l'initiative de lancer la mise sur le marché d'un tel médicament.

Si vous vouliez une preuve de plus que notre monde marche sur la tête, ou plus précisément que le fric et ses séides nous marchent dessus depuis fort longtemps, en voila une belle.

Quant aux caciques censés s'occuper des problèmes de l’alcoolisme, ils ne bougent pas, eux non plus, à quelques exceptions près j'espère, car leur but ultime, en fait, n'est pas de soigner l'alcoolisme, mais de garder leur place. C'est la fonction essentielle du cacique (haut responsable) Garder sa place, et pour cela éviter les vagues, et toujours nager dans le sens du courant.

En attendant, le baclofene est en vente libre aux USA et on peut le trouver sans problème sur Internet.

Par exemple ici

Petit conseil : si le lien sur Internet est bloqué (par les séides des caciques mentionnées plus haut) il suffit, dans Google, de cliquer sur le mot magique apparaissant à la suite du lien : En cache C'était le cas pour le lien vers Lioresal, mais Google c'est trop compliqué pour un séide.

Le lien vers l'association Aubes

Vous pouvez, pour moins de 3 euros, télécharger le n° 2481 du Nouvel Obs contenant un dossier complet sur le baclofène.

A cette adresse :

Dans son dossier le Nouvel Obs a trouvé (sans trop de problèmes) 1500 patients guéris par le baclofène.

Enfin l'alcool est le troisième cause de mortalité en France.

Samedi 26 Mai 2012

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